Evénements organisés par l'IHAR en 2017

30 mai
Séminaire de recherche : "Le char de Jagannath (Puri, Inde): du regard missionnaire à l'anthropologie visuelle"
Présentation de Francis Mobio et Raphaël Rousseleau.

4 avril
Séminaire de recherche : "Sacré/religion; structure/institution entre anthropologie et histoire des religions. Un cas d'étude: le mythe de Kallistò"
Conférence du Prof. Paolo Scarpi (Histoire des religions, Université de Padoue).
Qu’es-ce qu’est un mythe? A quoi sert-il ? Ce sont les questions qui guideront la lecture du récit mythique dont la protagoniste est Callisto, nymphe de la suite d’Artémis, violée et mise enceinte par un dieu (Zeus), puis tuée et transformée en ourse.
La présentation débutera par les questions suivantes : un mythe appartient-il au système religieux ? Le schéma mythique offre-t-il des liens avec le sacré ? Que faut-il comprendre par ce terme ? Pour répondre à ces questions, l’exposé procédera à une analyse structurelle du récit, dans le but de déconstruire celui-ci afin de faire ressortir les liens qu’il entretient avec les institutions qu’il évoque, et par là de découvrir la fonction instituante de ce même récit.
Dans le cas spécifique de Kallisto, qui signifie littéralement ‘très belle’, l’évocation en question renvoie aux rites de passage féminins, aux diverses étapes à franchir pour la construction du rôle de la femme dans le monde grec. Les vers de Lysistrata d’Aristophane, mais également l’histoire des filles de Pandaréos, contribuent à organiser l’horizon institutionnel et religieux auquel renvoie le récit mythique ici traité, qui touche aux différentes étapes de formation de la femme grecque.

21 mars
Séminaire de recherche : "Transmettre le pouvoir : approches comparées de la mise en récits d’un passage critique"
Conférence de la Prof. Corinne Bonnet, professeure d’histoire ancienne à l’Université de Toulouse - Jean Jaurès.
Dans de multiples contextes, la transmission du pouvoir, d’un roi à son successeur, souvent au sein d’une dynastie, est un moment chargé de tension et de risque. C’est pourquoi on déploie, autour de ce passage délicat, qui demande un surcroît de légitimation, des récits qui font souvent intervenir les dieux ou une forme d’autorité suprême, ou encore des dispositifs facilitant la transmission, comme le recours au vin et à l’ivresse. On examinera ici quelques contextes, entre Proche-Orient, Grèce et Rome, afin de faire émerger, par le biais de la comparaison, des schèmes narratifs et des ressorts idéologiques à la fois semblables et différents.  Ce sera l’occasion de voir comment cette thématique bénéficie conjointement des apports d’une contextualisation historique, d’une analyse narratologique et de l’anthropologie des formes de pouvoir.

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