Membres principaux
Responsable d'unité: Sophie Lelorain
Psychologie de la santé
Rabel Eileen
| Coordonnées | Curriculum | Recherches | Enseignements | Publications |
Axes de recherche
Projet de thèse de doctorat (PhD) lié au vécu, la santé et la construction d'identité des jeunes femmes* dans une culture des réseaux sociaux postféministe
Je suis un psychologue qualitatif de la santé. Dans ma thèse de doctorat, j'étudie l'utilisation des réseaux sociaux et sa relation avec la formation de l'identité, le corps, la santé et le bien-être. Grâce à une recherche rigoureuse et à une méthodologie innovante, j'étudie les significations et les émotions attachées à l'utilisation des réseaux sociaux chez les jeunes femmes* en mettant l'accent sur l'identité narrative dans une perspective socioconstructiviste et postféministe. Je suis amené à analyser le rôle d'une nouvelle culture des réseaux sociaux dans la construction d'identités narratives chez les jeunes femmes* à la fin de l'adolescence (18-20 ans), en particulier en ce qui concerne la manière dont ces constructions narratives de soi peuvent être liées à des expériences, des significations et des comportements/pratiques concernant soi-même, son corps, sa santé et son bien-être. De plus, je suis amenée à examiner les attitudes et les croyances partagées et non partagées concernant la culture des réseaux sociaux promue par les « influenceur·x·s » ainsi que la façon dont les discours postféministes promus par les « influenceur·x·s » peuvent affecter les identités narratives chez les jeunes femmes* et, inversement, comment ces dernières peuvent activement résister à cette culture par des façons subjectives d'utiliser les médias sociaux.
Ce projet fait avancer la littérature en contribuant à l'analyse d'une nouvelle culture des réseaux sociaux qui pourrait orienter les pratiques des réseaux sociaux, les expériences de santé et de bien-être et les identités narratives des jeunes femmes à travers les postféminisme. En outre, il contribuera à définir des recommandations pratiques pour la santé publique et l'éducation qui pourraient être particulièrement durables, opportunes et pertinentes en raison de leur concentration sur une question contemporaine clé en tenant compte du point de vue des jeunes femmes*.
Psychologie du vieillissement
| Nom | Fonction(s) |
| Delgado Villanueva Cecilia | Assistante diplômée |
| Jopp Daniela | Professeure associée |
| Roquet Angélique | Première assistante |
| Spini Dario | Professeur ordinaire |
| Uittenhove Kim | Chercheuse FNS senior |
Psychologie du sport
| Nom | Fonction(s) |
| Antonini Philippe Roberta | Maître d'enseignement et de recherche |
| Bonetti Raphaël | Assistant diplômé |
| Hauw Denis | Professeur associé |
| Jbeily Nathalie | Doctorante |
| Margas Nicolas | Professeur associé |
| Owiti Samuel | Doctorant |
| Tachom Waffo Boris | Doctorant |
Membres associés
| Nom | Fonction |
|---|---|
| Bernard Mathieu | CHUV |
| Laroussi-Libeault Lisa | Patiente partenaire |
| Marsollier Elise | ISSUL, SSP, UNIL |
| Mehrpour Anahita | Doctorante FNS, Institut de Psychologie, SSP, UNIL |
| Santiago-Delefosse Marie | Professeure honoraire, Institut de Psychologie, SSP, UNIL |
| Sfeir Michel | Assistant diplomé, University de Louvain, Belgique |
| Terrien Eric | 1er assistant, ISSUL, SSP, UNIL |
| Zwygart Marion | Doctorante externe |
Maria del Rio Carral
María del Río Carral est spécialisée dans des approches qualitatives en psychologie de la santé. Durant son parcours académique, elle s’est d’abord intéressée à la construction du bien-être subjectif au quotidien auprès de populations spécifiques (ex. femmes cadres supérieurs, postdocs). L’approche qualitative développée lui a permis d’analyser la santé comme un phénomène à la fois contextualisé et ancré dans le corps, à travers la notion d’activité, puis celle de pratiques sociales. A travers ce regard, elle a développé des projets visant à comprendre les expériences et usages d’outils numériques et robotiques, plateformes digitales et réseaux sociaux. Ces projets analysent le sens donné par des communautés d’acteur·trices concerné·e·s (ex. professionnel·le·s de la santé, YouTubers, jeunes femmes, etc.), guidés par des discours socioculturels plus larges, comme le postféminisme, ou encore la santéisation. Le travail de María del Río Carral s’inscrit bien souvent au sein de collaborations interdisciplinaires, avec une ouverture envers des méthodes mixtes.
Mots-clés: psychologie de la santé, critical health psychology, culture, langage, santé digitale, méthodes qualitatives
Julia Kolly
Titulaire d’un Master en psychologie de la santé, Julia Kolly a été engagée en tant qu’assistante diplômée – doctorante au sein du laboratoire PHASE. Avant cet emploi, elle a a effectué un stage de recherche au projet MySweetheart (CHUV). Depuis 2021, son intérêt porte sur la communication entre professionnel·le·s de la santé et la dyade patient·e-proche. Ainsi, sa thèse de doctorat vise à explorer le vécu de l’annonce de progression de la maladie suite à une résistance au traitement auprès des professionnel·le·s de la santé et de la dyade patient·e-proche. Afin d’y parvenir des méthodes qualitatives et quantitatives seront employées.
Mots-clés: psychologie de la santé, oncologie, communication, relation soignant-soigné, proches-aidants
Sophie Lelorain
Spécialisée en psychologie de la santé et communication médicale, Sophie Lelorain travaille depuis plus de dix ans sur l’empathie des médecins, notamment en oncologie (projet postdoctoral à l’Institut Curie et Université de Paris en 2010-2012 et divers projets depuis à l’Université de Lille et de Lausanne). L’objectif est d’une part de trouver les facteurs qui expliquent la perception d’empathie que les patient·e·s ont des médecins et infirmiers·ères, d’autre part de comprendre dans quelles conditions cette empathie peut être bénéfique pour les patient·e·s et leurs proches en termes de qualité de vie et de santé. Sophie Lelorain a aussi effectué des recherches sur la motivation des soignant·e·s et patient·e·s à l’éducation thérapeutique. Sophie Lelorain défend le besoin de psychologues et d’une psychologie scientifique fondée sur des preuves dans les services de santé somatiques (oncologie, obésité, diabète, etc.).
Mots-clés: psychologie de la santé, empathie et communication médicale, qualité de vie, éducation thérapeutique
Yasmina Lotfi
Titulaire d’un Master en psychologie clinique, Yasmina Lotfi a été engagée en tant qu’assistante diplômée – doctorante en 2019. Avant ce travail de doctorat, elle a notamment travaillé à la maternité du CHUV et à la Consultation Psychothérapeutique pour Migrants de l’association Appartenances. Déjà sensible à la thématique de la migration au cours de son master durant lequel elle a réalisé un mémoire portant sur le vécu sexuel de femmes ayant migré et étant excisées, cet intérêt s’est amplifié au fil de ses différentes expériences professionnelles. Dans son travail de thèse, Yasmina Lotfi investigue toujours le vécu migratoire et sexuel de femmes ayant été excisées mais cherche également à comprendre comment l’ère contemporaine digitale construit ce vécu et le rôle des discours dominants sur la sexualité et le corps. Afin de compléter ses connaissances sur la sexualité humaine – thématique au centre de ses intérêts de recherche – elle termine actuellement un CAS en sexologie clinique dispensé par l’UNIGE. Ses recherches portent donc principalement sur la santé sexuelle et reproductive, la digitalisation, le vécu sexuel et corporel et l’interculturalité.
Mots-clés: interculturalité, méthodologie qualitative, santé digitale, santé sexuelle et reproductive
Xavier Mabire
Après une thèse de psychologie sur la prévention du VIH soutenue à l'Université Lumière Lyon 2 (France), Xavier Mabire a pu participer au développement de différents projets de recherche communautaires. Cette activité de recherche a par ailleurs été enrichie par 5 années de pratique dans un cadre thérapeutique au sein d'associations ou en cabinet libéral.
Ses recherches visent notamment une meilleure compréhension des déterminants de la santé générale et sexuelle de personnes minorisées (notamment en raison de leur orientation affective et sexuelle ou de leur identité de genre). Par exemple : la recherche FOREST porte sur la santé globale et sexuelle des personnes transmasculines ; la recherche COBra analyse les effets du Covid chez des minorités sexuelles et de genre incluses à des cohortes de PrEP au Brésil ; ou encore le projet COCO qui souhaite documenter et contribuer à la réponse face au Covid de communautés vivant dans des contextes ruraux ou isolés en Colombie. Xavier est également membre du PÔPS, le Pôle de Psychologie Sociale de l'Unité Inserm 1296.
Mots-clés: changement social, LGBT, méthodes mixtes, méthodes qualitatives, minorités et inégalités sociales, psychologie de la santé, recherche communautaire, représentations sociales, santé, santé sexuelle et reproductive, science participative, sexualité, SIDA, VIH, stratégies identitaires, trajectoires de santé
Chloé Michoud
En 2019, Chloé Michoud a collaboré à un projet FNS SPARK s’intéressant aux pratiques de santé mises en scène par les YouTubers sous la supervision de la Prof. del Río Carral. Titulaire d’un Master en Psychologie depuis depuis 2021, elle mène une thèse en psychologie de la santé qui s’intéresse à l’hésitation vaccinale. Adoptant une perspective socioconstructiviste, ce projet a pour objectif d’analyser des pratiques liées à l’hésitation vaccinale des parents pour leur·s enfant·s dans le contexte suisse, en prenant en compte le sens et de l’affectivité qui y sont attachées. Cette recherche se focalise en particulier sur les pratiques de santé concrètes des parents envers leur enfant. Depuis 2022, Chloé Michoud collabore aussi dans un projet s'intéressant à l’alimentation durable chez les jeunes. Elle s’intéresse de près aux liens entre santé et durabilité.
Mots-clés: hésitation vaccinale, santéisation, méthodes qualitatives, approches critiques, durabilité
Eileen Rabel
Je suis Eileen, doctorante SNF de Maria del Rio Carral impliquée dans le projet "MeStories". J'étudie l'utilisation des réseaux sociaux et sa relation avec la construction de l'identité, le corps, la santé et le bien-être. Grâce à une recherche rigoureuse et une méthodologie innovante, j'étudie les significations et les émotions attachées à l'utilisation des réseaux sociaux chez les jeunes femmes en mettant l'accent sur l'identité narrative d'un point de vue socioconstructiviste et postféministe. Je suis amenée à analyser le rôle de la culture des réseaux sociaux dans la construction des identités narratives chez les jeunes femmes en fin d'adolescence (18-20 ans), notamment au regard de la manière dont ces constructions sont liées aux expériences, aux significations et comportements/pratiques concernant soi-même, son corps, sa santé et son bien-être. De plus, je suis amenée à examiner les attitudes et les croyances partagées et non partagées concernant la culture des réseaux sociaux promue par les «influenceurs·euses» ainsi que la façon dont les discours postféministes promus par les «influenceurs·euses» peuvent affecter les identités narratives chez les jeunes femmes et, inversement, comment elles peuvent activement résister à cette culture à travers des façons subjectives d'utiliser les réseaux sociaux.
Mots-clés: bien-être, qualité de vie, construction de l'identité, postféminisme, psychologie de la santé
Charlotte Vandamme
Après un parcours en tant qu’infirmière, Charlotte Vandamme a obtenu un master en psychothérapie, psychopathologie et psychologie à l’université d’Aix-en-Provence en 2019 dans lequel elle a développé des compétences et des axes de recherches dans le domaine de la psychologie de la santé. Elle a par la suite travaillé comme psychologue dans le secteur de la protection de l’enfance avant d’être engagée en tant qu’assistante diplômée au sein du laboratoire PHASE sous la direction de la Professeure Sophie Lelorain à l’université de Lausanne en 2021. Son travail de thèse s’inscrit dans la spécialité de la psychologie de la santé et plus précisément dans le domaine de la psycho-oncologie. Entre autres, la thèse de Charlotte Vandamme vise à explorer les aspects identitaires, le type d’attachement des patient·e·s. atteint·e·s d’un cancer de la tête et du cou. Elle s’intéresse également à la communication entre les chirurgien·ne·s et les patient·e·s.
Mots-clés: attachement, cancer ORL-VADS, empathie des chirurgien·ne·s, défiguration, identité
Valentin Donzé
Valentin effectue des recherches sur les rêveries compulsives sous l’égide de la Prof. Daniela Jopp depuis 2020. Notamment, il s’intéresse aux sujets adjacents que sont les troubles de l’attention et l’errance mentale. Son projet doctoral porte sur la cognition des rêveurs compulsifs, et tente de déceler toute particularité qui permettrait de reconnaître et d’aider les gens souffrant de cette condition encore méconnue. Il encadre en ce moment les cours de la Prof. Jopp sur les statistiques longitudinales, ainsi qu’un cours annuel sur la neurobiologie des troubles mentaux.
Mots-clés: rêverie compulsive, errance mentale, trouble de l’attention, TDAH
Daniela Jopp
Daniela Jopp est Professeure associée à l'Institut de psychologie de la Faculté des sciences sociales et politiques de l'Université de Lausanne et membre du PRN LIVES. Elle enquête sur les facteurs liés à la réussite du développement et du vieillissement, avec un accent particulier sur les mécanismes psychologiques qui permettent un développement positif face à la difficulté, y compris les événements critiques de la vie et la perte liée à l'âge. Hormis l'examen de facteurs individuels comme les stratégies de gestion de vie ou les forces psychologiques comme l'efficacité personnelle ou la vision optimiste, son travail plus récent prend également en considération le contexte social immédiat (par exemple, le soutien social et la qualité de la relation avec les proches), ainsi que le contexte sociétal plus large (par exemple, les différences culturelles liées aux valeurs ou aux règles) en tant que facteurs contribuant ou entravant le développement positif et le vieillissement. Afin d'améliorer la compréhension de l'impact des aspects individuels, sociaux et sociétaux pour bien vieillir, la Professeure Jopp a lancé un réseau international d'études sur les centenaires.
Mots-clés: vieillissement réussi, vulnérabilité, résilience, ressources, forces psychologiques, centenaires
Angélique Roquet
Spécialisée en Psychologie du vieillissement depuis 2014, Angélique Roquet a d’abord étudié le vieillissement cognitif normal et pathologique (Alzheimer), en alliant les techniques de neurosciences (magnétoencéphalographie) à la psychologie cognitive. Elle s’est particulièrement intéressée aux mécanismes exécutifs (inhibition) mobilisés dans des tâches arithmétiques au cours du vieillissement. Ensuite, l'envie d'intégrer une composante sociale à ses recherches lui a permis d'intégrer l'équipe de Daniela Jopp, où son objectif actuel est de mieux comprendre les facteurs permettant aux personnes de présenter un vieillissement réussi (facteurs inter-culturels, cognitifs, sociaux, etc).
Mots-clés: vieillissement, cognition, psychologie sociale, neurosciences, facteurs inter-interculturels
Stefan Sieber
Spécialisé en épidémiologie sociale depuis 2016, Stefan Sieber a d’abord étudié les effets du parcours de vie sur la santé à l’âge avancé en Europe. En particulier, son intérêt s’est porté sur les effets à long terme des conditions socioéconomiques vécues durant l’enfance sur la santé subjective et objective à l’âge avancé et sur la façon dont un changement de ces conditions à l’âge adulte peut influencer ces effets. Par ailleurs, en utilisant les techniques de la recherche comparative, Stefan a analysé les différences de ces effets entre les pays européens selon les types d’États-providences. Dans l’équipe de Daniela Jopp son objectif est d’étudier les différences de trajectoires de santé subjective et objective à l’âge avancé ainsi que mieux comprendre le « paradoxe du bien-être » - l’observation que le bien-être semble suivre une trajectoire stable à l’âge avancé.
Mots-clés: santé objective, santé subjective, trajectoires, bien-être, recherche comparative
Kim Uittenhove
Kim Uittenhove est spécialiste dans le domaine du vieillissement cognitif, s’intéressant particulièrement à la mémoire de travail. En outre, elle est passionnée par le développement de nouvelles méthodes de recherche (e.g., analyse de données graphomoteurs récoltées lors des tests neuropsychologiques, utilisation de réseaux neuronaux, etc.). Au sein de l’équipe de Professeure Daniela Jopp, Kim Uittenhove est la coordinatrice de l’étude SWISS100, la première étude nationale sur les centenaires en Suisse, incluant trois régions langagières, de multiples disciplines de recherche ainsi que six institutions de recherche. Dans cette étude multidisciplinaire, Kim Uittenhove s’intéresse particulièrement à la cognition chez ces personnes ayant vécu exceptionnellement longtemps. En outre, son intégration dans l’équipe de Professeure Daniela Jopp lui a permis de développer une passion pour d'autres thèmes de recherche, telles que la santé psychologique et physique des personnes âgées.
Mots-clés: vieillissement, centenaire, cognition, mémoire de travail, méthodes
Garnelle Ziade
Psychologue clinicienne et de la santé depuis 2019, Garnelle a d’abord étudié la psychologie clinique pour les différents âges, en alliant les problèmes de la santé à la psychologie mentale. Elle s’est particulièrement intéressée aux traits de la personnalité des individus, ainsi que l’influence de ces traits sur le fonctionnement de la relation.
Ensuite, son envie d’intégrer une population remarquable à son parcours lui a permis d’intégrer l’équipe de Professeure Daniela Jopp, où son objectif actuel est de trouver la relation entre les traits de personnalités des centenaires, leurs santés (physiques, fonctionnelles, mentales), ainsi que leurs comportements et réseaux sociaux.
Mots-clés: vieillissement, centenaire, personnalité, santé physique, santé mentale, santé fonctionnelle, santé comportementale, interactions sociales, activités de loisirs
Elise Marsollier
Ancienne trampoliniste de haut niveau, Elise s’est dans un premier temps intéressé au développement positif des jeunes en sport. Depuis 2019, ses projets de recherche se développent autour de deux axes : la violence en sport et les blocages de performance. Sous la supervision du Professeur Hauw, Elise s’intéresse plus particulièrement à la prévalence de la violence interpersonnelle et autodirigée dans le contexte sportif, à l’expérience que les athlètes en font ainsi qu’à l’acceptabilité des comportements abusifs dans le sport compétitif. En parallèle, Elise étudie les blocages de performance dans les sports acrobatiques et la façon dont les entraineurs les définissent et les gèrent sur le terrain.
Mots-clés: violence liée à la pratique sportive, comportements des entraîneurs, acceptabilité, abus physiques et psychologiques, bocages de performance
