L’Université ne tolère aucune forme de discrimination, notamment à raison du sexe, de l’identité de genre ou de l’orientation sexuelle, de l’origine sociale, nationale ou ethnique, de l’âge ou du fait de vivre en situation de handicap.
La Direction de l’Université prend des mesures visant à concrétiser dans les faits le principe d’égalité. Pour atteindre ses objectifs, elle s'appuie sur le Bureau de l’égalité et la Commission consultative de l’égalité.
Egalité entre femmes et hommes à l'université
À la fin des années 1990, les autorités politiques et universitaires ont commencé à s’inquiéter du faible taux de femmes au sein du corps professoral (7%). Les mesures engagées dès 2000 – sur l’impulsion du Programme fédéral «Egalité des chances» – ont donné des résultats positifs.
Aujourd’hui, les femmes sont largement présentes dans les universités, en particulier au sein du corps estudiantin et du personnel administratif et technique. Mais leur nombre diminue fortement au cours de l’ascension professionnelle, en particulier dans les hiérarchies académiques. Ce constat de ségrégation verticale vaut pour les universités tant suisses qu’européennes et américaines. A l’UNIL, en 2019, les femmes composaient 51.5% des assistant·e·s diplômé·e·s, mais seulement 22.1% des professeur·e·s ordinaires.
À ce phénomène s’ajoute celui de ségrégation horizontale, à savoir l’inégale représentation des hommes et des femmes dans les différentes disciplines. Ainsi, en 2019, on comptait 53.3% de femmes au sein du personnel académique de la Faculté des Lettres (tous degrés hiérarchiques confondus) et seulement 32% en Faculté des HEC.
La progression certaine, mais trop lente des dernières années le montre: il est essentiel de poursuivre les mesures de promotion de l’égalité à l’université.