Current projects

Swiss Direct Democracy in the 21st Century (SDD-21)

Requérant principal : Prof. Daniel Kübler (UZH) ;

Co-requérants : Prof. Anke Tresch (FORS/UNIL), Prof. Marc Bühlmann (UniBE), Prof. Denise Traber (UniBAS), Dr. Lionel Marquis (UNIL)

 

Durée du projet : 1er février 2023 - 31 janvier 2027

 

Le FNS (div. I) a approuvé le projet Swiss Direct Democracy in the 21st Century (SDD-21). Concrètement, il s'agit d'étudier l'influence des campagnes publicitaires et des médias numériques sur la mobilisation et la formation d'opinion des citoyennes et citoyens, ainsi que l'effet des conceptions morales individuelles et des connaissances politiques sur la décision de vote. Pour l'analyse, des données seront collectées par FORS à partir d'enquêtes représentatives en ligne, réalisées pendant la durée du projet pour chaque votation populaire fédérale. En outre, un panel à long terme sera constitué et des groupes de discussion seront organisés pour certaines votations. Des politologues de huit universités suisses (dont l’Université de Lausanne et FORS) ainsi que du Liechtenstein-Institut participent au SDD-21. Le projet ne doit pas seulement contribuer à l'intégration de la recherche sur les votations en Suisse et à sa visibilité internationale, mais aussi créer les bases pour la mise en place d'une infrastructure de recherche à long terme sur le comportement de vote.

 

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The Rise of Negative Voting

Project funded by an Eccellenza Professorial Fellowship of the Swiss National Science Foundation (2020-2024)

Applicant : Diego Garzia
Collaborators : Frederico Ferreira Da Silva
Funding : FNS

Comparative analyses describe a long-term trend showing increasing distrust in political parties and party leaders across the Western world. This appears to be driven by the voters’ tendency to emotionally distance themselves from the party they support while increasingly disliking parties and candidates they do not support. Early literature repeatedly referred to negativity biases in voters’ choice—voters can cast a ballot “against” rather than “for” candidates. However, this claim has only very seldom been tested empirically outside the United States. This project’s major aim is to offer a comprehensive (comparative and longitudinal) assessment of the drivers of negative voting, its impact on individual-level patterns of electoral behavior, and consider about the possible implications for democratic politics.

The theoretical framework departs from the intuition that an increasingly confrontational style of campaigning and political communication—and the rise of negative identifications in a context of partisan dealignment and strong political personalization—could all be driving a distinctive form of negatively-driven voting behavior. Three broad research questions emerge in this context: What are the drivers of negativity in voters’ attitudes toward parties and party leaders? What are the effects of negativity on patterns of electoral participation and party choice? Has the impact of negativity on voting behavior increased across time?

This project offers several theoretical and methodological innovations. Theoretically, it contributes to the growing literature on negative partisanship by bridging it with the relatively underdeveloped topic of negative personalization. Furthermore, it links electoral studies with political communication research by exploring the connection between negative voting and patterns of exposure to political information in old and new media. The methodological framework combines existing national election study datasets from established parliamentary democracies for longitudinal comparisons, and a novel multi-country panel dataset to address issues of comparability and reverse causality. The latter will consist of four integrated pre- and post-election surveys to be administered to nationally representative samples of French, German, Italian and Swiss voters in forthcoming national elections (2021–2023). The study questionnaires will all feature standard items from traditional survey practice and will be complemented by three batteries previously unavailable in comparative datasets, tapping in turn: (i) negative attitudes toward parties and leaders; (ii) exposure to political information channels offline and online; (iii) exposure to political information and patterns of political activity on social media.

In times of growing electoral instability, it is crucial to scrutinize the determinants of change where it occurs: at the level of individual voters. A systematic analysis of the causes and the electoral dynamics of negative voting at the micro-level will provide insights into which segments of the electorate are more prone to base their vote choices on negative considerations. Such an analysis can be a key addition to our understanding of democratic elections in times characterized by partisan dealignment, high volatility and widespread rise of populist forces across the whole continent. Therefore, the proposed research project is not only timely, but will shed much-need light on the current, rapidly changing socio-political environment.

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Projet FNS-WAVE 2022-2026

Oscar Mazzoleni, Grégoire Yerly, Emilia Meini(Université de Lausanne) & Reinhard Heinisch, Martin Dolezal, Diana Hofmann (Université de Salzbourg)

Projet FNS, Division 1 - Contrat no: 10001GL_207625- Fr. 512'197.- / 48 mois (2022-2026) // Projet FWF Autriche - Contrat no: 22/1262389 – Euro 407'172.- / 48 mois (2022-2026)

 

Populisme et conspiration dans la pandémie de COVID-19 et au-delà : Articuler les discours et les attitudes dans quatre pays européens

Ces dernières années, les partis radicaux populistes de droite (PRRP) ont connu un succès croissant dans les systèmes politiques européens, en grande partie grâce à leurs appels à limiter l'immigration et à lutter contre la mondialisation. Cependant, les PRRP se sont également adaptés à un contexte changeant en utilisant de nouvelles questions pour renforcer leur succès et reformuler leur programme. Dans une ère définie comme "post-vérité", où les croyances personnelles et les émotions sont souvent plus persuasives que les faits objectifs, on pourrait s'attendre à ce que les PRRP politisent dans leur discours des questions cruciales dans les démocraties d'aujourd'hui en utilisant des théories de la conspiration. La pandémie de COVID-19 et d'autres questions telles que l'immigration et le changement climatique constituent des terrains d'essai pertinents à cet égard, et devraient le rester à l'avenir. Le projet associera deux dimensions : (a) l'analyse du discours populiste de la droite radicale dans le contexte de la pandémie de coronavirus et au-delà, pour comprendre si et dans quelle mesure les théories du complot sont présentes dans les discours des partis et des dirigeants et comment les affirmations discursives sont construites ; (b) l'analyse des croyances et des idées conspirationnistes parmi le public et leurs déterminants, ainsi que la relation entre ces idées conspirationnistes, d'une part, et les attitudes populistes et le soutien aux partis populistes, d'autre part. Le projet se concentre sur quatre pays - la Suisse, l'Autriche, l'Italie et la France - où de tels partis sont établis de longue date et connaissent un succès particulier, mais dont la pertinence diffère dans leur système politique respectif.

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