Deux nouveaux projets coordonnés par le Prof. Jan Roelof van der Meer, directeur du Département de microbiologie fondamentale (DMF) de l'UNIL, cibleront le développement de biosenseurs pour mesurer des composants toxiques dans les systèmes aquatiques.
Les biosenseurs représentent des alternatives intéressantes pour la chimie analytique, car ils sont faciles à miniaturiser et bon marchés. Les biosenseurs consistent en une combinaison de biomolécules ou microorganismes vivants avec des détecteurs dans un petit appareil électronique.
Le premier projet "BRAAVOO", dont la rencontre "Kickoff" se déroulera les 12 et 13 décembre 2013 à Lausanne, est financé par le programme européen FP7 "The Ocean of Tomorrow". Il réunit des chercheurs académiques avec des entreprises dans le but de construire des systèmes automatisés basés sur des biosenseurs capables de mesurer des composants toxiques dans la mer.
L'objectif du deuxième projet "Envirobot" est d'équipper des robots aquatiques avec un "nez" biologique, lequel doit permettre au robot de détecter des sources de pollution. Le nez consiste en des microorganismes vivants (bactéries, Daphnia ou oeufs de Xenopus), qui transmettent leur perception au système électrique du robot. "Envirobot" est financé par le programme Suisse NanoTera et réunit des chercheurs de l'UNIL, l'EPFL, des HES-SO et de l'Eawag à Dübendorf.