L'IHAR en bref

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L’Institut d'histoire et anthropologie des religions (IHAR) constitue une unité scientifique dont les problématiques, les méthodes et les thématiques s’inscrivent dans le cadre des sciences humaines et sociales. L’IHAR réunit des chercheurs et chercheuses aux compétences issues de différents horizons: l’histoire culturelle, l’anthropologie sociale et historique, l’histoire des religions, l'histoire et la sociologie des sciences de l’Homme. Nos aires de spécialisation sont aussi variées que l’Europe francophone, italophone ou germanophone, l’Amérique latine, l’Asie ou le Moyen Orient. Ainsi, ce qui rassemble et unit les membres de l’IHAR, c’est une orientation historique et socio-anthropologique, une plateforme méthodologique commune mobilisant les aspects suivants :

  • la pratique méthodique d’une mise en perspective historique et critique des sujets d’étude - ici, notamment, les religions envisagées comme des constructions processuelles plus que comme des objets substantiels – mais aussi des paradigmes scientifiques qui les ont instituées comme objets d’étude ;
  • une approche plus qualitative que quantitative de sources diverses, qu’il s’agisse de ‘terrains’ ethnographiques ou de corpus de textes ;
  • une démarche ‘anthropologique’ au sens de systémique (ou encore holiste) dans l’étude des cultures  (ou ‘sous-cultures’ sociales et ‘blocs historiques’), envisagées comme des ensembles relativement cohérents de forces en interaction, de nature sociale, économique, idéologique, politique, institutionnelle, etc. (ou dont les aspects matériels et idéels sont solidaires) ;
  • le recours à la comparaison entre de telles formations culturelles ou discursives (ou « ordres du monde »), historiquement déterminés, comparaison permettant de mieux dégager/distinguer les traits éventuellement communs et les traits différentiels (processus sociaux, facteurs techno-économiques, institutions, formes politiques, esthétiques, idées directrices, dispositifs opératoires, etc.).

L’horizon de travail de cet institut est celui de la modernité et de l’époque contemporaine, modernité née entre autre, à partir de la Renaissance, de la reconfiguration en Europe des rapports entre les pouvoirs politiques et les communautés confessionnelles, et de la confrontation complexe avec la ‘découverte’ de certaines sources antiques d’une part, et des mondes extra-européens d’autre part.


Axes thématiques de l’IHAR

Il est possible de ramener à cinq les axes thématiques autours desquels tournent les chantiers de recherche ouverts par les membres de l’IHAR :


L'IHAR réunit quatre professeur·e·s : Jacques Ehrenfreund pour l'Histoire des Juifs et du judaïsme ; Christian Grosse en Histoire et anthropologie des christianismes modernes, Wissam Halawi pour l'Histoire de l'islam et des mondes musulmans et Raphaël Rousseleau dans le domaine de l'Anthropologie des mondes indiens et indigènes. Ils questionnent ensemble - par le biais de leurs approches spécifiques - la modernité et le monde contemporain dans leur genèse historique et leur nature processuelle.

>> Argumentaire du séminaire de recherche

En castellano

Presentacion  (51 Ko)

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