Boscani Leoni Simona

Simona Boscani Leoni, Anne-Lise Head-König, Luigi Lorenzetti (Hg.), Histoire naturelle et montagnes. Regards croisés des Andes à l’Himalaya, Geschichte der Alpen – Histoire des Alpes – Storia delle Alpi (ISSN 1660-8070), Band 26, 2021.

La recherche naturaliste dans les régions de montagne s’est accélérée à partir de la Renaissance. Tant dans le Nouveau Monde que dans les Alpes, la nature devient un objet d’intérêt empirique, notamment dans le domaine de la botanique. Plus tard, aux XVIIIe et XIXe siècles, cet intérêt s’est étendu aux Andes et à l’Himalaya grâce au travail de scientifiques, voyageurs et voyageuses. Les études de cas présentées ici portent sur les recherches naturalistes développées dans les régions de montagne entre le XVIIe et le XXe siècles, avec une approche comparative visant à analyser les asymétries de ces échanges et à mettre en évidence le rôle des divers acteurs impliqués, ainsi que les pratiques et les formes de circulation des objets et des connaissances.

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Simona Boscani Leoni (Hrsg.), « Unglaubliche Bergwunder »: Johann Jakob Scheuchzer und Graubünden. Ausgewählte Briefe 1699–1707, Chur, Bündner Monatsblatt/Cultura Alpina, 2019.

Édition critique de 40 lettres du naturaliste suisse J. J. Scheuchzer.

Johann Jakob Scheuchzer (1672-1733), médecin et naturaliste zurichois de stature européenne, est le premier à avoir publié un questionnaire d’histoire naturelle dans le monde germanophone, en 1699.

Cet ouvrage contient une édition critique d’une sélection de 40 lettres échangées entre Scheuchzer et plusieurs membres de l’élite politique et culturelle des Trois Ligues Grisonnes entre 1699 et 1707. Les lettres réunies par Simona Boscani Leoni (Section d’histoire, Centre des sciences historiques de la culture) montrent l’importance des réseaux locaux dans la collecte d’objets et d’informations et témoignent de la circulation des savoirs entres centres et régions périphériques. La correspondance du médecin et naturaliste suisse souligne l’importance des questionnaires pour les recherches en histoire naturelle à l’époque moderne.

À cette édition imprimée s’accompagne une édition en ligne de 270 lettres et documents de 1699 à 1731. On y trouve notamment de précieuses informations sur des questions politiques et confessionnelles régionales et transnationales et sur les rapports politiques entre l’ancienne Confédération, les cours des Habsbourg, de France, d’Angleterre et de Hollande. 

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S. Boscani Leoni, M. Stuber (Hrsg.), Wer das Gras wachsen hört. Wissensgeschichte(n) der pflanzlichen Ressourcen vom Mittelalter bis ins 20. Jahrhundert, in: Jahrbuch für die Geschichte des ländlichen Raums 14/2017

Seit einigen Jahren beginnt sich die Agrargeschichte für wissensgeschichtliche Fragestellungen zu öffnen. Dieser Band führt solche Ansätze weiter, indem er auf den Wandel im gesellschaftlichen Umgang mit den pflanzlichen Ressourcen fokussiert und die dabei wirksamen Wissenssysteme rekonstruiert.

In der Frühen Neuzeit entwickelte sich ein technisch-ökonomischer Blick auf die Natur. Seit dem späten 17. Jahrhundert begannen sich naturhistorische Beschreibungen mit kameralistischen Ideen zu verbinden. In weiterer Folge intensivierte die Bewegung der Ökonomischen Aufklärung den nutzenorientierten Umgang mit der Natur und machte diesen zum Gegenstand der öffentlichen Debatte. Diese spezifische Innovationskultur war von entscheidender Bedeutung für die folgenreiche Neuordnung agrarischen Wissens im 19. und 20. Jahrhundert.

Die einzelnen Beiträge stellen je eine unterschiedliche Pflanzengruppe – Gemüse, Obst, Tabak, Futter-, Heil- oder Textilpflanzen – ins Zentrum. Im Fokus stehen Fragen nach der Interaktion zwischen den verschiedenen Akteuren wie Bauern, Gelehrte, Gutsbesitzer, Magistrate oder Pfarrherren. Besonders interessiert das Verhältnis der unterschiedlichen (praktischen, administrativen, gelehrten usw.) Wissensbestände. Gerade in der Perspektive der longue durée  lösen sich dabei die einfachen Dichotomien auf, vielmehr erscheinen vielfältige Wechselbeziehungen, etwa zwischen agrarwissenschaftlicher Theorie und agrarischer Praxis.

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S. Boscani Leoni, M. Nicoli (Eds./Hrsg.), La médiation des savoirs dans la Suisse du XVIIIe siècle : acteurs et pratoques / Wissenszirkulation in der Schweiz des 18. Jahrhunderts: Akteure und Praktiken (Sonderheft von: xviii.ch. Jahrbuch der Schweizerischen Gesellschaft für die Erforschung des 18. Jahrhunderts Vol. 7/2016), Schwabe, Bâle, 2016.

Les études réunies dans ce volume proposent une réflexion interdisciplinaire autour de la problématique de la médiation et du transfert des savoirs dans la Suisse des Lumières dans le but de proposer une mise en perspective du sujet à différents niveaux et au prisme de diverses thématiques (botanique, médecine, architecture, littérature, pédagogie). Les contributions proposées montrent la nécessité de repenser la circulation des savoirs comme un état « instable » de transformation continue qui implique des enjeux qui ne sont pas seulement culturels ou scientifiques, mais également sociaux, politiques et économiques.

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S. Boscani Leoni, (Hg./a cura di), Wissenschaft – Berge – Ideologien. Johann Jakob Scheuchzer (1672-1733) und die frühneuzeitliche Naturforschung / Scienza – montagna – ideologie. Johann Jakob Scheuchzer (1672-1733) e la ricerca naturalistica in epoca moderna, Basel, Schwabe, 2010

Johann Jakob Scheuchzer (1672–1733), Zürcher Arzt und Naturforscher, ist eine zentrale Figur der eidgenössischen Kulturgeschichte zwischen Barock und Frühaufklärung. Trotz seiner bemerkenswerten Leistungen als Pionier der Erforschung der Naturgeschichte der Schweiz, des Alpengebiets und der Paläontologie sowie als Vertreter der Sintfluttheorie auf dem Kontinent ist er einem grösseren Publikum weitgehend unbekannt geblieben. Die Bedeutung Scheuchzers als Gelehrter, Naturwissenschaftler, Geologe und Paläontologe, seine politischen und «journalistischen» Interessen und seine tragende Rolle bei der Entstehung des Mythos vom alpenländischen Einheimischen (des «homo alpinus helveticus») werden hier neu untersucht und dargestellt.

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S. Boscani Leoni, Essor et fonctions des images religieuses dans les Alpes. L’exemple de l’ancien diocèse de Coire (1150-1530 ca.), Peter Lang, Bern/Berlin/Bruxelles, 2008

Ce livre se concentre sur un corpus d’environ 200 peintures murales religieuses réalisées entre 1150 et 1530 env. et situées à l’intérieur d’un ancien diocèse alpin, le diocèse de Coire (Suisse orientale, Vorarl-berg, Haut Adige). Il s’agit d’une étude pionnière sur les décors des parois externes des églises, un phénomène artistique fréquent dans les Alpes. Grâce à cet emplacement, ces peintures deviennent des images-interlocuteurs fondamentales pour les habitants de ces vil-lages de montagne. La disposition des décors peints montre que les commanditaires, tout particulièrement les communautés paroissiales et les élites religieuses et laïques locales, recherchaient leur vision. Le contrôle de ces images était un enjeu important à l’intérieur des dynamiques sociales et politiques, spécialement dans un territoire qui a connu, après 1400, un développement marqué de l’autonomie communale, même au niveau religieux. Ces peintures témoignent ainsi d’une utilisation particulière des images religieuses, dont les fonctions dévotionnelles et « publicitaires » étaient appréciées tant par les élites traditionnelles que par les nouvelles élites commu-nales, qui cherchaient à obtenir leur indépendance vis-à-vis des anciens seigneurs territoriaux.

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J. Mathieu, S. Boscani Leoni (Hg./eds.), Die Alpen! Zur europäischen Wahrnehmungsgeschichte seit der Renaissance / Les Alpes! Pour une histoire de la perception européenne depuis la Renaissance, Bern/Berlin/Bruxelles, Peter Lang, 2005

La description de la nature et de la population alpines est en général liée aussi bien à l’image que les auteurs se font d’eux-mêmes qu’à leur milieu social. Cela explique que le discours alpin diffère davantage selon les pays que ce qui a été considéré jusqu’ici. Ce recueil de contributions se penche sur la perception des Alpes dans l’histoire de la culture européenne. Il intègre dans la recherche les voix alpines négligées jusqu’à pré-sent. Comment a réagi la population de ces régions aux discours sur la montagne et les montagnards tenus par les gens de la plaine? Se construisait-elle une identité soulignant ou dénigrant plutôt le côté alpin?

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