Romano Regazzi, professeur ordinaire au Département des neurosciences fondamentales de l'UNIL, voit son projet désigné comme "le meilleur projet de recherche fondamentale" par la Fondation Francophone pour la Recherche sur le Diabète (FFRD). 300'000.- euros sur trois ans lui seront alloués.
Le projet intitulé «Rôle des longs ARN non-codants et des ARN circulaires dans la détermination du phénotype de la cellule Beta et le développement du diabète» a été retenu comme meilleur projet de recherche fondamentale avec un budget de 300'000.- euros, s'échelonnant sur trois ans.
Identifier de nouvelles cibles thérapeutiques pour le diabète sucré
Le projet de recherche fondamentale soutenu cette année vise à faciliter l'identification de nouvelles cibles thérapeutiques afin de prévenir ou traiter les différentes formes de diabète sucré. Il concerne le rôle de certains ARNs (acides ribonucléiques) non-codants dans la fonction de la cellule bêta. Les recherches menées au cours des dernières décennies ont en effet démontré que le dysfonctionnement et la perte des cellules bêta sont dus à d'importants changements d'expression génique. Jusqu'à ce jour, l'étude des modifications de l'expression génique s'est concentrée sur les gènes codants pour des protéines. Cependant, l'analyse systématique des transcrits présents dans les cellules a récemment révélé que le génome humain génère une quantité importante d'ARN qui ne codent pas pour des protéines mais qui joueraient un rôle dans la régulation des fonctions cellulaires.
"Les expériences menées dans le cadre de ce projet permettront de mieux comprendre les mécanismes moléculaires qui régissent l'acquisition du phénotype de la cellule bêta et ceux qui causent leur dysfonctionnement dans les phases précoces du diabète de type 1 et dans le diabète de type", souligne le Prof. Regazzi.