Les titulaires d'un Master en biologie pourront s'insérer dans tous les secteurs d'activité qui exigent une vision intégrative du vivant.
Formation pédagogique pour l’enseignement
Un Bachelor ou un Master en biologie peuvent vous mener à l’enseignement public. Vous devrez suivre une formation complémentaire dans une Haute école pédagogique (HEP), soit après le Baccalauréat universitaire (pour l’enseignement au degré secondaire I), soit après la Maîtrise universitaire (pour l’enseignement au degré secondaire II).
Les titulaires d’un Baccalauréat universitaire en biologie qui souhaitent enseigner au degré secondaire I pourront compléter leur formation afin de disposer de deux disciplines enseignables, en principe en mathématiques. Plus d’infos sur le site de la HEP du canton de Vaud.
Spécialisation FAMH
L’association des laboratoires médicaux (FAMH) propose un cursus de formation postgraduée interdisciplinaire en diagnostic de biologie médicale d’une durée minimale de 4 années pour les disciplines de spécialisation d’hématologie, de chimie clinique, d’immunologie clinique et de microbiologie médicale. L’entrée fait l’objet d’un examen d’admission.
Plus d’informations : www.famh.ch
Secteurs d’activité
- Enseignement : secondaire I ou II, administration
- Recherche académique, stations fédérales de recherche
- Culture : musées, bibliothèques
- Services publics et organisations de
protection de l’environnement
- Industrie pharmaceutique et biomédicale
- Entreprises de biotechnologies
- Santé : hôpital, laboratoires médicaux,
administration
- Bureaux d’études et/ou de conseils
(écologie, environnement, brevets)
- Communication ou journalisme
scientifique
Quelques chiffres
Si l’on se réfère aux statistiques des universités suisses dans leur globalité, 82 % des biologistes sont en emploi un an après la fin de leurs études.
Environ 40 % des titulaires d’un Master en biologie poursuivent en doctorat, ce qui explique que leur domaine d’insertion privilégié soit la recherche. 43 % des biologistes travaillent donc dans les hautes écoles. Par conséquent, les contrats à durée déterminée sont fréquents : il s’agit d’une caractéristique du statut d’assistant·e à l’université.
Les autres secteurs d’emploi sont principalement l’économie privée (bureaux d’études et d’ingénieurs) et plus rarement le commerce, l’hôtellerie et le tourisme, les services informatiques, les ressources humaines, la santé ou l’industrie. Seuls 6 % des diplômé·e·s ont opté pour l’enseignement.
Le revenu annuel moyen des biologistes est inférieur à celui de la moyenne des jeunes diplômé·e·s universitaires. Ceci s’explique par la part importante de diplômé·e·s qui effectuent un doctorat ou une autre formation, ainsi que par la fréquence du temps partiel.
Ce sont le plus souvent les contacts personnels qui ont été déterminants dans la recherche d’emploi, en particulier les professeur·e·s dans la mesure où les titulaires d’un Master postulent fréquemment pour des places de doctorat.
* Les chiffres cités sont tirés de l’enquête sur la situation des nouvelles diplômées et des nouveaux diplômés des hautes écoles suisses sur le marché de l’emploi menée par l’Office fédéral de la statistique tous les deux ans. L’enquête ne reflète pas leur orientation professionnelle définitive, mais leur situation une année après la fin des études. Elle a été menée en 2017 auprès des personnes ayant obtenu leur Bachelor ou Master en 2016.
Analyse: "Premier emploi après les études", CSFO, Berne, 2019
Exemples de postes occupés
Vous pouvez aussi vous insérer dans d'autres secteurs professionnels. Découvrez-les sur cette page!