Evelyne Marendaz, directeur, Division Espèces, Ecosystèmes et Paysages, Office Fédéral de l’Environnement, Berne, Suisse
La communauté internationale a décidé de passer de la notion de « protéger» la biodiversité à « gérer » la biodiversité dans le but d’inspirer toutes les parties prenantes à des actions de grande envergure de soutien à la biodiversité. En toile de fonds à cette évolution se trouvent la notion des services écosystémiques et la définition de leur valeur.
Pour gérer un ensemble tel que celui de la biodiversité qui va du gène aux grands écosystèmes et qui concerne une multitude d’acteurs, les règles sont les mêmes que pour d’autres domaines. Les objectifs doiven-t être définis, les actions principales et leurs règles sont décrites et les fonctions et responsabilités de chaque acteur sont connues et communiquées.
Cela sous-entend que chaque pays ou région doit mettre en évidence les défis principaux liés à sa situation propre, les objectifs pertinents et les priorités valables pour l’ensemble du territoire. Les plans de mesures visant à l’atteinte des objectifs intégreront les différents niveaux de décision et responsabilités, mais aussi les différents secteurs d’activités humaines. Seule la cohérence de ces différents niveaux et secteurs permet de gérer avec efficacité et d’atteindre les objectifs fixés avec une certaine économie de moyens.
Bibliographie (internet) :