Concerts les samedi 21 mai à 20h00 et dimanche 22 mai à 17h00, au Casino de Montbenon, salle Paderewski.
Les 21 et 22 mai prochains, le Choeur universitaire UNIL EPFL propose son interprétation d'une oeuvre étonnamment espiègle de Gioachino Rossini, sous la baguette de la magique Fruzsina Szuromi.
Pourquoi la Petite messe solennelle n'est-elle pas si petite ?
L'oeuvre incorpore tous les morceaux de la messe ordinaire et dure selon l'exécution entre 80 et 90 minutes, une durée respectable. Par contre, la partie instrumentale ne compte que 3 instruments et la messe peut aisément se chanter en petit comité formé de 12 chanteurs.
Et pourquoi n'est-elle pas tant solennelle ?
Composée en 1863 lorsque Rossini avait déjà 71 ans, cette oeuvre arbore plusieurs passages joviaux dont les motifs pastichent les classiques du genre. Rossini écrit d'ailleurs sur la page de garde de sa partition : «Bon Dieu. La voilà terminée cette pauvre petite messe. Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire ou de la sacrée musique ? (...) Sois donc béni et accorde moi le Paradis. (...) les miens chanteront juste et con amore tes louanges et cette petite composition qui est hélas ! le dernier péché mortel de ma vieillesse.
Dans la joie et la bonne humeur
Cette année, le Choeur sera magnifiquement accompagné par deux pianistes dont Atena Carte, pianiste officielle du Choeur à la grâce et patience sans égal durant les répétitions. Xavier Dami jouera du deuxième piano et Denis Fedorov de l'accordéon, un accompagnement instrumental qui respecte l'esprit de l'oeuvre originale de Rossini composée pour deux pianos et un harmonium ici remplacé par l'accordéon à la sonorité proche.
Parmi les solistes cette année nous retrouvons la charismatique Marie-Hélène Essade également coach vocale des choristes qui apprécient ses métaphores aussi drolatiques qu'instructives.