Cette enquête, menée auprès de la communauté de l'UNIL de novembre 2014 à janvier 2015, révèle les principaux résultats suivants :
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Le travail de « care » ne se rapporte pas seulement aux enfants : 10% des membres de la communauté universitaire aident régulièrement et bénévolement des personnes âgées, malades ou handicapées, le plus souvent membres de leur famille.
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La parentalité ne concerne qu'une partie restreinte de la communauté de l'UNIL dans son ensemble : 16% vivent avec un ou des enfants mineurs. En revanche, c'est le cas de 65% des 35-44 ans. Et la parentalité a de fortes implications au quotidien, notamment sur le plan de l'organisation et du financement de la garde d'enfants d'âge préscolaire.
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Pour une partie des femmes, la carrière universitaire se fait au détriment de la construction familiale. De manière plus générale, la difficulté de concilier vie privée et travail ou études est ressentie de manière accrue par les femmes de 35 à 44 ans, les parents et le personnel académique non stabilisé. Comme le montre une analyse complémentaire, la vulnérabilité liée à l'instabilité professionnelle affecte la conciliation de manière similaire pour tout le personnel non stabilisé (professeur·e·s/MER instables comme chargé·e·s de cours/MA/postdocs).
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Si les parents ont une connaissance variable des différentes offres proposées par l'UNIL, celles et ceux qui ont pu en profiter sont, en moyenne, très satisfait-e-s. Les parents appellent notamment de leurs voeux le développement des crèches et des activités pour enfants durant les vacances scolaires.
Sur la base de ces résultats, une série de recommandations ont été formulées par le Bureau de l'égalité et approuvées par la Direction.