Gauthier Jacques-Antoine
Coordonnées | Curriculum | Recherches | Enseignements | Publications |
Axes de recherche
Sociologie du parcours de vie
Approches longitudinale et séquentielle des trajectoires individuelles (par ex.: scolaires, familiales, professionnelles, résidentielles)
Dépendances
Statistiques nationales de la prise en charge ambulatoire et résidentielle des problèmes de dépendances. Projets SAMBAD et SAKRAM/CIRSA en collaboration avec l'OFS et l'OFSP
Santé
Partcipation à l'élaboration et à l'exécution de la première Enquête suisse sur la santé (ESS) menée par l'OFS dès 1990
Projets
Projets FNS
NCCR LIVES IP6 : Genre, mobilité et vulnérabilités
2019 - 2022
Requérant·e: Nicky Le Feuvre, Eric Davoine
Our research group explores the effects of spatial mobility on the reconfiguration of gender vulnerabilities, from a multidimensional, multilevel and multidirectional perspective. It proposes to study and compare different forms of spatial mobility (expatriation, migration, residential change, educational mobility) in order to establish their links to vulnerability processes.
In Phase III, we will work on three research questions: 1) Are there meso-level patterns of accumulated gender dis/advantages over the life course? 2) How does transnational mobility influence spillover effects between life domains, particularly when individuals are confronted with potentially competing gender norms at different points in their trajectory? This research question will enable us to further explore the importance of "mobility skills" or "motility" - defined as a disposition or immaterial form of capital - for resisting vulnerability processes. 3) What is the interrelation between spatial mobility and the accumulation, conversion and reactivation of reserves across time, gender and generations?
Swiss longitudinal retrospective cohort study of nurses' career paths and retention
2013 - 2015
Requérant·e: Véronique Addor (HES-SO), Jacques-Antoine Gauthier, René Schwendimann (Univ. Bâle)
Le projet de recherche fournira aux directeurs/trices de soins, aux décideurs de politique sanitaire et aux scientifiques, des informations objectives sur les parcours professionnels, la durée en emploi et la fidélisation dans les soins, des infirmières ayant obtenu leur diplôme en Suisse au cours des 30 dernières années. Les ressources humaines en santé représentent un élément central des systèmes de santé, et les infirmières en sont une composante cruciale pour atteindre les objectifs sanitaires. La recherche montre qu'une dotation insuffisante en infirmières augmente la morbidité et la mortalité des patients hospitalisés. La pénurie globale d'infirmières touche également la Suisse, et est appelée à se péjorer en raison de l'augmentation de la demande en soins infirmiers (vieillissement de la population, pathologies multiples, baisse du bénévolat) et de la diminution du nombre d'infirmières formées en Suisse disponibles et/ou acceptant les conditions de travail actuelles.
Les infirmières et infirmiers ayant reçu leur diplôme de base dans une école de soins infirmiers suisse depuis 1983 seront invité-e-s à remplir un questionnaire sur internet (dans les trois langues nationales) concernant leurs emplois successifs, qu'ils soient dans le domaine des soins ou dans d'autres secteurs économiques. Celles et ceux qui ne travaillent plus nous intéressent particulièrement, et sont difficiles à retrouver. C'est l'une des raisons pour lesquelles une campagne de presse auprès du grand public est prévue, afin d'assurer le taux de participation le plus élevé possible et une large palette de parcours professionnels. Les motivations personnelles et institutionnelles liées à chaque changement de travail seront investiguées auprès de plusieurs générations d'infirmières encore potentiellement actives, afin de proposer des stratégies de fidélisation des infirmières basées sur des avis et des faits provenant d'une population représentative des infirmières.
Trajectoires familiales et réseaux sociaux: une perspective configurationnelle sur le parcours de vie
2011 - 2014
Requérant·e: Jacques-Antoine Gauthier, Eric Widmer (UNIGE), Dominique Joye
Autres collaborateurs-trices: Gaelle Aeby
La modernité avancée en Europe est caractérisée à la fois par des liens communautaires plus lâches que par le passé et une flexibilité plus importante des insertions sociales. Cela se traduit par une diversification progressive des trajectoires familiales et professionnelles individuelles et des configurations sociales dans lesquelles elles se déroulent. Des progrès conceptuels et méthodologiques récents offrent à l'analyse longitudinale des parcours de vie et des réseaux sociaux de nouvelles potentialités. Ces progrès permettent de mieux comprendre la dynamique cumulative des relations entre événements et structures des trajectoires individuelles dans un espace de positionnement social complexe, puisque ce dernier est abordé dans une perspective intersectionnelle prenant en compte les effets de classe sociale et ceux de genre. Cela permet en outre de mesurer le lien qui existe entre ces parcours et les représentations que les individus se font d'eux-mêmes dans un tel contexte. La dimension à la fois historique et politique du processus de la modernisation prend tout son sens à la lumière de comparaisons entre différentes cohortes et différents pays. A partir d'un échantillon de 800 personnes représentatif pour la Suisse romande, alémanique et italienne - associé à des collectifs identiques interrogés selon le même dessein au Portugal et en Finlande - ce projet entend révéler les mécanismes qui sous-tendent la production des identités et du positionnement social au cours du temps en fonction, du genre et des capitaux culturels et sociaux à disposition dans des contextes étatiques et historiques spécifiques.
NCCR LIVES IP208: Configurations familiales et parcours de vie
2011 - 2018
Requérant·e: Clémentine Rossier
La famille nucléaire, en particulier au sein du mariage, est considérée depuis longtemps comme un groupe solide par rapport aux attentes, aux contraintes et aux risques découlant du contexte social. La pluralisation des parcours de vie a, cependant, transformé les familles, les rendant plus diversifiées et moins prévisibles. Lors de la première phase du PRN LIVES, l'IP8 se concentrait sur l'impact des événements non normatifs sur la qualité et la permanence de la vie conjugale.
Au cours de la deuxième phase (2015-2018), l'IP208 élargit les questions étudiées par des recherches sur l'ambivalence de la famille et les conflits familiaux en tant que facteurs de stress de la vie courante, et en tenant compte de modèles familiaux autres que les couples traditionnels élevant ensemble leurs enfants. L'IP208 soutient le développement de nouveaux outils d'analyse et la collecte de données à travers le monde, afin de mieux comprendre la diversité des configurations familiales et personnelles dans une perspective comparative.
L'IP208 utilise les données de l'Enquête sur les familles et les générations (EFG), menée en 2013 par l'Office fédéral de la Statistique, pour analyser les formes de famille non standards et leurs liens avec la vulnérabilité.
NCCR LIVES IP201 : Trajectoires en contexte
2011 - 2018
Requérant·e: Félix Bühlmann
L'IP201 a pour objectif le développement d'un modèle multidimensionnel, dynamique et contextualisé de la vulnérabilité, définie comme un manque de ressources individuelles ou collectives exposant les individus ou les groupes à un risque élevé de connaître (1) des conséquences négatives liées à des sources de stress; (2) une incapacité à faire face de manière efficace à un facteur de stress; et (3) une incapacité à se remettre d'un facteur de stress ou de tirer parti d'occasions dans une période donnée. Cet IP recueille des données conjointement au troisième échantillon du Panel suisse de ménages (PSM-III) géré par FORS: l'enquête relative à la cohorte LIVES et le panel vaudois LIVES-FORS.
Family Times
2010 - 2013 (36 mois)
Requérant·e: Jacques-Antoine Gauthier
Autres collaborateurs-trices: Dominique Joye, Eric Widmer, Gaëlle Aeby, Pierre-Alain Roch
Trajectoires familiales et réseaux sociaux : une perspective configurationnelle sur le parcours de vie
L'enquête Family tiMes (www.unil.ch/times) s'intéresse aux changements importants, mais aussi aux continuités qui caractérisent les parcours de vie familiaux, relationnels et professionnels d'un échantillon représentatif (N=800) de deux cohortes d'individus résidant en Suisse, nés respectivement en 1950-1955 et 1970-1975. Des analyses de réseaux et des analyses de séquences seront réalisées. Cette recherche a été développée en collaboration avec Karin Wall et ses collègues (université de Lisbonne). Le même dessein de recherche a été appliqué en 2010 à une population identique au Portugal et permettra d'entreprendre des comparaisons internationales.
Aspirations et orientations professionnelles des filles et garçons en fin de scolarité obligatoire: quels déterminants pour plus d'égalité?
2010 - 2013
Requérant·e: Dominique Joye, Lavinia Gianettoni, Jacques-Antoine Gauthier, Karin Müller (SRED), Edith Guilley (SRED), Dominique Gros (SRED)
Autres collaborateurs-trices: Carolina Carvalho Arruda
En Suisse, filles et garçons choisissent leur orientation professionnelle de manière différenciée. À l'heure actuelle les mesures favorisant la diversification des orientations scolaires et professionnelles des filles et garçons n'ont pas atteint l'effet attendu.
Ce projet est né de la collaboration entre un service de l'instruction publique et une équipe universitaire. Il vise à mieux comprendre l'origine et la persistance des différences entre filles et garçons dans l'orientation et le choix professionnel à la fin de la scolarité obligatoire. Il a pour but d'acquérir de nouvelles connaissances sur l'efficacité des mesures prises pour que filles et garçons choisissent une formation et une profession indépendamment des normes et des représentations sociales. Dans cinq cantons suisses, des élèves de la formation secondaire I s'exprimeront sur leurs aspirations professionnelles, sur leurs identités de genre et leurs représentations des rapports sociaux entre hommes et femmes. Des questions similaires seront adressées à leurs parents ainsi qu'à leurs enseignantes et enseignants. Les résultats de cette enquête, mis en relation avec des analyses secondaires de grandes enquêtes nationales, donneront des éléments essentiels sur ce qui induit des choix stéréotypés pour la formation et la profession dès la fin de la scolarité obligatoire. En collaboration avec les professionnels de l'égalité, cette recherche identifiera aussi les freins et les défis des mesures actuelles visant des orientations et choix professionnels égalitaires.
Les recommandations que cette recherche formulera permettront à l'ensemble des acteurs concernés d'agir pour tendre vers plus d'égalité entre filles et garçons dans leurs aspirations, orientations et choix professionnels.
Autres projets
Mosaich 2019 : Inégalités sociales
2018 - 2019
Requérant·e: Jacques-Antoine Gauthier, Eric Widmer (UNIGE), Vincent Kaufmann (EPFL), Guillaume Drevon (EPFL), Gil Viry (Univ. Edinburgh)
MOSAiCH is a programme for cross-sectional general social surveys conducted in Switzerland under this name since 2005. It integrates the International Social Survey Programme (ISSP, see www.issp.org) - with Swiss data going back as far as 1987. The survey is conducted with at least 1,200 respondents randomly drawn from a register-based individual sampling frame of adults residing in Switzerland.
The first wave of the 2019 edition of MOSAiCH will be mainly composed of the ISSP 2019 Social Inequality V questionnaire and a socio-demographic part that focuses on usual survey dimensions. The ISSP Social Inequality module has already been conducted in 1987, 1992, 1999 and 2009, containing thus several long time series that cover highly relevant topics, with Swiss data available for the editions of 1987, 1999* and 2009. Please note that the 2019 questionnaire is still in preparation by the ISSP drafting group. The topics and items listed on pages 3 to 5 are provisional and subject to change. The final ISSP 2019 questionnaire will be available in September 2018. The main dimensions will though focus on occupational earnings, pay criteria and important factors in getting ahead. Issues such as perception and concerns about inequality, fairness of income inequality, social policy and redistribution will also be covered. Additional questions measure the subjective social class mobility, perceived social conflict or economic insecurity. The socio-demographic part will be designed to meet the ISSP requirements for the 2019 Social Inequality module. Standard variables on household composition, education, occupational situation, income, perceived social status, as well as social origin will be measured.
Collaborations et réseaux
Interuniversitaires
UNIGE, Département de sociologie
- publications
- projets de recherche dans le cadre du NCCR LIVES notamment
Contact : Eric Widmer
Suisse
Haute Ecole Pédagogique, Vaud
- co-supervision de mémoires de Master
Suisse
EPFL, Laboratoire de sociologie urbaine
- publications
- projets de recherche
Suisse
University of Edinburgh, School for Social and Political Sciences & Centre for Family Relationships
- chercheur invité
- publications
- projets de recherche
Grande-Bretagne
Membres associés
Nom | Fonction(s) |
Aeby Gaëlle | Chargée de cours, UNIFR / collaboratrice de recherche, UNIGE |
Benz Pierre | Docteur en sociologie |
Bolano Danilo | Senior researcher, NCCR LIVES |
Cavalli Stefano | Maître assistant, Centre Interfacultaire de Gérontologie, UNIGE |
Clémence Alain | Professeur honoraire |
Dasoki Nora | Chargée de recherche, FORS |
Falcon Julie | Collaboratrice scientifique externe |
Fasel Hunziker Rachel |
Coordinatrice de recherche, LIVES |
Fassa Recrosio Farinaz | Professeure ordinaire |
Gash Vanessa | Professeure invitée |
Giudici Francesco | Dr. soc., responsable de service, USTAT |
Hanappi Doris | Chercheuse Senior SNF |
Hummel Cornelia | Maître d'enseignement et de recherche, Département de sociologie, UNIGE |
Korber Maïlys | Collaboratrice scientifique externe |
Kradolfer Morales Sabine | Chargée de projet égalité des chances et diversité, HES·SO |
Labouvie-Vief Gisela | Professeure, Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation, UNIGE |
Lefeuvre Nicky | Professeure, Faculté des sciences sociales et politiques |
Leko Minja | Doctorante |
Leresche Jean-Philippe | Directeur, Observatoire, Science, Politique, Société |
Levy René | Professeur honoraire |
Luisier Victorin | Chercheur FNS junior |
Lutz Georg | Directeur, FORS |
Maggiori Christian | Chercheur FNS senior 1ère année |
Marquis Lionel | Maître d'enseignement et de recherche, Institut d'études politiques et internationales |
Mc Kenzie Tsering | Doctorante FNS |
Oris Michel | Professeur ordinaire, Département d'histoire économique, UNIGE |
Passy Florence | Professeure associée, Institut d'études politiques et internationales |
Rauschenbach Mina |
Post-doctoral researcher, Leuven institute for criminology (LINC) |
Roch Pierre-Alain | Public Policy Evaluator, Cour des comptes de Genève |
Roux Patricia | Professeure associée |
Ryser Valérie-Anne | Cheffe de projet de recherche, FORS |
Sánchez Núria | Professeure assistante, Unine |
Spini Dario | Professeur ordinaire |
Staerklé Christian | Professeur associée |
Turner-Zwinkels Felicity | Chercheure FNS senior |
Vacchiano Mattia | Post-doc Researcher, NCCR LIVES |
Valarino Isabel | Chargée de missions, Bureau de l'égalité |
Vandenplas Caroline | Post-Doctorante, KU Leuven, Belgique |
Wernli Boris | Chef de section de recherche, FORS |
Widmer Eric | Professeur ordinaire, Département de sociologie, UNIGE |
Secrétariat
Nom | Adresse |
Chappuis Anne-Sophie | Bâtiment Géopolis, bureau 5105 |
Enseignant·e·s
André Berchtold
André Berchtold est professeur associé de statistique à l’Institut des Sciences Sociales de l’Université de Lausanne. Il donne différents cours de méthodes quantitatives et de statistique, ainsi qu’un séminaire consacré aux consommations de substances, dans les programmes de bachelor et de master en sciences sociales. Il est titulaire d’un doctorat en sciences sociales et économiques, mention économétrie et statistique, de l’Université de Genève. Il est aussi membre du Pôle de Recherche National LIVES : Surmonter la vulnérabilité, perspective du parcours de vie.
Intérêts de recherche André Berchtold est un expert en statistique appliquée aux sciences sociales et il développe de nouvelles méthodes pour le traitement des données manquantes et pour la modélisation de données longitudinales au moyen de modèles markoviens. Il s’intéresse également à la collecte de données au moyen de calendriers de vie. Au-delà des développements théoriques, il a aussi publié de nombreux articles dans le domaine de la santé concernant plus particulièrement la santé des adolescents et la consommation de substances.
Laura Bernardi
Laura Bernardi est professeur titulaire de sociologie et de démographie du parcours de vie au Centre de recherche sur les parcours de vie et les inégalités (LINES) de l'Université de Lausanne. Elle est membre du Conseil national de la recherche du FNS et de l'Académie suisse des sciences humaines et sociales. Elle est également co-éditrice en chef de la revue Advances in Life Course Research (https://www.journals.elsevier.com/advances-in-life-course-research) et présidente du Conseil scientifique de l'Institut national d’études démographiques (INED). Elle enseigne sur la migration, les politiques familiales et sociales et la théorie du parcours de vie. Avant d'arriver à Lausanne, elle a travaillé au Max Planck Institute for Demographic Research, à l'Université Brown et à l'Université de Rome.
Laura Bernardi a beaucoup travaillé sur la fertilité et la diversité familiale dans une perspective de parcours de vie. Elle a dirigé et participé à plusieurs projets sur la fécondité et la famille, à l'échelle nationale et internationale, en étudiant les choix en matière de reproduction, les relations intergénérationnelles, les normes familiales, les structures familiales et leurs conséquences sur le bien-être et la vulnérabilité.
Felix Bühlmann
Felix Bühlmann a fait des études en sociologie et en sciences politiques à l’Université de Genève, à la Humboldt Universität Berlin et à l’Université de Lausanne. Après son doctorat à l’Université de Lausanne en 2008, il était post-doctoral fellow à l’Université de Manchester et dirigeait le Rapport social suisse à FORS. Il a été nommé professeur assistant (2011) et professeur associé (2017) à la Faculté des Sciences sociales et politiques de l’Université de Lausanne.
Felix Bühlmann s’intéresse particulièrement à la sociologie des parcours de vie et à la sociologie économique. Ses recherches portent sur les carrières professionnelles, les carrières de vulnérabilité les élites suisses et internationales. Il a notamment publié dans le British Journal of Sociology, European Sociological Review, Sociology et Economy and Society.
Page personnelle
Jacques-Antoine Gauthier
Jacques-Antoine Gauthier est sociologue et maître d’enseignement et de recherche à l’université de Lausanne. Il enseigne l’introduction à la recherche en sciences sociale au niveau bachelor et une approche quantitative de la perspective du parcours de vie au niveau master. Avant son engagement à l’Unil, il a travaillé comme collaborateur scientifique successivement à l’Office fédéral de la statistique, à l’École polytechnique fédérale de Lausanne et à Addiction suisse. Il a été Honorary Fellow de l’Université d’Édimbourg de 2017 à 2018.
Intérêts de recherche Ses recherches portent sur la logique de construction des trajectoires de vie des femmes et des hommes notamment lors du passage de l’école à l’emploi, de la transition à la parentalité ou à la retraite. Il s’interroge en particulier sur la manière dont les institutions sociales, comme l’école, la famille ou le marché du travail anticipent et reproduisent les systèmes de rôles et de valeurs à la base d’un certain type de rapports sociaux de sexe. Son travail s’inscrit dans la perspective du parcours de vie qui montre que les parcours individuels sont multidimensionnels, fortement interdépendants et sensibles à la temporalité des événements, ainsi qu’au contexte dans lesquels ils s’inscrivent.
Lavinia Gianettoni est psychologue sociale. Ses recherches portent sur les inégalités de genre et leur imbrication avec d’autres rapports sociaux hiérarchiques (de classe, sexualité, nationalité, religion, etc.). Dans le cadre de ses recherches récentes elle a plus précisément analysé la manière dont le système de genre, institutionnel et idéologique, influence les aspirations professionnelles des jeunes en fin de scolarité. Actuellement elle dirige une recherche longitudinale visant à évaluer comment le vécu de discriminations sexistes ou homophobes impacte les trajectoires de formation professionnelle et les risques de rupture ou décrochage qui peuvent en découler.
Page personnelle
Michael Grätz
Michael Grätz rejoint l’institut de sciences sociales d’UNIL comme maître assistant Ambizione FNS en septembre 2019. Il est aussi chercheur à l´Institut suédois de la recherche sociale (SOFI) à l’Université de Stockholm.
Michael Grätz a obtenu son doctorat à l’Institut Universitaire Européen (EUI) à Florence en 2015. Ensuite il a travaillé à Nuffield College, Université d´Oxford, à l´Université de Bielefeld et à l´Université de Stockholm. Sa recherche a été publiée dans des revues internationales comme Demography, European Sociological Review et Sociological Science.
Michael Grätz est un sociologue qui travaille sur le processus de transmission des inégalités sociales à travers les générations. À l’UNIL, il va se concentrer sur son projet Ambizone, financé pour quatre ans par le FNS. Ce projet traite des effets des comportements démographiques sur les transmissions des inégalités sociales à travers les générations.
Page personnelle
René Knüsel
René Knüsel est professeur ordinaire de sociologie des politiques sociales et des problèmes sociaux depuis 2004. Après une formation en sciences politiques à l’Université de Lausanne, il a enseigné, entre autres, les politiques sociales à l’Université de Fribourg ; il a collaboré avec différentes écoles de la santé et du social en Suisse romande. Parmi les approches sur lesquelles il s’est appuyé figure la recherche-intervention.
Ses recherches portent sur différents problèmes sociaux, en particulier la question des mauvais traitements envers les enfants, les questions de fin de carrière professionnelle, les groupes d’entraide. Il a développé aussi des travaux de recherche sur l’Economie sociale et solidaire. Ses travaux portent aussi sur les minorités sociales et politiques.
Page personnelle
Jean-Marie Le Goff
Jean-Marie Le Goff est socio-démographe et Maitre d’enseignement et de recherche à l’Institut des sciences sociales (Unil). Il est titulaire d’une thèse en démographie de l’Université Paris Panthéon Sorbonne (1995). Ses enseignements à Lausanne portent sur les méthodes de la recherche, plus particulièrement les méthodes quantitatives. Ses travaux portent sur les transitions du parcours de vie, plus particulièrement la transition à la parentalité, ainsi que sur les inégalités au long des parcours de vie familiaux. Il développe un intérêt pour les méthodes quantitatives longitudinales avec un focus sur les méthodes d’analyse des événements et transitions du parcours de vie. Par ailleurs, il suit depuis 2006 une vingtaine de familles de Suisse romande qu’il interview régulièrement sur l’évolution de leur vie familiale.
Anne Marcellini
Anne Marcellini est professeure associée en sociologie du sport au Centre de recherche sur les parcours de vie et les inégalités (LINES) de l’Université de Lausanne. Elle est responsable du Master en « Activités Physiques Adaptées et Santé » de l’Institut des Sciences du Sport. Elle a publié Corps, Sport, Handicaps. Le mouvement handisport au 21ème siècle. Lectures sociologiques (Téraèdre, 2014), et Disability, Recognition and "Community living". Diversity of practices and plurality of values (Revue Alter, European Journal of Disability Research, special issue, 2, 2018). Avant de venir à Lausanne, elle dirigeait le laboratoire « Santé, Education et Situations de Handicap" de l’Université de Montpellier.
Expertise Anne Marcellini a travaillé depuis les années 1990 sur les processus de participation sociale, d’inclusion sociale et de construction identitaire des personnes ayant des limitations de capacités. Elle est spécialiste des approches qualitatives des pratiques corporelles et des usages sociaux des corps atteints. Ses recherches s’orientent depuis 2008 dans le domaine de la sociologie visuelle et filmique.
Davide Morselli
Davide Morselli s'intéresse principalement à la dynamique psychosociale du changement social et aux effets du contexte sur les visions du monde et les attitudes individuelles. Il a étudié l'adaptation psychosociale aux événements critiques de la vie et a participé à la mise en œuvre de méthodes d'enquête rétrospectives pour recueillir les données biographiques.
Page personnelle
Daniel Oesch
Daniel Oesch est professeur associé au Life Course and Inequality Research Centre (LINES) de l'Université de Lausanne et membre du pôle de recherche LIVES. Ses enseignements portent sur la stratification sociale et le parcours de vie, la politique du marché du travail et l'emploi. Il est l'auteur de deux livres : Occupational Change in Europe (2013, Oxford University Press) et Redrawing the Class Map (2006, Palgrave Macmillan). Avant de venir à Lausanne en 2010, il a travaillé aux Universités de Genève, Pompeu Fabra, Barcelone, et Zurich. Il a participé à plusieurs grandes enquêtes sur le chômage en Suisse, étudiant les trajectoires d'emploi après un licenciement de masse ainsi que le rôle des contacts sociaux dans l'accès à l'emploi.
Page personnelle
Caroline Roberts
Caroline Roberts est professeure assistante en méthodologie d'enquête. Elle est actuellement co-responsable de LINES et responsable de la Maîtrise universitaire en méthodologie d’enquête et opinion publique, pour laquelle elle donne des cours sur les méthodes de recherche par sondage et la conception de questionnaires. Elle enseigne également les méthodes quantitatives pour les étudiants de premier cycle. Elle est titulaire d'un doctorat en psychologie sociale et d'une maîtrise en méthodes de recherche sociale de la London School of Economics and Political Science. Avant de travailler à l'UNIL, elle a travaillé à la LSE, à l'Office for National Statistics du Royaume-Uni, à la City University de Londres et à Stanford University, en tant que méthodologue d’enquête dans des équipes de coordination d'un certain nombre d'enquêtes sociales à grande échelle.
Intérêts de recherche Les principaux domaines d'expertise de Caroline Roberts sont la méthodologie d'enquête et la mesure des attitudes sociales. Ses intérêts de recherche portent sur l'optimisation des protocoles de collecte des données d'enquête et sur la mesure et la réduction des différents types d'erreurs d'enquête, avec un accent particulier sur les méthodes d'évaluation des erreurs de non-réponse et les antécédents des erreurs de réponse. Sa recherche actuelle porte sur la possibilité d'intégrer la collecte de données avec des applications smartphone dans le contexte des sondages en ligne auprès de la population générale, en se concentrant particulièrement sur les préoccupations du public concernant la protection des données et comment réduire la charge des répondants.
Leen Vandecasteele
Leen Vandecasteele est professeure associée au Centre de recherche sur les parcours de vie et les inégalités (LINES) à l’Université de Lausanne. Elle est également membre du Pôle de recherche national LIVES sur la vulnérabilité dans les parcours de vie. Titulaire d’un doctorat de l’Université de Leuven, elle a continué sa carrière en tant que chercheuse postdoctorale à l’Université de Manchester. Elle a pris part au programme multidisciplinaire des inégalités et des politiques sociales à l’Université de Harvard. Elle a été Max Weber Fellow à l’Institut universitaire européen à Florence. Entre 2012 et 2017, Leen Vandecasteele a travaillé en tant que professeure assistante à l’Université de Tübingen en Allemagne.
Intérêts de recherche Les domaines d’expertise principaux de Leen Vandecasteele sont les inégalités sociales, la pauvreté et les politiques sociales, des phénomènes qu’elle analyse dans une perspective de parcours de vie. Elle s’intéresse particulièrement à l’analyse des désavantages cumulés lors des transitions de vie ainsi qu’aux ressources qui permettent aux individus de faire face à des périodes de vulnérabilité économique, telles que la famille, le réseau social et les politiques sociales. Ses recherches se portent sur les différences entre pays et entre unités géographiques locales comme les voisinages, ainsi que les évolutions sur le long terme. Elle analyse les données quantitatives de grands échantillons d’individus issus de différents pays. Leen Vandecasteele est actuellement responsable d’une étude financée par le FNS sur le rôle que joue le statut socio-économique du/de la partenaire dans la carrière d’un individu. Cette étude vise également à observer les effets des caractéristiques spécifiques du marché du travail et de la politique familiale sur cette relation. Elle est aussi impliquée dans le pôle de recherche national LIVES et étude comment les contextes macro (politiques sociales) et méso (voisinages, réseaux personnels etc.) influencent les trajectoires de vulnérabilité économique.
Ajdacic Lena
A fait des études en sociologie et en sciences politiques. Dans sa thèse à l'Université de Lausanne, elle a étudié l'augmentation des revenus les plus élevés et la structure de genre au sein des postes de direction des entreprises. Elle a un master de l'Université d'Amsterdam, où elle a fait partie du groupe de recherche CORPNET.
En novembre 2023, elle a rejoint l'Institut des sciences sociales en tant que chercheuse post-doctorale dans le cadre d'un projet axé sur le secteur financier en Suisse. Son travail actuel englobe plusieurs domaines clés, notamment les aspirations professionnelles des récentes générations de diplômés en gestion, le rôle de divers types de réseaux structurant l'industrie, et enfin, les dynamiques et les clivages au sein du secteur dus à l'expansion de la vallée de la cryptomonnaie.
Nursel Alkoç
Depuis mai 2021, Nursel Alkoç est assistante diplômée à l’Institut de sciences sociales et une doctorante dans le cadre du programme scientifique commun FORS-SSP. Elle est titulaire d'une licence en psychologie de l’Université de Boğaziçi et d’un master en méthodologie d’enquête et opinion publique obtenu auprès des universités de Lausanne, Lucerne et Neuchâtel. Ses intérêts de recherches portent sur les inégalités sociales, la participation politique, l’intersectionnalité et les méthodes quantitatives.
Marc Asensio Manjon
Marc Asensio est assistant diplômé en Sciences Sociales à l'Université de Lausanne depuis novembre 2019 et doctorant dans le cadre du programme de collaboration FORS-SSP. Marc est titulaire d’une licence en sciences politiques (Universitat Pompeu Fabra) et d’une maîtrise en méthodes d’enquête pour la recherche sociale (University of Essex). Précédemment, il a travaillé comme chercheur au Research and Expertise Centre for Suvrey Methodology (RECSM) où il a été principalement impliqué dans des projets liés à l'Enquête Sociale Européenne.
Ses principaux intérêts de recherche sont la qualité des données d'enquête, les enquêtes web, la conception et l'amélioration de questionnaires et les nouvelles méthodes de collecte de données.
Johanna Behr
Maite Regina Beramendi
Guillaume Bornet
Alicia Garcia Sierra
Alicia est chercheuse postdoctorale dans le cadre du projet EQUALOPP (Liberal and Radical Equality of Opportunity). Elle était auparavant candidate au doctorat en sociologie à l'Oxford-Nuffield College et est titulaire d'un master en recherche en sciences sociales de l'Université Carlos III de Madrid. Ses recherches visent à comprendre comment l'inégalité émerge et se reproduit d'une génération à l'autre, ainsi que le rôle que jouent diverses configurations institutionnelles, telles que les systèmes éducatifs, dans ce contexte. Elle s'intéresse également à l'utilisation de données d'enquêtes longitudinales sur les ménages et aux approches causales.
Vasilena Lachkovska
Claire Mariano
Claire Semaani est titulaire d’un master en méthodologie d’enquête et opinion publique délivré par les Universités de Lausanne, Neuchâtel et Lucerne. Depuis février 2023, elle est assistante diplômée au sein de l’Institut des sciences sociales. Avant d’entreprendre son doctorat, elle a travaillé sur des enquêtes liées à la santé de la population suisse. Ces expériences lui ont donné la motivation d’utiliser ses connaissances en sciences sociales pour le domaine de la santé.
Les principaux intérêts de recherche de Claire portent sur les méthodes quantitatives, les inégalités sociales et la santé. Sa thèse se concentre sur l’analyse des interrelations entre la santé mentale des membres de la famille au cours du temps.
Andres Martinez Torres
Andrés Martínez Torres est titulaire d'un bachelor en politique internationale avec mention de la City University de Londres ainsi que d'un master en gestion de la sécurité et des crises de l'université de Leiden, avec une spécialisation dans la gouvernance des crises. Pendant ses études, il s'est concentré sur les études de sécurité et la radicalisation, allant de l'étude des groupes antifascistes au Royaume-Uni à l'analyse du manifesto terroriste du massacre de Christchurch. Andrés a également de l'expérience au sein d'organisations caritatives et d'ONG, tant en Suisse qu'au Royaume-Uni, au niveau local et international. Il a rejoint LIVES en mars 2022 en tant que doctorant travaillant dans le projet FNS : "People-Opinion Networks : A study of polarization in word embeddings and social networks in Switzerland and Southern Africa", un projet multidisciplinaire en collaboration avec des universités d'Afrique du Sud et d'Irlande.
Les intérêts de recherche d'Andrés tournent autour de la polarisation et de la radicalisation politiques aux niveaux individuel, collectif et social - tant d'un point de vue politique que socio-psychologique. Sa thèse de doctorat étudie la polarisation et la radicalisation dans des contextes contemporains et historiques, en utilisant des méthodes multidisciplinaires et innovantes pour étudier les relations personnelles et la formation et le changement d'opinion, sous la supervision de Davide Morselli.
Benjamin Moles Kalt
Depuis octobre 2022, Benjamin Moles est Assistant Diplômé à l’Institut de Sciences Sociales. Il est titulaire d’une licence en Sociologie de l’Université de Barcelone et d’un master en Politiques Sociales, Travail et Bien-être de l’Université Autonome de Barcelone. Précédemment, il a travaillé comme chercheur au Centre d’Études Sociologiques pour la Vie Quotidienne et le Travail (Université Autonome de Barcelone) et le centre LIVES (Université de Lausanne).
Katy Morris
Sonia Petrini
Niels Rohrer
Magdalena Spasic
Gina-Julia Westenberger
Jeremy Kuhnle
Je suis chercheur postdoctoral dans le cadre du projet Horizon Europe "EqualStrength" à l'Université de Lausanne (Suisse) et chercheur externe au Mannheim Center for European Social Research (MZES) à l'Université de Mannheim (Allemagne). Avant de m'installer à Lausanne, j'étais chercheur postdoctoral au Trento Center for Social Research Methods de l'université de Trente (Italie).
J'ai terminé mes études doctorales à l'Université de Mannheim en septembre 2021, et je suis également titulaire d'une maîtrise de l'Université de Mannheim. Avant de retourner à Mannheim, j'ai fait mes études de premier cycle dans le système universitaire de l'Indiana.
Mes recherches portent sur le rôle du travail, des professions et des organisations dans l'inégalité sociale et la discrimination, avec un accent particulier sur le genre et les groupes ethno-raciaux. Je m'intéresse à la manière dont l'inégalité est créée, maintenue et encouragée par la discrimination dans différents domaines de la vie, tels que l'emploi, le logement et la garde d'enfants.
Steven Piguet
Steven Piguet a étudié les Sciences politiques et l’Histoire à l’UniL (MA 2009). Depuis 2007, il collabore aux projets FNS sur les « Élites suisses au XXe s. ». Il est également associé à l’Observatoire des Elites Suisses (Obelis) fondé en 2015 et à la plateforme technique du LaDHUL (PlaTec) depuis 2019.
Actuellement, il contribue à la gestion des données pour les projets FNS « Élites Financières », « les Fellows Rockefeller », « Structures de pouvoir locales et connections transnationales ». Il est également assistant de recherche à l’UniGe dans un projet ERC sur les « Citizen Sciences ».
Thierry Rossier
Thierry Rossier est chercheur senior à l'Université de Lausanne dans le cadre du projet FNS Sinergia FamyCH, et chercheur invité au département de sociologie de la London School of Economics. Il a obtenu un doctorat en science politique dans la même université en 2017. Il a ensuite obtenu trois bourses postdoctorales pour séjourner à la Copenhagen Business School, à la LSE et à l'Université de Fribourg. Il s'intéresse aux inégalités, à la stratification, à la précarité et au parcours de vie, et a publié sur des sujets liés à la sociologie des élites, à la sociologie des sciences, aux études sociales de l'économie et à la sociologie du travail et de l'emploi. Il est également un spécialiste des méthodologies quantitatives descriptives, telles que l'analyse de séquences, l'analyse géométrique des données et l'analyse de réseaux sociaux. Dans le cadre du projet FamyCH, il est coresponsable de la mise en œuvre de l'enquête par panel du projet, et se concentre spécifiquement sur les déterminants des inégalités de santé, de bien-être et de précarité des enfants et des parents dans le contexte des arrangements de garde post-séparation, en utilisant des méthodes longitudinales et inférentielles.