Le harcèlement psychologique (ou mobbing) se définit par un enchaînement de propos ou d’agissements hostiles, répétés fréquemment pendant une période assez longue, qui visent à déstabiliser, isoler, marginaliser voire exclure une ou plusieurs personnes sur leur lieu de travail ou d’études.
Le harcèlement psychologique n’est en aucun cas toléré à l’Université de Lausanne.
Exemples de harcèlement psychologique
- Critiques et dénigrements répétés et injustifiés
- Ridiculisations et humiliations
- Attribution de tâches très inférieures aux compétences, ou sciemment trop complexes
- Refus d’attribuer la moindre tâche
- Refus de contact provoquant un isolement
- Contacts et communications indésirables, sur le lieu de travail ou en dehors
- Attaques sur la vie privée
Ce qui n’est pas du harcèlement psychologique
- Les actes managériaux effectués dans le respect des procédures et sans atteinte à la personnalité de la personne concernée
- L’agression ponctuelle, le conflit
- Les contraintes professionnelles normales
- Les mauvaises conditions de travail, sans intentionnalité de nuire
- Le stress, qui peut être un indice de harcèlement mais ne constitue pas une preuve
Le cyberharcèlement consiste à tenir de manière répétée des propos menaçants, haineux, injurieux ou dégradants - que ceux-ci soient illustrés ou écrits - par le biais des technologies de la communication (réseaux sociaux, forums, sms, chats, mails), dans le but de blesser, menacer, humilier, ridiculiser ou exclure une personne.
Le cyberharcèlement peut relever tant du harcèlement psychologique que, lorsqu’il est à connotation sexuelle, du harcèlement sexuel.
Exemples de cyberharcèlement
- Insultes
- Menaces
- Propos ou plaisanteries sexistes, racistes, homophobes, etc.
- Propagation de fausses rumeurs
- Diffusion de photos ou vidéos vexantes, falsifiées ou dénudées
- Fabrication de profils truqués au contenu blessant