SystemsX.ch et le FNS ont approuvé onze nouveaux projets de recherche dans le domaine de la biologie des systèmes. L'un d'eux, baptisé MicroScapesX, réunit cinq équipes de recherche au sein de l'UNIL, l'EPFL, l'EPFZ et du CHUV et sera dirigé par le Prof. Jan Roelof van der Meer, directeur du Département de microbiologie fondamentale de l'UNIL.
24 millions de francs octroyés
En tout, 31 propositions de projets impliquant 146 groupes de recherche issus des hautes écoles et institutions de recherche suisses ont soumis leur proposition. Un quart des chefs de groupe travaille dans une faculté de médecine. 24,6 millions de francs en tout seront octroyés aux onze projets interdisciplinaires sélectionnés, dont plus de la moitié aborde des questions relatives au cancer et aux maladies infectieuses.
MicroScapesX
Alors que des microorganismes se trouvent dans de nombreuses communautés multi-espèces, on ne sait que peu de choses sur les principes fondamentaux qui dirigent et déterminent la formation des assemblages. Baptisé MicroScapesX, un nouveau projet dirigé par le Prof. van der Meer du Département de microbiologie fondamentale de l'UNIL et financé dans le cadre du programme SystemsX.ch aura pour but de découvrir ces règles et, si possible, de les appliquer pour construire et maintenir des communautés bien définies.
Les équipes du Prof. Hatzimanikatis (EPFL) et du Prof. Or (EPFZ) s'intéresseront à la question de la modélisation de la formation des assemblages bactériens sur des surfaces biotiques et abiotiques à partir de cellules individuelles, leur position de départ, leur capacités métaboliques, leurs interactions et la disposition de facteurs de croissance. Les groupes de recherche du Dr Johnson (EPFZ) et du Prof. van der Meer (UNIL) étudieront pour leur part la colonisation des surfaces par des microbes. Deux problématiques seront ensuite abordées pour tester les modèles envisagés. Dans un cas, le groupe du Dr Yok-Ai Que, MER1 au Service de médecine intensive adulte du CHUV, étudiera des méthodes permettant de limiter l'invasion de peaux artificielles par des bactéries opportunistes. Le deuxième cas, investigué par le groupe du Prof. van der Meer, consistera en une évalutation des sols contaminés et des efforts déployés afin de recoloniser les écosystèmes microbiens perturbés.