Laboratoire du Prof. Hardtke : Mécanismes moléculaires de la croissance et du développement des plantes

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Résumé

Contrairement à la plupart des animaux, les plantes ne peuvent pas se mouvoir et, par conséquent, doivent s'accommoder de leur environnement immédiat tout au long de leur vie. L'évolution les a ainsi dotées d'une plasticité de développement remarquable. Par exemple, les cellules végétales possèdent un potentiel de régénération inouï qui permet la formation d'une plante complète à partir d'une seule cellule somatique, passant outre la nécessité d'une fertilisation et la formation du zygote. Une telle totipotence n'a jamais été observée chez les animaux. Une autre particularité importante du développement des plantes est la formation post-embryonnaire du cormus, le « corps » de la plante. Chez les animaux, tous les organes sont formés au cours de l'embryogenèse et élaborés durant la phase juvénile. L'embryogenèse des végétaux, en revanche, aboutit à la formation d'une plante miniature, la plantule, qui possède des régions distinctes de cellules souches. Ces cellules souches forment successivement la grande majorité des organes post-embryonnaires de la plante, sous l'influence de différents stimuli environnementaux. Les cellules souches ont la capacité de former tout organe et tout type de cellule de la plante adulte. Cette formation d'organes peut se prolonger jusqu'à la mort de la plante et peut durer plusieurs centaines d'années chez des végétaux pérennes, comme les arbres. Ainsi, le contrôle de la croissance des plantes et l'élaboration de leur forme sont au centre même de leur développement.

Notre recherche traite du contrôle génétique de ces processus et des mécanismes moléculaires sous-jacents. Nous nous concentrons plus particulièrement sur les gènes responsables de la modification de certains aspects quantitatifs de la morphologie des plantes et qui pourraient éventuellement jouer un rôle dans l'évolution de leur forme. Nous isolons ces gènes en exploitant la variation génétique naturelle entre isolats sauvages de la plante Arabidopsis thaliana (arabette des dames) et tentons de caractériser les fonctions biologiques cellulaires et biochimiques des protéines correspondantes. Nous nous intéressons particulièrement aux gènes qui déterminent le taux de croissance des plantes. Pour les identifier, nous analysons l'architecture du système racinaire, car dans la racine, le mesurage de la croissance est réduit à un problème uni-dimensionnel.

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Contact:

Christian Hardtke

University of Lausanne
DBMV
UNIL Sorge
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CH-1015 Lausanne
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Christian.Hardtke@unil.ch

 

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