Le but de cette enquête est de mieux cerner la mobilité des étudiants entre le bachelor et le master tant au niveau géographique (changement de Haute Ecole) que thématique (changement de domaine d’études), et de déterminer les raisons qui poussent les étudiants à quitter l’Université de Lausanne (UNIL) ou au contraire à venir y étudier.
L’enquête a été menée une première fois en 2006, en interrogeant uniquement les étudiants qui venaient d’obtenir un bachelor à Lausanne. Dès 2007, un second volet a été ajouté. Il correspond à une autre population: les étudiants ayant obtenu un bachelor hors de l’UNIL et venant à Lausanne pour leur master. En 2008 il a été décidé de mener cette enquête tous les deux ans. Elle a donc été reconduite en 2010 seulement. La Direction a ensuite proposé de réaliser l’enquête sur une périodicité de trois ans. Une nouvelle édition de l’enquête BAMA a donc été lancée en 2013. Le présent rapport en donne les résultats ainsi que quelques remarques et réflexions sur l’avenir de l’enquête.
Comme évoqué précédemment, l’enquête BAMA se compose de deux volets, correspondant à des profils d’étudiants différents. Les personnes interrogées dans le cadre du premier volet ont obtenu leur bachelor à l’UNIL durant l’année accadémique 2012-2013, i.e. lors d’une des trois sessions d’examen suivantes: janvier, juin ou août 2013. Les étudiants du second volet ont obtenu un bachelor hors de l’UNIL et ont commencé des études de master à Lausanne au semestre d’automne 2012 (A2012) ou de printemps 2013 (P2013).
1295 personnes ont été contactées dans le cadre du volet 1, et 1038 réponses valides ont pu êtres récoltées. Le volet 2 comptabilise quant à lui 566 étudiants interrogés et 437 réponses valides.
Les données ont été récoltées auprès des étudiants concernés par le biais d’un questionnaire (cf. Annexe A). Les étudiants du premier volet ont été contactés une première fois par email, peu de temps après l’obtention de leur titre universitaire (bachelor). Environ une semaine après le premier envoi, un courriel de rappel est parvenu aux étudiants n’ayant pas encore donné de réponse. Finalement, et lorsque cette information était disponible, les personnes n’ayant pas répondu dans la semaine ont reçu un troisième courriel, à leur adresse email privée, cette fois-ci.
A l’issue de la session d’examens suivante (i.e. en août), le même protocole a été suivi. Aux étudiants fraîchement diplômés, ont été ajoutés les étudiants de la session de janvier (interrogés en février) qui n’avaient pas encore répondu au questionnaire. Ces derniers ont donc reçu une nouvelle série de deux ou trois (lorsque l’adresse privée était connue) emails.
Finalement, une nouvelle “vague” d’interrogations a été lancée à l’issue de la session d’examens d’août. La liste des étudiants interrogés comprenait ceux ayant terminé leur bachelor en septembre ainsi que tous ceux qui avaient déjà été interrogés mais sans avoir donné de réponse.
Les étudiants du volet 2 ont quant à eux été contactés à la fin de leur premier semestre d’étude, c’est-à-dire en février pour les personnes ayant commencé en automne 2012 et en mai pour les personnes ayant commencé au printemps 2013. Les étudiants qui n’avaient pas donné suite au courriel du début de l’année ont été recontactés en mai.
Courant octobre, une enquête téléphonique a été organisée afin d’appeler tous les étudiants (volets 1 et 2) pour lesquels nous étions toujours sans réponse. A cet effet, cinq étudiants ont été engagés. Ils ont travaillé pendant trois semaines, à raison de deux heures trente par jour, du lundi au jeudi (soit une dizaine d’heures par semaine).
Remarques: Certains étudiants nous ont fait savoir qu’ils avaient peu apprécié le fait de recevoir autant de courriels pour une même enquête et s’étaient sentis “harcelés”. Il faudrait donc se poser la question de la pertinence de l’email de rappel, de l’utilisation de l’adresse privée ainsi que du choix de réinterroger, lors de la session suivante, les étudiants qui n’ont pas répondu à la première sollicitation. Le média de réponse utilisé (email @unil ou privé) est connu et facilement exploitable. Par contre, pour déterminer si les étudiants ont répondu suite au premier mail ou au rappel, il faudrait analyser la date d’envoi de la réponse et la mettre en relation avec les envois de mails.
L’organisation de l’enquête téléphonique demandant un investissement relativement important, il faudra également se demander si le gain d’information ainsi obtenu est à la mesure du supplément de travail et aux coûts ainsi engendrés.
>>> Schéma 1: calendrier des interrogations par email et téléphone
Les données nécessaires à l’enquête BAMA se trouvaient dispersées dans plusieurs fichiers. Premièrement, nous avions les différents résultats des questionnaires. Ces informations ont, manuellement, été regroupées dans une seule table de données. Les informations de la période d’enquête (février, mai, etc.) et du média de réponse (email @unil ou privé, téléphone) ont été conservées. Aux réponses des étudiants ont été ajoutées différentes données accadémiques et personnelles, telles que la faculté, le sexe ou encore le nom du plan d’étude de bachelor et/ou de master. Ces données ont été récupérées en partie avant le lancement du questionnaire, puis lors de l’analyse des résultats. Les différents fichiers ont été fusionnés sur la base du matricule des étudiants pour donner une seule table contenant toutes les informations nécessaires à l’analyse.
Remarques: Avant le lancement du questionnaire, il aurait fallu s’assurer que toutes les données “supplémentaires” (i.e. obtenues par un moyen autre que le questionnaire) soient bien disponibles et leur format compatible avec les données issues des réponses des étudiants. De plus, il faut préciser que certaines informations sont susceptibles de varier dans le temps (p.ex: le plan d’étude dans lequel un étudiant est inscrit) et que le résultat obtenu n’est donc pas le même si les données sont collectées avant ou après l’interrogation des étudiants.
Les analyses statistiques, les tableaux de données ainsi que les graphiques ont été réalisés grâce au langage R (destiné à l’analyse statistique). Le package knitr - déployé dans la suite RStudio - a été utilisé pour la rédaction du rapport. Il s’agit d’un outil permettant de combiner du code R avec du texte mis en forme et d’afficher tableaux de données et graphiques. Cela présente l’avantage de pouvoir travailler dans un premier temps sur les analyses, puis ensuite de produire les graphiques et les commentaires et ceci sans devoir changer de logiciel. Un autre grand avantage de cet outil est de permettre de faire de la recherche reproductible. En effet, un nouveau jeu de données (par exemple la même enquête réalisée dans une année) pourrait être importé et l’ensemble des analyses ré-exécutées en quelques étapes seulement.
Les deux questionnaires (volet 1 et volet 2) utilisés dans le cadre de cette enquête sont reproduits dans les annexes (A). Les questions posées aux étudiants du volet 1 concernent leurs futures études de master, mais également leurs études passées (appréciation de leurs années de bachelor et des services proposés par l’UNIL). Le questionnaire du volet 2 est sensiblement plus court. Les questions posées visent à connaître les raisons qui ont poussé les étudiants à s’inscrire à l’UNIL, mais également leurs premières impressions sur leurs études ainsi que sur les services proposés par l’UNIL.
Remarque: Le questionnaire du volet 1 est particulièrement long et d’une logique assez complexe. Si une nouvelle édition de BAMA devait être décidée, il serait bon de modifier ce questionnaire, notamment en pensant aux aspects suivants:
En se basant sur les enquêtes des années précédentes (2010, 2008 et 2007) ainsi que sur les questions posées aux étudiants, l’analyse peut être découpée en quatre grands domaines. Le premier est un peu particulier, puisqu’il concerne plutôt la méthodologie que les réponses en elles-mêmes. Il s’agit en effet du calcul du taux de réponse; global, mais également par programme d’études ou par faculté ainsi que par média de réponse. Le deuxième domaine est spécifique au volet 1 et vise à évaluer si les gradués continuent directement leurs études en master, s’ils font une pause ou alors s’ils arrêtent leur formation universitaire après l’obtention de leur bachelor. Les deux derniers axes d’analyse concernent la mobilité thématique (changement de branche/matière) ainsi que géographique (changement d’Université/de Haute Ecole) entre le bachelor et le master.
Les domaines d’analyse retenus pour le second volet sont, à deux exceptions près, les mêmes que pour le volet 1. La première différence est que la question de la continuation ou de l’arrêt des études ne fait pas sens pour cette population (il s’agit d’étudiants en master; ils ont donc tous continué). La seconde différence concerne la mobilité géographique. Dans le cas du volet 1, il s’agit de mobilité “out” (étudiants qui quittent l’Université de Lausanne), alors que pour ce volet-ci il est question de mobilité “in”, i.e. d’étudiants qui arrivent à l’UNIL pour étudier.
Remarque: Comme évoqué dans le chapitre précédent, les questions posées aux étudiants traitaient également de l’appréciation de leurs études ainsi que de leur connaissance et utilisation des services de l’UNIL. Les analyses ont été faites, mais il a été décidé que ces thèmes ne seraient pas présentés dans le rapport. En effet, d’autres études traitent déjà de la satisfaction des étudiants. Concernant les services de l’UNIL, cet élément ne nous a pas semblé s’inscrire dans l’objectif de l’étude BAMA.
Etudiants ayant obtenu leur bachelor à l’UNIL durant l’année académique 2012-2013
Le taux de réponse global pour le premier volet est d’environ 80%.
72% des 1038 réponses ont été données par mail et 28% par téléphone. Parmi les 750 réponses reçues par mail, 590 proviennent d’adresses email @unil, alors que seulement 160 ont été envoyées depuis une adresse email privée.
>>> Graphique 1: nombre de réponses par média et taux de réponse
(En gris: “pas de réponse”)
>>> Tableau 1: interrogations et réponses, par période (mois) et par média
Attention, le nombre d’interrogations total correspond au nombre total de personnes qui ont été interrogées dans le cadre du volet 1. Le nombre d’interrogations par période d’enquête et par média (lignes 2 à 6) correspond au nombre de personnes qui ont été contactées pour chaque période et chaque média. Si une personne a été interrogée une fois en février puis une seconde fois en août, elle sera donc comptée deux fois. Ceci explique que le nombre d’interrogations par mail soit plus élevé que le nombre d’interrogations total.
mois_media | nb_reponses | nb_interrogations | taux_reponse (en %) |
---|---|---|---|
total | 1038 | 1295 | 80.2 |
février (mail) | 57 | 101 | 56.4 |
août (mail) | 379 | 764 | 49.6 |
octobre (mail) | 314 | 859 | 36.6 |
mail (total) | 750 | 1724 | 43.5 |
novembre (tél.) | 288 | 545 | 52.8 |
Le taux de réponse par période d’enquête, i.e. pour février, août et octobre est de, respectivement, 56%, 50% et 37%. Cette évolution est peu surprenante étant donné le fait que les étudiants n’ayant pas répondu à une précédente “interrogation” sont recontactés lors de la session suivante. Ainsi, en octobre, ont été interrogés pour la troisième fois certains étudiants qui avaient obtenu leur bachelor en janvier. Leur adresse email @unil n’était donc normalement plus valable, et on peut émettre l’hypothèse qu’une personne n’ayant pas répondu aux six premiers mails reçus risque fort peu de répondre à une septième sollicitation. Il importe donc de se poser la question de la pertinence de réinterroger les étudiants n’ayant pas répondu aux sessions précédentes.
Un taux de réponse par programme d’études a également été calculé. A noter que les trois différents programmes d’études proposés par la faculté de Géosciences et Environnement (FGSE) n’ont pas été distingués (et ceci pour l’ensemble de l’analyse). En effet, au vu des effectifs relativement bas de chacun des trois programmes, il a semblé plus pertinent de les regrouper sous l’intitulé “Géosciences et env.”.
>>> Tableau 2: réponses par média et par programme d’études (bachelor)
Remarque: Ici, le nombre d’interrogations correspond au nombre de personnes interrogées. Chaque étudiant est compté une fois, même s’il a été contacté en février, en août et en octobre.
programme_etudes | mail_unil | mail_prive | tel | nb_reponses | nb_interrogations | taux_reponse (en %) |
---|---|---|---|---|---|---|
total | 589 | 161 | 288 | 1038 | 1295 | 80.2 |
Droit | 43 | 18 | 28 | 89 | 111 | 80.2 |
Médecine | 59 | 17 | 33 | 109 | 137 | 79.6 |
Théologie | NA | 1 | NA | 1 | 1 | 100.0 |
Science politique | 54 | 10 | 27 | 91 | 111 | 82.0 |
Sciences des religions | 1 | 1 | NA | 2 | 2 | 100.0 |
Sciences sociales | 22 | 9 | 11 | 42 | 56 | 75.0 |
Lettres | 122 | 35 | 44 | 201 | 263 | 76.4 |
Biologie | 51 | 6 | 24 | 81 | 94 | 86.2 |
Géosciences et env. | 15 | 3 | 8 | 26 | 30 | 86.7 |
Management | 95 | 24 | 47 | 166 | 215 | 77.2 |
Psychologie | 57 | 13 | 31 | 101 | 121 | 83.5 |
Science forensique | 16 | 3 | 2 | 21 | 25 | 84.0 |
Sciences du sport et de l’éducation physique | 21 | 7 | 16 | 44 | 52 | 84.6 |
Economie politique | 33 | 14 | 17 | 64 | 77 | 83.1 |
>>> Graphique 2: taux de réponse par programme d’études (bachelor) et par média
(--- = taux UNIL 80%; en gris: “pas de réponse”)
La première question posée aux étudiants était la suivante: “Allez-vous commencer un master?”. Selon leur réponse, ils ont également dû préciser à quel moment ils pensaient commencer leur master. A partir de ces informations, il a été possible de comptabiliser le nombre de continuations directes (i.e. d’étudiants qui commencent un master le semestre suivant l’obtention de leur bachelor), de pauses (i.e. d’étudiants qui ont prévu de commencer des études de master, mais uniquement dans un ou deux ans) et d’arrêts (i.e. d’étudiants qui annoncent ne pas vouloir suivre d’études de niveau master). Des taux de continuation, pause ou arrêt ont ensuite pu être calculés. A noter encore que, au moment de l’enquête et parmi les 1038 réponses reçues, 25 personnes était encore indécises quant à la suite de leurs études.
Remarques: La notion de pause est à considérer avec précaution. En effet, il s’agit, comme précisé plus haut, d’étudiants qui ont prévu de continuer leurs études, mais uniquement après un certain temps d’arrêt. Cette pause peut donc potentiellement se transformer en arrêt définitif ou du moins fortement prolongé. De plus, il n’a pas formellement été décidé combien de temps pouvait durer une pause: un semestre, un an, deux ans…?
A cela s’ajoute également un problème temporel et d’interprétation. Le questionnaire a été envoyé aux étudiants du volet 1 pour la première fois en janvier 2013. Les étudiants qui répondaient qu’ils pensaient commencer un master “plus tard” ou “peut-être” se voyaient poser la question “Quand allez-vous commencer un master?”. Les étudiants qui répondaient “au prochain semestre” ont été considérés comme des personnes faisant “une pause”. Or, avant le lancement de la deuxième vague d’interrogations (i.e. en juin 2013), l’ambiguïté de cette réponse a été soulevée. En effet, un étudiant sur le point de commencer ses études quelques semaines après l’enquête (à un moment où il est encore en vacances) risque fort de répondre non pas “j’ai déjà commencé” (ce qui n’est en effet pas le cas), mais plutôt “je commencerai au prochain semestre”. Il a donc été décidé de modifier le questionnaire envoyé en août et octobre afin que ces étudiants soient traités comme des cas de continuation directe.
>>> Tableau 3: continuation directe, pause ou arrêt par programme d’études
(les taux sont indiqués en %)
programme_etudes | nb_direct | nb_pause | nb_arret | nb_indecis | taux_direct | taux_pause | taux_arret | taux_indecis |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
total | 812 | 138 | 63 | 25 | 78.2 | 13.3 | 6.1 | 2.4 |
Droit | 80 | 8 | 0 | 1 | 89.9 | 9.0 | 0.0 | 1.1 |
Médecine | 109 | 0 | 0 | 0 | 100.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 |
Théologie | 1 | 0 | 0 | 0 | 100.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 |
Science politique | 63 | 16 | 9 | 3 | 69.2 | 17.6 | 9.9 | 3.3 |
Sciences des religions | 2 | 0 | 0 | 0 | 100.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 |
Sciences sociales | 29 | 7 | 3 | 3 | 69.0 | 16.7 | 7.1 | 7.1 |
Lettres | 157 | 23 | 14 | 7 | 78.1 | 11.4 | 7.0 | 3.5 |
Biologie | 68 | 7 | 6 | 0 | 84.0 | 8.6 | 7.4 | 0.0 |
Géosciences et env. | 16 | 7 | 3 | 0 | 61.5 | 26.9 | 11.5 | 0.0 |
Management | 103 | 42 | 15 | 6 | 62.0 | 25.3 | 9.0 | 3.6 |
Psychologie | 93 | 4 | 3 | 1 | 92.1 | 4.0 | 3.0 | 1.0 |
Science forensique | 18 | 1 | 2 | 0 | 85.7 | 4.8 | 9.5 | 0.0 |
Sciences du sport et de l’éducation physique | 33 | 6 | 5 | 0 | 75.0 | 13.6 | 11.4 | 0.0 |
Economie politique | 40 | 17 | 3 | 4 | 62.5 | 26.6 | 4.7 | 6.2 |
Si l’on considère l’ensemble des étudiants, on constate qu’ils sont plus de trois quarts à commencer un master directement après l’obtention de leur bachelor. Le nombre de personnes qui arrêtent à ce moment est relativement bas, puisqu’à peine plus de 5% des gradués ne continuent pas au niveau master. Ils sont 14% à annoncer prendre un temps de pause entre le bachelor et le master.
On peut noter quelques particularités propres à certains programmes d’études. Les étudiants en médecine continuent tous directement en master, ce qui s’explique par la structure de leurs études et qui apparait également dans les motifs évoqués par les étudiants interrogés (cf. 2.2. ci-dessous). En effet, comme précisé par certains d’entre eux “un bachelor en médecine ne sert à rien”. A l’inverse, d’autre programmes ont un taux de continuation directe quelque peu en-dessous de la moyenne UNIL. Il s’agit notamment des Géosciences et environnement, du Management et de l’Economie politique. Les taux d’arrêt les plus élevés (un peu plus de 11%) se retrouvent en Géosciences et environnement ainsi qu’en Sciences du sport et de l’éducation.
Il a également été demandé aux étudiants pour quelle(s) raison(s) ils avaient décidé de continuer ou au contraire d’arrêter leurs études. Une liste d’affirmations a été présentée aux étudiants ayant déclaré faire une pause ou arrêter leurs études. Ils ont dû, pour chaque proposition, décider si celle-ci correspondait à leur situation. Les réponses récoltées sont donc de la forme “Oui/Non” pour chaque motif évoqué.
Les personnes qui le souhaitaient pouvaient également ajouter un motif supplémentaire en choisissant l’option “autre”. Lors de l’analyse, ces réponses libres ont pu, en partie, être rattachées à des catégories existantes. Dans le cas des motifs de “pause”, cinq réponses libres ont pu être ajoutées à la catégorie “travail”. L’énoncé proposé était “Travailler dans le domaine étudié”; nous avons donc généralisé celui-ci à “travailler”, afin de pouvoir y ajouter les réponses mentionnées ci-avant. Une nouvelle catégorie, contant 32 étudiants, a pu être créée à partir des motifs “autre”. Elle comprend les étudiants ayant évoqué le service civil ou militaire comme raison de pause. Treize motifs “autre” n’ont pas pu être rattachés à une catégorie existante. Concernant les motifs d’arrêt, une réponse libre a pu être ajoutée à l’énoncé “J’ai commencé ou prévois de commencer un nouveau bachelor”. Il reste néanmoins quatorze réponses “autre”. Parmi celles-ci, divers motifs sont évoqués, dont l’envie d’une formation plus concrète/pratique (deux étudiants) ou l’impression qu’un master n’apporterait rien de plus que le bachelor (deux étudiants). Certaines raisons d’arrêt des études évoquées sont similaires aux motifs de pause: service militaire ou civil (quatre étudiants), année sabatique, travail, séjour linguistique (un étudiant pour chaque catégorie).
La question posée aux étudiants ayant annoncé continuer leurs études en master était présentée de manière quelque peu différente. En effet, pour une série de motifs donnés, ils devaient décider si ceux-ci avaient eu “peu d’influence”, “peu d’importance”, avaient été “importants” ou “déterminants”. L’option “ne s’applique pas” était également proposée. Les réponses récoltées sont donc de la forme “peu d’influence/…/ne s’applique pas” pour chaque motif proposé. Lors de l’enquête téléphonique, les enquêteurs ont noté une certaine difficulté à répondre de manière aussi “précise” à de telles propositions (en effet, la nuance entre “important” et “déterminant” semble relativement subjective) ainsi qu’une certaine incertitude quant à l’usage de la réponse “ne s’applique pas”. Suite à cela, et afin également d’harmoniser les résultats avec ceux des motifs de pause et d’arrêt, il a été décidé d’agréger les réponses “important” et “déterminant” et de les traiter comme un “oui”.
Une question supplémentaire permettait, si souhaité, d’ajouter un motif autre que ceux proposés. Parmi ces réponses libres, il est à noter que 33 étudiants ont insisté sur le fait que, dans le cadre d’études de médecine, il est obligatoire de faire un master et que la question de continuation des études ne se pose donc même pas. La réponse de ces étudiants au motif “Le diplôme de bachelor n’est pas suffisant pour trouver un travail correspondant à mes aspirations” aurait donc logiquement dû être “déterminant”. Or ce n’était nullement le cas. En effet, une personne avait répondu “pas d’influence”, deux “important” et sept “ne s’applique pas”. Leurs réponses ont donc été recodées en “déterminant”. Cette grande variété de réponses illustre bien le problème évoqué plus haut face à un tel choix de réponse.
Les autres réponses libres récoltées ont été traitées comme un complément d’information, et n’ont par conséquent pas été prises en compte dans le graphique présenté ci-après. On peut cependant relever l’envie “d’aller plus loin/jusqu’au bout” ou de “se spécialiser” (une petite dizaine des personnes). Ce qui ressort également, et majoritairement, de ces réponses est que le master est globalement perçu comme une suite logique du bachelor, que ce soit par obligation, par intérêt ou pour avoir ensuite accès à un meilleur poste de travail.
Remarque: Si cette enquête est reconduite, il semble nécessaire d’harmoniser le questionnaire afin d’avoir un même type de question-réponse pour des éléments “semblables” (ici, des motifs de continuation ou d’arrêt). Comme évoqué plus haut, la formule “peu d’influence/…/ne s’applique pas” ne semble pas forcément la plus optimale, et ceci pour deux raisons. Premièrement, les nuances proposées sont trop subtiles pour être “bien” comprises et évaluées par les répondants. Une réponse de type “Non/Plutôt non/Plutôt oui/Oui” serait donc plus “fiable” et moins sujette à interprétation. Deuxièmement, la proposition “ne s’applique pas” a été, comme mentionné ci-dessus, quelque peu sujette à discussion et plusieurs personnes interrogées par téléphone ont eu du mal à décider s’il était plus pertinent de choisir “pas d’influence” ou “ne s’applique pas”.
Les motifs de continuation, de pause et d’arrêt sont présentés dans les graphiques ci-dessous. Le motif de continuation le plus fréquemment évoqué est le fait que l’étudiant considère son diplôme de bachelor insuffisant pour trouver un travail “correspondant à [s]es aspirations”. Vient ensuite l’intérêt porté par les étudiants pour une spécialisation proposée en master. Les étudiants annonçant faire une pause mentionnent quant à eux principalement le désir de faire un stage ou une formation courte. L’envie d’améliorer ses compétences linguistiques avant de commencer un master est également évoquée à de nombreuses reprises. Quant aux étudiants qui arrêtent leurs études, la majorité indique avoir commencé un travail ou un stage. A noter également que personne n’a indiqué avoir dû arrêter ses études pour motif de santé ou familial.
>>> Graphique 3: motifs de continuation directe des études
Légende:
bachelor Le diplôme de bachelor n’est pas suffisant pour trouver un travail correspondant à mes aspirations
specialisation La spécialisation proposée en master m’intéresse particulièrement
orientation Je ne sais pas encore quelle orientation professionnelle je vais choisir
carriere_acad Je veux faire une carrière accadémique
contexte_eco Le contexte économique est mauvais pour chercher du travail maintenant
>>> Graphique 4: motifs de pause (interruption des études)
Légende:
stage Faire un stage/une formation courte
langue Améliorer mes compétences linguistiques
travail Travailler (dans le domaine étudié ou autre)
voyage Faire un grand voyage
armee_service Faire mon service civil ou militaire
se_ressourcer Me ressourcer
famille M’occuper de ma famille
prealable Obtenir les crédits nécessaires pour entrer au master
>>> Graphique 5: motifs d’arrêt des études
Légende:
travail J’ai commencé un travail/un stage
bachelor J’ai commencé ou prévois de commencer un nouveau bachelor
formation J’ai commencé ou prévois de commencer une autre formation (ni un bachelor ni un master)
financier Je ne peux financièrement pas me permettre de continuer des études
pas_interet Je ne voulais pas continuer mes études à l’UNIL et aucune autre haute école ne propose un master qui m’intéresse
prealable Je devais faire un préalable avant de pouvoir entrer en master
Dans les précédentes enquêtes BAMA (2007 et 2008), la mobilité thématique est définie comme un “changement de domaine d’études entre le bachelor et le master”. Un étudiant est donc considéré en mobilité thématique lorsque la branche étudiée en master est différente de celle du bachelor.
En 2008, vingt-quatre domaines d’études avaient été retenus pour le calcul du taux de mobilité thématique. En 2010, les analyses de la mobilité thématique n’ont pas été présentées. Dans le questionnaire 2013, il a été demandé aux étudiants qui venaient de terminer leur bachelor dans quel domaine ils allaient ou pensaient poursuivre leurs études. Une liste de douze choix leur était proposée, ce qui nous a donc obligés à calculer le taux de mobilité thématique en fonction de ces domaines et non sur la base des vingt-quatre retenus en 2008.
Remarque: Il faut garder en tête que le taux de mobilité thématique est difficile à calculer, notamment à cause du grand nombre de branches/domaines d’études proposés, ce qui nous oblige à les regrouper, de manière parfois discutable. La classification retenue pour 2013 est relativement grossière, et surtout beaucoup moins fine que celle de 2008. Il apparaît donc que les taux obtenus cette année ne pourront pas être comparés à ceux de 2008. En effet, il nous était impossible, lors de l’analyse, de revenir à un niveau d’agrégation plus fin que celui déterminé lors de l’élaboration du questionnaire au commencement de l’enquête.
Méthodologie: Il est ici nécessaire d’expliquer de quelle manière le taux de mobilité thématique a été calculé et, surtout, comment les domaines d’études de bachelor et master de chaque étudiant ont pu être identifiés. Pour la branche de bachelor, cela fut relativement “aisé”, car, les étudiants du volet 1 ayant tous effectué leurs études de bachelor à l’UNIL, nous possédions l’indication de la branche SIUS (ou des branches) étudiée(s). Une correspondance a été établie entre les branches SIUS et les domaines d’études retenus pour BAMA 2013. Celle-ci est reproduite dans les annexes (C). A noter encore que certains étudiants suivent plusieurs branches différentes (notamment en Lettres) et que celles-ci ne font pas forcément partie du même domaine d’études. Dans ce cas, une seule branche a été retenue: celle définie comme principale. Un étudiant en Lettres qui est inscrit en Histoire, Géographie et Français se verra donc rattaché au domaine “Sciences historiques et culturelles” (9) et les deux autres branches étudiées seront simplement ignorées. S’il continue avec un master en Français (domaine “Langues et littératures”, 5) il sera donc comptabilisé comme un étudiant en mobilité thématique… ce qui n’est pas tout à fait exact.
La branche de master a été un peu plus complexe à déterminer, car nous avons dû faire face à différents cas de figure. Nous avions premièrement un certain nombre d’étudiants qui sont toujours à l’UNIL (en master). Nous avions donc accès à leur branche SIUS, qui a été recodée selon le même principe que pour le bachelor. Lorsque cette information n’était pas disponible (i.e. lorsque l’étudiant n’était pas inscrit en master à Lausanne), nous possédions parfois la réponse donnée par l’étudiant (question “Merci d’indiquer la branche du master choisi”). Cependant, un relativement grand nombre d’étudiants a répondu “autre” à cette question, ce qui nous a donc obligé à recoder presque individuellement et manuellement chacune des réponses données.
>>> Tableau 4: mobilité thématique par domaine d’études
Légende:
1 = Droit, criminologie
2 = Formation des enseignant(e)s, pédagogie spécialisée, sciences de l’éducation
3 = Informatique
4 = Ingénierie, architecture
5 = Langues et littératures, communication
6 = Mathématiques et sciences naturelles
7 = Médecine, sciences pharmaceutiques, santé
8 = Sciences économiques, sciences politiques
9 = Sciences historiques et culturelles
10 = Sciences sociales, travail social
11 = Sport et sciences du mouvement
12 = Théologie, sciences des religions
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | nb | taux (en %) | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 103.0 | 0 | 0 | 0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 1.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0 | 104 | 1.0 |
2 | 0.0 | 0 | 0 | 0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0 | 0 | NaN |
3 | 0.0 | 0 | 0 | 0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0 | 0 | NaN |
4 | 0.0 | 0 | 0 | 0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0 | 0 | NaN |
5 | 1.0 | 6 | 1 | 0 | 65.0 | 1.0 | 0.0 | 3.0 | 14.0 | 3.0 | 0.0 | 3 | 97 | 33.0 |
6 | 0.0 | 0 | 0 | 0 | 0.0 | 96.0 | 1.0 | 1.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0 | 98 | 2.0 |
7 | 0.0 | 0 | 0 | 0 | 0.0 | 0.0 | 109.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0 | 109 | 0.0 |
8 | 12.0 | 0 | 10 | 0 | 2.0 | 1.0 | 0.0 | 237.0 | 0.0 | 9.0 | 2.0 | 0 | 273 | 13.2 |
9 | 0.0 | 0 | 0 | 0 | 17.0 | 4.0 | 0.0 | 5.0 | 48.0 | 1.0 | 0.0 | 0 | 75 | 36.0 |
10 | 17.0 | 2 | 0 | 0 | 1.0 | 0.0 | 2.0 | 15.0 | 0.0 | 93.0 | 1.0 | 0 | 131 | 29.0 |
11 | 0.0 | 4 | 0 | 0 | 1.0 | 1.0 | 0.0 | 1.0 | 0.0 | 1.0 | 31.0 | 0 | 39 | 20.5 |
12 | 0.0 | 0 | 0 | 0 | 1.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 3 | 4 | 25.0 |
nb | 133.0 | 12 | 11 | 0 | 87.0 | 103.0 | 112.0 | 263.0 | 62.0 | 107.0 | 34.0 | 6 | 930 | 0.0 |
taux (en %) | 22.6 | 100 | 100 | NaN | 25.3 | 6.8 | 2.7 | 9.9 | 22.6 | 13.1 | 8.8 | 50 | 0 | 0.0 |
Les domaines présentés en ligne sont ceux des études de bachelor alors que les domaines de master se trouvent en colonne. Les taux présentés dans la dernière colonne du tableau correspondent donc à la proportion d’étudiants qui ont “quitté” leur domaine d’études du bachelor pour en choisir un autre en master. A l’inverse, les taux de la dernière ligne du tableau représentent la proportion d’étudiants qui “arrivent” dans un certain domaine pour leurs études de master (i.e. qu’ils ont obtenu leur bachelor dans un autre domaine).
Les éléments diagonaux correspondent aux étudiants qui ne changent pas de domaine d’études entre le bachelor et le master. On constate que ces derniers sont largement majoritaires. En effet, si l’on fait la somme des stayers on arrive à 785 personnes. Les movers sont donc seulement 145 (930-785) et le taux de mobilité thématique global est donc d’environ 16% (145/930).
Si l’on se penche sur les taux de mobilité par domaine d’études, on constate une certaine mobilité entre “Langues et littératures, communication” et “Sciences historiques et culturelles” ainsi qu’entre “Sciences sociales, travail social”, “Sciences économiques, sciences politiques” et “Droit”. Ces taux élevés ne sont pas particulièrement surprenants. Le premier cas s’explique probablement par la particularité du parcours des étudiants de la Faculté des Lettres. En effet, cette faculté propose des branches entrant dans les “catégories” 5 et 9 et il est donc fréquent que des personnes étudient dans deux domaines différents (cf. également le paragraphe ci-dessus sur la méthodologie). Quant à la mobilité entre Droit, Economie, Politique et Social, il faut rappeler que la faculté de SSP regroupe des branches de sciences sociales et de sciences politiques.
La mobilité géographique fait référence au séjour dans une autre HE à l’intérieur d’un cursus ou au changement de HE entre le bachelor et le master. L’adjectif vertical est employé pour définir la mobilité géographique entre le bachelor et le master – i.e. entre des niveaux d’études différents. A l’inverse, on utilise le terme horizontal pour parler de mobilité géographique au sein d’un même niveau d’études (par exemple une année de bachelor passée à l’étranger). L’enquête BAMA ne s’intéresse qu’à la mobilité verticale. La mobilité géographique doit donc être comprise, dans le cadre de ce rapport, comme un changement de Haute Ecole entre le bachelor et le master. Pour les étudiants du volet 1, il s’agit d’un départ de l’UNIL pour une autre HE (d’où l’appellation “out”).
Remarques: En 2007, 2008 et 2010, le taux de mobilité OUT avait été calculé uniquement sur les cas de continuation directe. Pour BAMA 2013, nous avons également considéré les étudiants qui ont annoncé faire une pause et avaient déjà prévu où ils allaient poursuivre leurs études. Les résultats sont présentés dans le tableau ci-après.
Afin de permettre une comparaison entre les taux de mobilité OUT des années précédentes et ceux de 2013, les calculs ont également été faits en ne considérant que les étudiants en continuation directe. Le tableau des résultats a été placé dans les annexes (B). A noter cependant que, précédemment, il a été indiqué que 812 étudiants étaient dans un cas de continuation directe. Or, dans le tableau pré-cité on ne compte que 808 étudiants. Ceci est dû à deux choses, liées au problème déjà évoqué de la modification du questionnaire entre la première interrogation (février) et les suivantes. Les quatre étudiants “manquants” dans le tableau du taux de mobilité thématique out pour les cas de continuation directe sont des personnes qui ont répondu en février (donc avec la première version du questionnaire) et ont annoncé commencer un master “au semestre prochain”. Cette réponse a été comprise, dans le questionnaire, comme une indication de “pause”. Les répondants ont donc dû répondre à la question “Savez-vous déjà dans quel master vous allez vous inscrire?” et trois d’entre eux ont ainsi pu indiquer qu’ils ne le savaient pas encore. Nous n’avons donc aucune indication de la HE ou UNIL dans laquelle ils vont étudier. La quatrième personne a quant à elle annoncé être encore “indécise”. Etant donné qu’elle était l’unique dans son cas, elle n’est pas représentée dans le tableau.
Une distinction a été faite entre les cas de mobilité OUT en Suisse et à l’étranger. 19% des étudiants quittent l’UNIL pour aller étudier dans une autre Université ou HE en Suisse, alors que seulement 5% annoncent commencer leur master à l’étranger. Trois quarts des étudiants restent à Lausanne pour leur master. Si l’on ne prend en compte que les cas de continuation directe, les taux de mobilité OUT Suisse et étranger sont légèrement plus bas (respectivement 18% et 3.5%). La proportions d’étudiants qui restent à l’UNIL augmente elle de 4 points (de 75% à 79%).
>>> Tableau 5: mobilité géographique out (continuations directes et pauses)
(Les taux sont indiqués en %)
Légende:
unil = étudiants qui continuent leurs études à l’UNIL
out_ch = étudiants qui changent d’Université/Haute Ecole pour leur master, mais en restant en Suisse
out_etr = étudiants qui partent à l’étranger pour leur master
indecis = étudiants qui, au moment de l’enquête, ne savaient pas encore où ils allaient s’inscrire pour leur master
programme_etudes | nb_unil | nb_out_ch | nb_out_etr | nb_indecis | nb_out | taux_unil | taux_out_ch | taux_out_etr | taux_indecis | taux_out |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
total | 673 | 171 | 46 | 11 | 217 | 74.7 | 19.0 | 5.1 | 0 | 24.1 |
Droit | 78 | 8 | 0 | 0 | 8 | 90.7 | 9.3 | 0.0 | 0 | 9.3 |
Médecine | 103 | 4 | 2 | 0 | 6 | 94.5 | 3.7 | 1.8 | 0 | 5.5 |
Théologie | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 100.0 | 0.0 | 0.0 | 0 | 0.0 |
Science politique | 37 | 28 | 7 | 1 | 35 | 50.7 | 38.4 | 9.6 | 0 | 47.9 |
Sciences des religions | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 100.0 | 0.0 | 0.0 | 0 | 0.0 |
Sciences sociales | 18 | 12 | 1 | 1 | 13 | 56.2 | 37.5 | 3.1 | 0 | 40.6 |
Lettres | 119 | 44 | 9 | 3 | 53 | 68.0 | 25.1 | 5.1 | 0 | 30.3 |
Biologie | 63 | 5 | 4 | 1 | 9 | 86.3 | 6.8 | 5.5 | 0 | 12.3 |
Géosciences et env. | 13 | 5 | 2 | 0 | 7 | 65.0 | 25.0 | 10.0 | 0 | 35.0 |
Management | 99 | 11 | 14 | 3 | 25 | 78.0 | 8.7 | 11.0 | 0 | 19.7 |
Psychologie | 63 | 32 | 0 | 0 | 32 | 66.3 | 33.7 | 0.0 | 0 | 33.7 |
Science forensique | 19 | 0 | 0 | 0 | 0 | 100.0 | 0.0 | 0.0 | 0 | 0.0 |
Sciences du sport et de l’éducation physique | 29 | 7 | 2 | 0 | 9 | 76.3 | 18.4 | 5.3 | 0 | 23.7 |
Economie politique | 29 | 15 | 5 | 2 | 20 | 56.9 | 29.4 | 9.8 | 0 | 39.2 |
Les destinations de mobilité OUT ainsi que les raisons qui ont motivé les étudiants à changer ou non de HE/Uni entre le bachelor et le master sont présentées ci-après. Les résultats ont été calculés pour les cas de continuation directe et indirecte (i.e. de pause).
Les destinations des étudiants en mobilité OUT sont représentées dans les graphiques ci-dessous. Le pays de destination le plus cité est le Royaume-Uni, suivi de la France. La destination “Canada-USA” a été ajoutée suite aux réponses libres données par les étudiants qui ne voyaient pas leur pays de destination dans la liste qui leur était proposée. Les quatre réponses “autre” restantes correspondent à “Australie/ Nouvelle-Zélande”, “Suède, Norvège”, “Plusieurs pays dont la Suisse aussi (HEC)” et un dernier étudiant qui souhaite faire son master hors de la Suisse mais, au moment où il a été interrogé, ne savait pas encore où.
>>> Graphique 6: pays de destination des étudiants en mobilité OUT (étranger)
Pour les étudiants qui restent en Suisse, on peut noter que les deux destinations principales sont l’Université de Neuchâtel et celle de Genève. Autrement dit, plus de la moitié des 171 étudiants en mobilité OUT Suisse restent dans la même région linguistique. Les Universités de Fribourg, Saint-Gall et Zürich attirent également un certain nombre d’étudiants. A noter aussi que la catégorie “HEP” regroupe toutes les Hautes Ecoles Pédagogiques de Suisse et ne donne donc pas vraiment d’information quant à la destination géographique des étudiants. Parmi les réponses “autre”, sont cités l’IDHEAP et un master en école privée.
>>> Graphique 7: Universités et HE de destination des étudiants en mobilité OUT (Suisse)