Le Prix Christophe Pralong et le Prix Olivier Cadot ont pour but d’encourager davantage d’étudiant∙e∙s à se consacrer aux problèmes de développement dans le monde en les aidant à réaliser un projet dans un pays émergent.
Le Prix Pralong a été fondé en 2007 par Mme Sandra Pralong pour honorer la mémoire de son époux Christophe, alumni HEC et ancien Président du Comité des Etudiants HEC (1978-80). Il est décerné par l’Association Christophe Pralong.
Afin de soutenir l’action de l’association et pour honorer la mémoire du Professeur Olivier Cadot, professeur d’économie internationale et du développement (1999-2019), la Faculté des HEC et le Service des relations internationales (SRI) de l’Université de Lausanne ont constitué en 2021 un deuxième prix à décerner, sous le nom de Prix Olivier Cadot.
Doté d’un montant annuel de maximum CHF 10’000.- chacun, ces prix sont destinés à aider un·e étudiant·e ou un groupe de maximum 3 étudiant∙e∙s à réaliser un projet social, humanitaire, entrepreneurial ou académique dans un pays émergent. Le pays doit faire partie de la liste des bénéficiaires de l’aide publique au développement (APD) établie par le Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE . Le montant du Prix est destiné à couvrir tout ou une partie des frais de voyage ainsi qu’un à deux mois de séjour sur place.
Chaque projet se doit d’être bien défini en termes d’objectifs, de modalités, de suivi et de viabilité. Chaque proposition doit également montrer quel sens a le projet à la fois pour l’étudiant·e, pour les populations visées et pour la connaissance des problèmes de développement sur le terrain. Un séjour local nécessaire à sa réalisation est une des conditions clé. Le prix est ouvert sans discrimination aux étudiants de bachelor, de master ou de doctorat des universités suivantes : UNIL, EPFL, UNIGE, IHEID, UNIFR et UNINE
Les projets sont évalués sur la base des critères suivants : pertinence et faisabilité du projet en adéquation avec le budget et autres contraintes, définition des objectifs et des modalités, durabilité des résultats souhaités et nécessité d’un séjour dans le pays concerné.
A ce jour, le Prix Pralong a financé des projets portant sur un moulin à céréales pour une école villageoise au Niger, une halle de traitement de plantes médicinales au Vietnam, un programme d’aide à Madagascar, une campagne de levée de fonds pour un dispensaire, une étude de faisabilité pour la micro-irrigation au Niger ainsi que un atelier de couture d’habits prêt à porter pour l’export en Côte d’Ivoire.
Vous trouverez en bas de page, les projets des derniers lauréats.
Les inscriptions aux Prix pralong & Cadot se terminent le 15 janvier 2025.
Le projet devra avoir lieu en été 2025 dans le pays concerné.
Le Prix Pralong est ouvert aux étudiant∙e∙s de bachelor, master ou de doctorat de toutes les facultés de l’Université de Lausanne (UNIL), ainsi qu’aux étudiant∙e∙s des universités suivantes : EPFL, UNIGE, IHEID, UNIFR et UNINE. Au moment du dépôt de la soumission, le candidat doit donc être immatriculé dans une université de Suisse romande.
Concernant le Prix Cadot, l’étudiant∙e, ou au moins un∙e étudiant∙e dans le cas d’un groupe, doit être immatriculé∙e dans l'une des facultés de l’UNIL au moment de la soumission du projet. Un∙e chef∙fe de projet immatriculé∙e à l’UNIL sera désigné parmi les membres du groupe. Tout·e candidat·e immatriculé·e à l’UNIL sera considéré·e pour le Prix Pralong et le Prix Cadot. Tout·e candidat·e immatriculé·e hors UNIL sera considéré·e seulement pour le Prix Pralong.
Les candidats seront évalués sur la base d’une soumission écrite qu’ils auront proposée avant le délai imparti, selon les modalités expliquées dans le guide pour la soumission écrite. La décision de sélection n’est pas sujette à recours.
Note : La participation du Prix (montant maximum de 10'000.-) au financement du projet ne peut excéder le 80% du budget total. Les 20% restant proviennent de fonds extérieurs au Prix, et sont trouvés par l’étudiant∙e lui-même.
Documents à joindre dans votre dossier de candidature:
La description du projet peut s’effectuer en français ou en anglais, selon le choix de l’étudiant∙e.
Un document explicatif est à disposition afin de remplir le budget et la description détaillée.
Le dossier complet est à envoyer sous format électronique à madeleine.linard@unil.ch.
Document explicatif en français (243 Ko)
Exemple budget en français (165 Ko)
Registration form in English (111 Ko)
Explanatory document in English (249 Ko)
Example budget in English (121 Ko)
La déclaration d'engagement (64 Ko)
Nadine Hosny, lauréate du prix Cadot, doctorante en psychologie à l’UNIL en SSP
Le projet vise à étudier les aspects culturels et structurels liés au syndrome de stress post-traumatique dans les zones urbaines d'Égypte, où la prévalence de différentes formes de violence est élevée.
Le projet fait partie d'un projet de recherche plus large qui vise à améliorer les soins aux personnes qui ont été exposées à des formes répétées de violence.
Une autre étude est en cours, avec les mêmes objectifs de recherche mais qui étudie ce trouble parmi la population réfugiée en Suisse. Mener le projet en parallèle en Egypte et en Suisse permettra d'avoir deux perspectives différentes sur le même sujet dans deux contextes différents.
Fabien Dierckx, lauréat du prix Pralong, Maîtrise universitaire en études du tourisme à l’UNIL en FGSE
Le projet a pour objectif de mettre en place un système de location de motobineuse pour permettre de préparer le sol avant la mise en culture de parcelles d’agriculture vivrière c’est-à-dire inférieur à un hectare. Le public visé est celui des agriculteurs travaillant sur une petite parcelle. Ces parcelles sont souvent difficilement accessibles c'est pourquoi la motobineuse est une bonne otpion, elle doit donc être facilement transportable.
Le projet est basé sur un constat prenant en compte plusieurs aspects:
Le projet de location de motobineuse repose sur trois piliers:
Idrissou Mounpe Chare, lauréat du prix Pralong, doctorant en Sciences sociales en SSP
L’accès à l’eau potable et à l’assainissement est un défi quotidien pour les pays du Sud dont le Cameroun. L'accès des ménages à l'eau potable n’y est que de 31%, avec de fortes disparités entre zones urbaines (50,7%) et rurales (6,1%).
C’est pourquoi ce projet consiste à construire un forage à motricité humaine dans une commune rurale du Cameroun, à savoir Njimom. Njimon n'est en effet pas connectée au réseau de distribution d'eau. L'eau n'est donc pas de qualité car les sources disponibles ne sont pas potables. Les habitants doivent donc parcourir de longues distances à pied pour accéder à des sources d’eau dont la qualité n’est pas toujours garantie, ce qui entraine nombreuses conséquences néfastes sur la santé.
Ce projet répond donc à un besoin d’amélioration des conditions de vie des populations pauvres par l’accès à un produit essentiel de base qu’est l’eau. Ce projet va également améliorer l'hygiène et la salubrité chez les populations bénéficiaires pour qui la rareté de l’eau limite les mesures d’hygiène.
Aurélie Monnier & Loïc Zen-Ruffinen, Prix Pralong - 2ème année HEG Valais & 3ème année Bachelor en Biologie UNIL
En Tanzanie, la plupart des jeunes femmes des zones rurales n'ont pas les moyens d'acheter des protections hygiéniques pendant leurs menstruations. Ce qui impacte leur education (honte d’aller à l’école), leur santé (maladies, infections vaginales) et leur vie quotidienne (tabou, peur des premières règles, dérangements).
Les kits sont composés d'une trousse, de 4 serviettes en coton et de 4 petits sacs imperméables.
• 30 jeunes et 3 professeurs formés en couture, 14 jeunes femmes formées aux bases de l’entrepreneuriat - indépendance financière
• 3’000 jeunes femmes en possession de protections hygiéniques et durables – vie quotidienne améliorée
• +3’000 jeunes sensibilisés à la sexualité et aux menstruations – conscience de soi et de son corps
• +15 personnes de l’équipe de projet ont acquis connaissances (gestion de projet, formation, marketing, finances, etc.)
• 4 distributions sur 120 planifiées ont déjà vu le jour.
• environ 150 jeunes filles ont été touchées.