Ariffin Yohan
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Axes de recherche
Le rôle des idées en relations internationales : construction et diffusion de représentations du monde
Les émotions dans la politique internationale
Projet d'ouvrage: Emotives, Emotionology and Emotional Regimes in International Relations
Ouvrage à deux mains avec Jean-Marc Coicaud (Rutgers University) dans la suite du volume co-dirigé sur Emotions in International Politics: Beyond Mainstream International Relations paru chez Cambridge University Press. Publication prévue en 2020 chez le même éditeur.
Méga-évènements et culture internationale
Politique internationale de développement et écopolitique globale
Deux projets en cours:
- Développement et environnement
Cette étude en cours de finalisation porte sur la transformation de l'idée de progrès socio-économique en gouvernementalité ou rationalité gouvernementale. Il rend compte du processus socio-historique et institutionnel par lequel l'objectif de la croissance économique a pu prendre une place centrale dans l'art gouverner, d'abord en Europe à l'époque dite mercantiliste, puis aux Etats Unis et dans les Allemagnes au 19e siècle, avant de se mondialiser avec la poursuite de la colonisation, son achèvement, l'étatisation du monde au 20e siècle et l'établissement d'un complexe de régimes internationaux consacrés au développement des pays du Sud. Il examine l'émergence des objections écologiques sur la scène internationale, portée par une pluralité d'acteurs hétérogènes - réseaux de plaidoyer, communautés épistémiques, mouvements paysans et autochtones - dont les valeurs ne convergent pas toujours. Il conclut sur le processus d'assimilation auquel l'action internationale dans le domaine du développement soumet la critique écologique en l'intégrant à ses schèmes de fonctionnement. Publication prévue fin 2018-début 2019 (proposition soumise aux PUF).
- Traditional Knowledge in the International Governance of Biogenetic Resources
Ouvrage collectif issu d'un colloque international du 18 au 20 janvier 2018. Il comportera quatre parties portant respectivement sur : 1) l'émergence historique de la notion de savoirs traditionnels associés aux ressources génétiques, 2) les luttes politiques pour en formuler une définition dans le complexe de régimes internationaux sur la biodiversité, 3) les droits qu'il convient de conférer aux porteurs de ces savoirs du point de vue des différents acteurs concernés (gouvernements d'Etats dits fournisseurs ou utilisateurs, réseaux de plaidoyer, mouvements paysans et autochtones), et 4) les initiatives multipartites qui ont vu le jour. Publication prévue au printemps 2019.
Projets
Projets FNS
Gouverner la biodiversité : La place des communautés locales dans un contexte de regimes enchevêtrés.
2015 - 2018
Requérant·e: Yohan Ariffin, Jean-Christophe Graz (co-requérant)
La reconnaissance du droit des communautés locales, autochtones et/ou paysannes, à une protection des savoir-faire qu'elles ont développés dans leurs rapports à la nature sauvage ou cultivée se fonde sur une représentation communautaire de la juris possessio ou possession d'un droit, lequel en l'occurrence s'applique aux savoirs traditionnels que les membres d'une communauté donnée détiendraient collectivement. Cette reconnaissance a été intégrée à des titres divers dans cinq instances participant à la gouvernance mondiale de la biodiversité (CDB, FAO, OMPI, OIT, UNPFII).
Ce projet a pour objectifs d'étudier :
- les stratégies discursives et institutionnelles poursuivies à cet effet par des acteurs politiques et civiques ;
- les opportunités et contraintes qui se sont présentées à ces acteurs en raison de l'enchevêtrement des instruments juridiques en vigueur à l'échelle internationale ;
- la mesure dans laquelle les principaux Etats « fournisseurs » et « utilisateurs » de ressources génétiques ont effectivement introduit dans leurs juridictions nationales des systèmes protégeant les savoir-faire autochtones et/ou paysans.
Adoptant une approche de sociologie politique des relations internationales, le projet analyse les discours et pratiques d'acteurs non seulement gouvernementaux, mais aussi civiques, contribuant ainsi à une compréhension plus complète du processus étudié. Il examine dans quelle mesure l'existence d'une multiplicité d'accords avantage les Etats prépondérants ou au contraire les acteurs moins puissants. Enfin, le projet évalue l'effectivité normative de la protection des savoirs locaux, autochtones et/ou paysans, associés à la biodiversité dans trois importants pays « fournisseurs » (Brésil, Inde et Pérou) et dans deux pays (la Suisse et les Etats-Unis) ainsi qu'une région (l'Union européenne) « utilisateurs » où se concentrent la grande majorité des brevets sur le vivant.
Autres projets
Les émotions en relations internationales
2008 - 2012 (48 mois)
Organisme subventionnaire: United Nations University (Tokyo & New York), Fondation Anthropos, Support recherche Décanat SSP & Affaires culturelles (Université of Lausanne) (Suisse)
Requérant·e: Yohan Ariffin, co-requérant: Jean-Marc Coicaud
L'objectif du projet a été de produire le premier ouvrage collectif offrant des contributions théoriques, méthodologiques et empiriques à l'analyse des émotions en politique internationale. Deux conférences internationales ont été organisées à cet effet. La première, qui s'est tenue aux Nations Unies à New York, du 11 au 12 février 2010, a réuni des spécialistes internationalement reconnus dans l'étude des émotions provenant de différentes disciplines des sciences humaines autres que les relations internationales, notamment l'histoire, la psychologie, la sociologie et la philosophie. Le but de la conférence était d'évaluer dans quelle mesure les outils théoriques et méthodologiques développés dans ces disciplines étaient susceptibles d'être mobilisés pour l'appréhension des phénomènes internationaux. La seconde conférence, qui s'est tenue à l'Université de Lausanne du 25 au 26 mars 2011, a réuni des contributions empiriques sur le rôle des émotions en politique internationale. Le projet a débouché sur la publication du premier ouvrage consacré spécifiquement à l'analyse théorique, méthodologique et empirique des émotions en relations internationales: Emotions in International Politics: Beyond Mainstream International Relations (dir: Yohan Ariffin, Jean-Marc Coicaud et Vesselin Popovski), Cambridge, Cambridge University Press, 2016, 434 p.
Collaborations et réseaux
Interdisciplinaires
UNIL Centre de droit public (FDSA)- Institut des dynamiques de la surface terrestre (FGSE)/ HESGE
- Préparation d'une requête Sinergia (FNS) en commun "Carbon Dioxide: From Waste to Resource? Assessing the Potential, Implementation Conditions and Implications of Carbon Capture, Utilisation and Sequestration Strategies with Emphasis on Switzerland".
Contact : Anne-Christine Favre, Andrea Baranzini, Suren Erkman
Suisse
Interuniversitaires
Environmental Political Theory Group
- Participation à un réseau scientifique
- Publications communes
- Colloques en commun
https://www2.humboldt.edu/enst/
U.S.A.
Rutgers University, Division of Global Affairs
- Publications communes sur les émotions en politique internationale
https://law.rutgers.edu/directory/view/jc1481
Contact : Jean-Marc Coicaud
U.S.A.
(Co-)direction d'ouvrages collectifs avec des contributions de:
(Co-)direction d'ouvrages collectifs avec des contributions de: Prof. Susan Baker (Cardiff University), Prof. Jean-Marc Coicaud (Rutgers University), Graham Dutfield (University of Leeds), Dr Pierre Hassner (CERI, Paris), Dr Naomi Head (University of Glasgow), Prof. James M. Jasper (City University of New York), Dr Ainius Lasas (University of Bath), Prof. Jean-Michel Roy (ENS de Lyon), Prof. Chidi Oguamanam (University of Ottawa), Prof. Jocelyn Pixley (Macquarie University, Sidney), Prof. Vesselin Popovski (Jindal Global University), Prof. Andrew A. G. Ross (Ohio University), Prof. Peter N. Stearns (George Mason University)
Suisse