Une délégation de l'UNIL a répondu à l'invitation de l'ancien président américain. En mars dernier, quatre étudiants, accompagnés par Sylvie Kohli, ont participé à la Clinton Global Initiative University.
L'Université de Lausanne a envoyé une délégation d'étudiants à Miami, du 6 au 8 mars, dans le cadre de la Clinton Global Initiative University (CGIU). L'initiative, créée par l'ancien président américain en complément de sa fondation, vise à rassembler les décideurs de demain, qui cherchent à faire bouger le monde aujourd'hui déjà. « En 2013, l'Université a reçu une lettre de Bill Clinton en personne, qui l'invitait à prendre part au réseau CGIU, explique Sylvie Kohli, coordinatrice aux relations internationales et officier de liaison entre l'UNIL et CGIU. Les délais étaient trop courts lorsque nous avons reçu l'invitation. Il s'agit donc de notre première participation effective à l'événement. »
Selon le souhait de Bill Clinton, le rassemblement vise à promouvoir les actions concrètes. L'ensemble des participants, plus d'un millier d'étudiants provenant d'une septantaine d'universités et représentant environ huitante nationalités, ont été amenés à mettre sur pied un projet en faveur du développement. Ils doivent s'inscrire dans un domaine lié aux grands enjeux contemporains fixés par CGIU, soit la formation, l'environnement et le changement climatique, la paix et les droits de l'homme, la lutte contre la pauvreté ou encore la santé publique.
« Un appel a été lancé à l'ensemble des étudiants de l'UNIL en juin. Au total, onze étudiants y ont répondu et ont proposé neuf projets, livre Sylvie Kohli. » Deux propositions ont finalement été retenues par les organisateurs de CGIU. Il s'agit, pour le premier groupe, d'un étudiant en Lettres et d'un camarade en Droit, qui tentent de développer un système autonome qui produit de l'eau à partir de l'humidité atmosphérique. Le deuxième groupe, deux étudiantes de HEC, se sont engagées à créer un centre de formation pour femmes afin de les aider à acquérir les compétences nécessaires pour travailler dans l'industrie textile au Burundi. Afin de mener à bien leurs différents projets, les étudiants ont reçu une enveloppe de 10'000 dollars octroyée par l'UNIL, un critère demandé par CGIU. Pas de différences de traitement, la somme a été répartie équitablement entre les projets.
« Nous sommes très contents. Surtout pour le réseautage qui a été possible sur place, se réjouit Sylvie Kohli, qui tient à saluer l'engagement personnel de la communauté estudiantine de l'UNIL. Il est très intéressant de constater que beaucoup de choses se passent sur le campus, mais qui sont difficilement répertoriées au niveau institutionnel. »
Plein succès donc pour cette première participation qui se poursuivra l'an prochain. Un nouvel appel sera lancé en août aux étudiants qui souhaitent participer en 2016 à la manifestation.