Vallotton François
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La Grève générale de 1918. Crises, conflits, controverses Retrouvez l'ouvrage sur Labelettres |
1936 : les Jeux olympiques dans la presse internationale. Presse, mondialisation et imaginaires médiatiques Retrouvez l'ouvrage sur Labelettres |
Scandale et histoire Retrouvez l'ouvrage sur Labelettres |
Scandale ! – Skandal ! Retrouvez l'ouvrage sur Labelettres |
Olivier Lugon et François Vallotton (dir.), Revisiter l'Expo 64. Acteurs, discours, controverses, PPUR, Lausanne, 2014.La cinquième exposition nationale suisse de Lausanne en 1964 ne s’est pas contentée de tendre un miroir au pays. Pour ses organisateurs, elle se voulait un moyen d’action destiné à transformer les mentalités, la culture et les formes de communication en Suisse. Un médium à part entière, inscrit dans un paysage médiatique reconfiguré, et un moment d’interaction dynamique entre des milieux, des intérêts et des points de vue très divers. Ce livre illustre le bouillonnement, ainsi que le champ de tensions, qu’a constitué l’Expo 64, en mettant en lumière des acteurs méconnus, des projets rejetés, des controverses oubliées et les multiples répercussions de l’exposition sur le territoire, la politique, l’économie, les arts et les médias. Une approche pluridisciplinaire et une iconographie largement inédite, qui invitent le lecteur à revisiter cet événement majeur de la culture helvétique et de l’histoire des expositions au XXe siècle. |
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François Vallotton, Les batailles du livre. L'édition romande, de l'âge d'or à l'ère numérique, PPUR, Lausanne, 2014.Le livre est au centre de multiples débats. Le peuple suisse a refusé par référendum une réglementation de son prix. Les diffuseurs sont accusés par la Commission de la concurrence de pratiques cartellaires. La librairie indépendante est menacée par la vente en ligne. L’avènement du numérique bouleverse notre rapport au livre et aux contenus, et fait apparaître de nouveaux acteurs. Pour autant ce territoire situé au carrefour interculturel de l'Europe a aussi connu ses riches heures et de grandes entreprises éditoriales y ont vu le jour, qui ont essaimé largement au-delà de ses frontières. De ce monde en ébullition et souvent méconnu des lecteurs que nous sommes, de ses multiples enjeux aussi, François Vallotton dresse un portrait clair et vivant qui témoigne de la place intime et essentielle que le livre occupe dans la société. |
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Alain Clavien, Claude Hauser, François Vallotton (dir.), Théâtre et scènes politiques. Histoire du spectacle en Suisse et en France aux XIXe et XXe siècles, Antipodes, Lausanne, 2014.
Les relations entre scène théâtrale et critique sociale s’inscrivent dans une actualité qui touche aussi bien le contexte historiographique, politique que scénographique contemporain. |
Christian Delporte et François Vallotton (dir.), Journalisme et relations internationales, Relations internationales, n°153, PUF, Paris, printemps 2013.L’objectif de ce dossier est d’inciter au décloisonnement des regards, de réfléchir davantage en termes d’échelles et de circulation de l’information, et de contribuer à une histoire des médias résolument tournée vers le comparatisme international. Les articles qui composent ce dossier posent alors certains jalons pour une histoire de la presse et des médias, non exclusivement considérés comme sources ou canaux d’information, mais aussi comme acteurs à part entière des relations diplomatiques et des relations culturelles internationales. Largement tributaires des grands rapports de force géopolitiques ainsi que de ses relations étroites avec le champ politique et économique, ils sont des vecteurs, toujours plus nombreux, toujours plus divers, de la circulation de l’information, et partant des phénomènes d’acculturation et d’autonomisation qui caractérisent les échanges politiques d’une part, intellectuels et culturels de l’autre.
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Claire Clivaz, Jérôme Meizoz, François Vallotton, Joseph Verheyden et Benjamin Bertho (dir.), Lire demain. Des manuscrits antiques à l’ère digitale, PPUR, Lausanne, 2012.Des chercheurs de différents horizons réfléchissent à la transformation en cours des supports scientifiques et de leurs techniques de recherche. Plus généralement, ils envisagent les modes de lecture/écriture émergents, liés à l’évolution de l’internet et aux technologies de lecture digitale. Cet ouvrage propose un tour d’horizon de l’histoire de la lecture et des littératies, c’est- à-dire des diverses formes du «savoir-lire», ainsi qu’une large réflexion épistémologique sur les nouvelles formes de communication savante engendrées par la révolution de la dématérialisation de la lecture. Une version ebook propose une publication élargie, enrichie de différents liens multimédia, regroupant toutes les conférences du premier colloque lausannois sur les Humanités Digitales. Avec la collaboration de Benjamin Bertho. |
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Theo Mäusli, Andreas Steigmeier et François Vallotton (éd.), Radio und Fernsehen in der Schweiz
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Claude Hauser, Thomas Loué, Jean-Yves Mollier et François Vallotton (dir.), La diplomatie par le livre. Réseaux et circulation internationale de l'imprimé de 1880 à nos jours, Nouveau Monde, Paris, 2011.
Depuis les années 1870 et l'apparition d'une authentique diplomatie culturelle dans le monde, le livre constitue l'un des vecteurs privilégiés pour affirmer le prestige national ou exercer une influence sur l'opinion de pays tiers. Relais de la politique extérieure de certains États, outil de propagandes particulièrement élaborées, il est utilisé comme instrument des échanges internationaux et, plus largement, comme vecteur d'acculturation. |
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Daniel Girardin et Jean-Christophe Blaser (dir.), Hans Steiner : Chronique de la vie moderne / Alles wird besser, avec des contributions de Philippe Kaenel et François Vallotton, Edition Musée de l'Elysée / Editions Photosynthèses / Limmat Verlag, Lausanne / Arles / Zurich, 2011.
L'exposition Hans Steiner est accompagnée d'un ouvrage bilingue français-allemand, qui présente une sélection de 220 photographies, ainsi que des documents en couleur, tels que des planches-contact ou des couvertures d'illustrés. Plusieurs articles font le point sur les nombreuses recherches entreprises dans le cadre du projet pour comprendre l'intérêt croissant que suscite Hans Steiner et les raisons d'une redécouverte méritée. |
Franziska Metzger et François Vallotton (dir.), L'historien, l'historienne dans la cité, Antipodes, Lausanne, 2009.Les relations entre historiens et espace public ont connu une inflexion significative ces dernières années. Après le temps de l'écrivain d'histoire, du professeur savant puis du chercheur semble venue l'époque du praticien ou de l'expert. Une nouvelle fonction qui voit l'historien trouver sa légitimité autant-voire davantage-dans une forme d'autorité sociale que par la cohérence de ses méthodes et de ses observations sur le terrain scientifique. En contrepoint d'approches désormais bien balisées sur le rôle de l'histoire dans la construction de l'identité nationale, cet ouvrage propose un portrait de groupe assez inédit des historiens et historiennes suisses: leur engagement public, leurs réseaux de sociabilité, l'interdépendance entre activité scientifique et activité citoyenne, leurs fonctions d'expertise n'avaient en effet jusqu'ici été que peu abordés. Loin d'être enfermés dans leur tour d'ivoire, les historiens sont des acteurs majeurs du débat public, mais des protagonistes qui, en fonction de leur parcours et de leur inscription académique et scientifique, ne disposent pas des mêmes atouts ni de la même légitimité. |
Philippe Kaenel et François Vallotton (dir.), Les images en guerre (1914-1945). De la Suisse à l'Europe, Antipodes, Lausanne, 2008.
Au XXe siècle, les guerres ont produit des représentations de toutes sortes: de la littérature à la sculpture, en passant par la gravure, la peinture, la photographie, le cinéma, l'affiche, le dessin animé, la bande dessinée ou la caricature. Plus de guerres possibles sans «images en guerre» impliquant toutes les nations, belligérantes ou neutres. Ainsi, à une époque où la propagande connaît une révolution médiatique, la circulation des représentations fait de la Suisse un observatoire privilégié dans cette géographie culturelle. |
François Vallotton (dir.), Livre et militantisme. La Cité Editeur 1958-1967, avec une postface de François Maspero, Editions d'En bas, Lausanne, 2007.En 1958, la parution d’un livre va produire un petit séisme dans la société française de cette époque. Publié sous l’égide des Editions de Minuit, La Question d’Henri Alleg, militant du Parti communiste algérien, présente le récit des tortures subies par son auteur dans la banlieue d’Alger. Saisi le 27 mars par les autorités françaises, le livre est réédité à Lausanne à l’enseigne d’une nouvelle maison d’édition, La Cité : Editeur. Ce sera le premier d’une série de livres dénonçant la torture en Algérie ou se rapportant à cette guerre. Le catalogue s’élargira par la suite à des textes de théâtre d’auteurs suisses, puis à des publications prochinoises qui vaudront à Nils Andersson, le fondateur et animateur de ces Editions, son expulsion de Suisse en 1967. Pourquoi consacrer un livre à une maison qui, de par la modestie de son catalogue ne compte pas a priori parmi les plus importantes ou significatives du paysage romand du livre? Plus qu’une simple monographie, cet ouvrage voudrait proposer un éclairage sur la Suisse durant la guerre froide et les luttes politiques et idéologiques des années 1950 et 1960. Il se veut aussi une illustration de l’apport de l’histoire de l’édition à l’histoire politique et culturelle, une démarche qui se trouve au cœur de la collection «Mémoire Editoriale» qui accueille le dit ouvrage. |
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Alain Clavien et François Vallotton (dir.), Devant le verre d'eau. Regards croisés sur la conférence comme vecteur de la vie intellectuelle (1880-1950), Antipodes, Lausanne, 2007.
En étudiant les intellectuels, les historiens ont le plus souvent privilégié la production écrite, qu'elle se manifeste sous la forme de livres, de brochures, de pamphlets, d'articles de journaux ou de revues, de proclamations, de pétitions. L'intellectuel est vu comme un «homme de lettres» dont l'arme de prédilection par excellence demeure la plume. Pourtant, la transmission des idées ne se limite pas à l'écrit, et, à négliger la transmission orale, on se prive de tout un pan, important, de l'activité intellectuelle. Dans le monde du savoir, le cours, ou la «dispute orale», constituent quelques-uns des fondements de la transmission des connaissances et de l'apprentissage académique. Les congrès et autres colloques scientifiques constituent autant de lieux d'échange, de sociabilité mais aussi de légitimité. Enfin, la conférence constitue une activité sociale importante ainsi qu'une modalité essentielle de la conquête d'un capital tant symbolique qu'économique des intellectuels. |
Jean-Yves Mollier, Jean-François Sirinelli et François Vallotton, Culture de masse et culture médiatique en Europe et dans les Amériques, 1860-1940, PUF, Paris, 2006.Les domaines de la culture de masse et de la culture médiatique constituent l'un des chantiers particulièrement dynamiques de l'histoire culturelle. Autour de ce thème, ce livre propose diverses contributions constituant une première synthèse internationale et interdisciplinaire, ouvrant des pistes pour comprendre les tensions contradictoires liées à la globalisation des biens culturels. |
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Pascal Durand, Pierre Hébert, Jean-Yves Mollier et François Vallotton, La censure de l'imprimé : Belgique, France, Québec et Suisse romande, XIXe et XXe siècles, Nota Bene, Québec, 2006.Dans une perspective volontairement comparatiste, ce volume consacré à la censure de l'imprimé en Belgique, en France, au Québec et en Suisse romande aux XIXe et XXe siècles donne à lire des textes de chercheurs d'horizons différents : historiens, littéraires, philosophes, sociologues, politologues ou encore médiologues confrontent ici leurs points de vue tant sur toutes les formes de censure. En cette époque où les performances techniques de l'Internet semblent vouloir procurer à l'homme une liberté illimitée de communiquer avec qui bon lui semble et de débattre ou de polémiquer avec la planète entière, la censure ne s'est cependant pas volatilisée comme par enchantement. Sa capacité de nuisance est toujours présente, quel que soit son domaine de prédilection ou d'élection et seule la vigilance critique du citoyen peut permettre de proposer des solutions ou de trouver des parades provisoires. Si ce volume y contribue, grâce à l'analyse rigoureuse des mécanismes qui renforcent son pouvoir, il aura alors été profitable de consacrer quelques heures à sa lecture.
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François Vallotton, Les Editions Rencontre 1950-1971, Editions d'En bas, Lausanne, 2004
Les Editions Rencontre constituent à n’en pas douter l’une des aventures éditoriales les plus étonnantes de Suisse romande. Créées en 1950 afin de financer une revue de jeunes à l’esprit militant, elles connaîtront un décollage timide avant de s’imposer comme l’un des clubs de livre les plus importants de l’époque. Grâce notamment à ses collections d’œuvres complètes d’auteurs classiques vendues à raison d’un volume par mois, le nombre d’abonnés explose pour atteindre le chiffre de 500'000 au début des années 1970. Rencontre, devenue une Société Anonyme aux filiales multiples, aura ainsi vendu sur une dizaine d’années près de trente-six millions de volumes et emploiera au plus fort de son développement mille deux cents personnes, dont près de sept cents à Lausanne, tout en s’ouvrant aux marchés francophone et allemand. |
François Vallotton, L’édition romande et ses acteurs 1850-1920, Slatkine, Genève, 2001.
La deuxième partie du XIXe siècle correspond pour le monde romand du livre à une époque charnière, celle qui voit l'avènement de l'éditeur en tant que professionnel et type social. |
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François Vallotton, L'Hermitage. Une famille lausannoise et sa demeure, Bibliothèque des arts, Lausanne, 2001.«De la banque à la fondation d'art», tel aurait pu être le titre de cet ouvrage. D'une plume érudite et alerte, l'auteur retrace la vie du domaine de l'Hermitage, du début du XVIIIe à la fin du XXe siècle, avec l'ouverture de la Fondation au public en 1984. Grâce aux très abondantes archives de la famille Bugnion, jusque-là inexploitées, François Vallotton a pu faire revivre une demeure, avec son domaine, et une famille qui l'anima tout au long d'un siècle et demi. Ce livre retrace tout à la fois l'histoire d'une maison et celle d'une famille dans le contexte de son époque. À travers cette étude, c'est aussi de l'histoire tout court dont il s'agit. L'histoire de la Banque Bugnion, celle de Lausanne et celle d'une société. Mais l'originalité qui donne son caractère unique à cette aventure, c'est naturellement la création et la réalisation de la Fondation par la donation de l'Hermitage à la Ville de Lausanne, et dont l'historique et les conditions sont ici expliqués. Une illustration abondante, inédite pour la plus grande partie, complète l'information contenue dans le texte. L'auteur a su réunir une iconographie serrant de près son propos en le rendant séduisant pour le regard. |
Brigitte Studer et François Vallotton (éd.), Sozialgeschichte und Arbeiterbewegung 1848-1998 - Histoire sociale et mouvement ouvrier 1848-1998, Chronos, Zürich, 1997.
25 ans après le premier bilan dressé par Marc Vuilleumier («Quelques jalons pour une historiographie du mouvement ouvrier en Suisse», Revue européenne de sciences sociales et Cahiers Vilfredo Pareto, n. 29, 1973), le champ nouveau dont l'article dessinait les contours et appelait au défrichage est aujourd'hui largement construit. Autrefois un champ de bataille, le territoire s'est largement apaisé à mesure que le mouvement ouvrier se rapprochait, selon le constat lapidaire de Brigitte Studer, de sa «quasi-disparition en tant qu'acteur social». Bonne nouvelle, en théorie, pour l'historien-ne, car il est «plus aisé d'historiciser ce qui semble définitivement appartenir au passé». Mais qui s'intéresse à ce qui n'appartient qu'au passé? Pour Bernard Degen l'histoire du mouvement ouvrier suscite à la fois moins de résistances institutionnelles et moins d'intérêt depuis qu'elle a perdu sa force de rupture politique des années '60 et '70. Intégrée à l'histoire nationale depuis les années '80, elle se trouve menacée selon Hans Ulrich Jost d'une nouvelle marginalisation face à la «toute-puissance actuelle du néolibéralisme». Lieu de réflexion et outil de travail, ce nouveau bilan en forme de puzzle est donc aussi un appel à la résistance.
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Hans Ulrich Jost, Peter Utz, François Vallotton (dir.), Littérature «bas de page»? Literatur «unter dem Strich, Antipodes, Les Annuelles 7, Lausanne, 1996.Le lecteur est invité à faire un voyage qui, débutant à Paris, traverse la Suisse, pour se terminer en Allemagne et en Autriche. Et si cet itinéraire semble, de prime abord, suivre les aléas d'une vision romantique de la mode feuilletoniste, il n'empêche que notre point de départ s'ancre dans une réalité historique bien concrète, déjà relevée en son temps de manière fort pertinente par Walter Benjamin, qui écrit: «Il y avait, de fait, une corrélation entre l'effondrement des taux d'abonnement, l'essor des petites annonces et l'importance croissante du feuilleton.» Une manière de dire qu'avec ses contenus multiples et ses allures polymorphes, cette littérature «bas de page» doit être comprise comme le lieu fort à la fois de l'espace public, de la société de consommation et de la littérature bourgeoise moderne. |
Monique Pavillon et François Vallotton (éd.), Lieux de femmes dans l'espace public, 1800-1930 : actes du colloque à l'Université de Lausanne 11 et 12 nov. 1991, Histoire et société contemporaines, 13/92, Lausanne, 1992.
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François Vallotton, Ainsi parlait Carl Spitteler. Genèse et réception du Notre point de vue suisse de 1914, Histoire et société contemporaines, 11/91, Publications universitaires romandes, Lausanne, 1991.
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