Bourse aux projets de Master

Bourse aux projets de Master

Les sujets sont directement liés à des problématiques portées par des acteur·ices de terrain. Chaque proposition été discutée et élaborée avec elles et eux. Ces propositions restent souples, pour que vous puissiez vous les approprier et que vous participiez activement à leur version définitive. Cette étape se fera également en discussion avec votre encadrant·e de mémoire.

 

 

Cartographie des mobilisations citoyennes portant sur l'eau dans le bassin lémanique

Objectif envisagé : Produire une cartographie des mobilisations citoyennes portant sur l’eau dans le bassin lémanique

Partenaire : Association ID-eau

 

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Présentation du projet

Les menaces qui affectent l’eau douce sont nombreuseset l’urgence est grandissante. Devant une situation chaque jour plus dégradée, l’association id·eau s’est constituée pour fédérer les énergies et encourager l’action afin de chercher comment changer notre quotidien pour préserver cette ressource qui nous est essentielle et vitale : l’eau.

L’objectif premier de l’association id·eau est de contribuer à l’appropriation citoyenne de la gouvernance de l’eau, et la participation active des habitantes et habitants en la matière. Cet objectif sera facilité par la fédération des initiatives citoyennes prenant pour objet l’eau partout où elle est un enjeu (en termes de droits de la nature et de limites planétaires). Il s’agit donc dans un premier temps de dresser une cartographie des initiatives et mobilisations citoyennes portant sur l’eau, qu’elles se situent en agriculture, énergie/barrage, qualité de l’eau, etc. Le territoire régional (bassin lémanique/ suisse romande) est privilégié pour cette première étape.

Ce travail de cartographie devra permettre de rendre compte des expériences citoyennes de mobilisation pour l’eau (la trajectoire et l’expérience) pour valoriser les initiatives et expérimentations porteuses, comprendre ce qui coince, ce qui marche, créer du lien entre les initiatives (fédérer et équiper l’action), etc.

id.eau a déjà identifié différents domaines et collectifs d’intérêt pour cette étude.

 

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Employabilité des migrants adultes analphabètes à Lausanne et dans le Canton de Vaud

Objectif envisagé : Reconnaître et valoriser les compétences des migrant·es adultes analphabètes pour favoriser leur accès à l’emploi

Partenaire : Association Opre Rrom

 

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Présentation du projet

Fondée en 2011, l’Association Lausannoise d’action et de solidarité avec les Roms, Opre Rrom (« Debout Rom »), organise son action dans deux directions complémentaires : d’une part, une aide directe de type humanitaire et, d’autre part, un travail d’information et de défense des droits et la lutte contre l’antitsiganisme.

Situation répandue dans les communautés de migrants n’ayant pas ou très peu suivi de parcours scolaire dans leur pays d’origine, l’analphabétisme touche de plein fouet les Roms européens. Pour autant, cette communauté particulièrement stigmatisée rêve elle aussi d’emploi et trouve sur ce chemin une barrière infranchissable : en Suisse, l’emploi est largement tributaire d’une qualification certifiée par des institutions scolaires ou parascolaires. Cette impasse empêche de valoriser les compétences et les savoirs-faires développés par des personnes qui ne disposent pas de ces certifications ni des compétences scolaires de base (lecture et écriture) pour entrer dans la trajectoire actuellement conçue par les dispositifs d’intégration. En effet, ceux-ci présupposent d’une séquence dans laquelle les Roms européens ne peuvent s’inscrire : suivre un cours de français puis une formation certifiante et, enfin, trouver un emploi. Les adultes analphabètes ne peuvent trouver pour seule réponse qu’ils et elles doivent apprendre à lire et écrire, qui plus est dans une nouvelle langue. Un adulte analphabète ne peut que marginalement rattraper un apprentissage complet de la langue et des systèmes de raisonnement accrochés. L’alphabétisation tardive est une véritable épreuve dont l’issue est plus qu’incertaine. Le paradigme de l’intégration montre ici des limites fortes qu’un travail sur l’employabilité des Roms analphabètes permettra d’éclairer sous un jour nouveau.

Potentiels axes de recherche :

  1. Comment reconnaître et valoriser les compétences de populations analphabètes en dehors d’une marche forcée vers l’écrit ?
  2. Comment faire évoluer la conception des compétences en dehors des certifications habituelles ?
  3. Comment identifier les domaines professionnels dans lesquels les Roms européens pourraient s’inscrire ?

 

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L’innovation sociale en Suisse romande : enjeux et perspective 

Objectif envisagé : Étudier les différentes réalités de l’innovation sociale en Suisse romande et appréhender les différentes conceptions opérationnelles

Partenaire : Fondation Esp’Asse

 

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Présentation du projet

La Fondation Esp’Asse s’est constituée en 2001 avec pour mission l’acquisition, la rénovation et la location d’espaces à destination de populations dites précarisées, en lien avec la précarité ou actives dans les arts, la formation et, encore, dans l’économie solidaire et de proximité. Elle est basée à Nyon sur le site de l’ancienne usine de métallurgie Stellram et accueille aujourd’hui près de 25 artistes, une vingtaine d’associations sociales et de professionnel.le.s actives dans le soutien à l’insertion et 5 logements. 

Dans le cadre du développement de son projet de Maison des innovations sociales et des solidarités (MISS), qui permettra la construction et la rénovation d’espaces d’environ 3300 m2 à l’horizon 2028, devenant ainsi le poumon de l’innovation sociale dans la région de Nyon, la Fondation Esp’Asse sollicite un accompagnement sur la notion même d’innovation sociale, ses acteurs, ses enjeux actuels ainsi que les perspectives qu’elle dessine. 

L’innovation sociale est un domaine particulièrement dynamique, suscitant espoirs et attentes et dont les contours sont en expansion. Plusieurs catégories d’acteurs, publics et privés, s’en saisissent pour impulser ou labelliser des actions dans des secteurs pouvant apparaitre parfois comme très différents (travail social, santé, culture ou innovation visant la mise en marché d’un produit ou d’un service). Cette réalité plurielle peut être difficile à saisir. Une enquête portant sur les acteurs et les réalités de l’innovation sociale en Suisse romande aiderait la Fondation à inscrire son projet de Maison de l’innovation sociale et des solidarités dans les enjeux d’aujourd’hui et de demain. 

Potentiels axes de recherche :

  1. Quelles sont les réalités de l’innovation sociale en Suisse romande ?
  2. Comment appréhender le déploiement de cette notion en Suisse romande ? 
  3. Quelles sont les définitions opérationnelles de l’innovation sociale actives en Suisse romande  et comment comprendre leurs différences ?

 

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La formation des auxiliaires de santé : publics et enjeux

Objectif envisagé : Établir le profil socio-démographique des apprenant·es et analyser les enjeux de la certification

Partenaire : Croix-Rouge vaudoise

 

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Présentation du projet

Depuis sa création en 1890, le fondement des activités de la Croix-Rouge vaudoise (CRV) repose sur trois axes principaux : Protéger la vie, Promouvoir la santé, Préserver la dignité humaine. Par les activités qu’elle mène en faveur de la santé, de la famille, de la formation, du social et du bénévolat, la Croix-Rouge vaudoise apporte soutien et réconfort à la population de notre canton et ceci grâce aux services qu’elle propose aux parents et à leurs enfants, aux jeunes ainsi qu’aux personnes malades, isolées, fragilisées par l’âge ou le handicap.

Actuellement, il y a un déficit de connaissance sur les publics de la formation d’auxiliaires de santé. On connait des éléments de base (genre et âge) et le profil socio-démographique complet pourrait être établi par une enquête auprès de cette population. L’objectif est d’ajuster la communication et les contenus de celle-ci au public cible.

En arrière-plan, un manque structurel d’auxiliaires de santé est relevé, en particulier dans les EMS. Cette profession faisait, il n’y a pas si longtemps encore, partie des formations proposées par l’ORP comme piste d’orientation professionnelle privilégiée pour des personnes peu qualifiées. La situation de plein emploi actuelle a largement affaibli cette filière de recrutement. Il y a donc un enjeu de valorisation de la formation auprès du public cible dans une optique de recrutement et de renouvellement des filières de recrutement.

Potentiels axes de recherche

Dans le prolongement, la question de la certification est elle aussi en jeu et celle-ci renvoie directement à la valorisation du métier d’auxiliaire de santé. Aujourd’hui, de nouveaux acteurs intègrent le secteur de la formation des auxiliaires de santé car la certification n’est pas protégée. Cela soulève plusieurs questions, notamment : Qu’est-ce qu’un métier qui ne dispose pas de certification véritablement protégée ? Que faudrait-il faire pour faire faciliter l’avancement de la certification des auxiliaires de santé ? Quel est le potentiel d’une telle certification sur la valorisation du métier (recrutement, salaire, etc.) ? Que peut-on apprendre des métiers qui ont suivi une trajectoire semblable ?

 

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Analyse du dispositif de soutien à la parentalité Parents-Rescousse

Objectif envisagé : Produire une évaluation et des propositions d’amélioration du dispositif Parents-Rescousse

Partenaire : Croix-Rouge vaudoise

 

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Présentation du projet

Depuis sa création en 1890, le fondement des activités de la Croix-Rouge vaudoise (CRV) repose sur trois axes principaux : Protéger la vie, Promouvoir la santé, Préserver la dignité humaine. Par les activités qu’elle mène en faveur de la santé, de la famille, de la formation, du social et du bénévolat, la Croix-Rouge vaudoise apporte soutien et réconfort à la population de notre canton et ceci grâce aux services qu’elle propose aux parents et à leurs enfants, aux jeunes ainsi qu’aux personnes malades, isolées, fragilisées par l’âge ou le handicap.

Le dispositif Parents-Rescousse a été conçu pour répondre aux besoins d’urgence des parents malades, momentanément indisponibles ou traversant des difficultés personnelles et qui ne savent pas à qui confier la garde de leurs enfants. Chaque année, plusieurs centaines de familles en bénéficient. Le dispositif fait partie intégrante de la démarche de prévention socio-éducative mise en œuvre dans le canton et s’inscrit comme une mesure de prévention primaire et/ou secondaire face au risque d’épuisement parental, en complément d’autres prestations de soutien à la parentalité proposées par différentes instances cantonales.

Une évaluation du dispositif permettrait de mesurer son efficacité, d’ajuster les prestations sur les besoins des bénéficiaires, d’identifier des potentiels de développement, de faire apparaître des besoins de formations ou encore de renforcer le plaidoyer nécessaire au soutien de ce dispositif en plein essor.

 

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Motivations et bénéfices de l’engagement bénévole

Objectif envisagé : Documenter les motivations non altruistes des personnes s’engageant dans le bénévolat et de mesurer les bénéfices perçus

Partenaire : Croix-Rouge vaudoise

 

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Présentation du projet

Depuis sa création en 1890, le fondement des activités de la Croix-Rouge vaudoise (CRV) repose sur trois axes principaux : Protéger la vie, Promouvoir la santé, Préserver la dignité humaine. Par les activités qu’elle mène en faveur de la santé, de la famille, de la formation, du social et du bénévolat, la Croix-Rouge vaudoise apporte soutien et réconfort à la population de notre canton et ceci grâce aux services qu’elle propose aux parents et à leurs enfants, aux jeunes ainsi qu’aux personnes malades, isolées, fragilisées par l’âge ou le handicap.

En 2022, la Croix-Rouge vaudoise a géré 662 bénévoles impliqué·es dans la lutte contre l’isolement social et la facilitation du maintien à domicile. Ils et elles font des courses, des promenades, des visites ou accompagnent des personnes dans leurs déplacements. La Croix-Rouge vaudoise aimerait mieux connaître les bénéfices de l’engagement bénévole et déplacer ainsi la focale plus volontiers mise sur les bénéficiaires. Il s’agirait de documenter les motivations non altruistes des personnes s’engageant dans le bénévolat et de mesurer les bénéfices perçus par les bénévoles qu’il s’agisse d’une facilitation de l’intégration sociale ou de tout autre bénéfices sociaux dont la typologie sera à co-construire.

 

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Cartographie des acteurs et actrices de l’économie sociale et solidaire dans la région de Nyon

Objectif envisagé : Recenser les organisations répondants aux valeurs de l’ESS, détailler leur activité, évaluer leur impact économique ainsi que leur contribution à l’emploi de la région

Partenaire : Après-VD

 

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Présentation du projet

La Chambre de l’économie sociale et solidaire APRÈS-VD représente déjà plus de 100 structures vaudoises engagées pour une économie inclusive et écologique. Ces structures adhèrent aux 7 valeurs de l’ESS et mettent en place des mesures de lucrativité distribuée et de gouvernance démocratique. Nous développons et promouvons l’ESS sur le territoire vaudois par des évènements, des formations et des conférences afin de montrer la force de l’ESS et son impact positif sur l’humain et la biosphère. Nous travaillons également sur un plaidoyer politique en collaboration avec APRÈS -GE et APRÈS -BEJUNE pour le niveau de la Suisse romande avec Sens Suisse pour le niveau national. 

Il existe de nombreuses organisations contribuant à des intérêts collectifs, que cela soit directement ou indirectement, par leur domaine d’activité ou le choix de leurs clients. Il peut s’agir de besoins fondamentaux (habitat, logement, éducation, alimentation, insertion professionnelle, inclusion sociale, démarche participative et intelligence collective, etc.). Il peut également s’agir de la réduction de l’empreinte écologique et l’accélération de la transition vers la durabilité (énergies renouvelables et matériaux écologique, sauvegarde de la biodiversité, agroécologie, permaculture, mobilité douce, etc.). Ces organisations mettent en œuvre dans leur fonctionnement 7 valeurs clés : le bien-être social, la citoyenneté, écologie, autonomie, solidarité, diversité et cohérence ainsi que des mesures de redistribution de la richesse et de gouvernance démocratique.

Afin de l’aider dans son action, APRÈS-VD sollicite une cartographie de l’économie sociale et solidaire (ESS) dans la région de Nyon. Cette analyse permettra de recenser les organisations répondant aux valeurs de l’ESS, de détailler leur activité, d’estimer leur impact économique ainsi que leur contribution à l’emploi de la région. L’objectif premier sera de recenser ces organisations dans la région nyonnaise particulièrement dynamique dans le domaine tout en restant à une échelle mesurée.

Apparue dans les années 2000, la notion d’économie sociale et solidaire entretien des relations étroites avec d’autres termes aujourd’hui porteurs de changement positif : durabilité, transition, économie circulaire, innovation sociale, gouvernance partagée sont parmi les ceux-là. L’analyse reposant sur une cartographie des acteurs et actrices permettra de documenter les interactions entre ces notions, notamment en produisant une étude des représentations accrochées à ces notions au sein des organisations répertoriées.

Si la dimension de plaidoyer est manifeste, cette étude permettra également d’aborder une dimension prospective et elle pourra le faire en interrogeant les acteurs et actrices de l’ESS sur les enjeux et défis qui se présentent aujourd’hui afin de soutenir et développer ce domaine.

Potentiels axes de recherche :

  • Quel est l’impact économique des organisations œuvrant dans le domaine de l’économie sociale et solidaire dans la région de Nyon ?
  • Quels sont les interactions observables dans les pratiques entre la notion d’économie, sociale et solidaire et les notions corollaires de durabilité, transition, économie circulaire, innovation sociale, gouvernance partagée ?
  • Quels sont les principaux défis perçus par les acteurs et actrices de terrain pour le développement de l’ESS ?

 

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Recensement des locuteur·trices patoisant·es dans le Canton de Vaud

Objectif envisagé : Recenser et établir le profil sociodémographique des locuteur·rices patoisant·es dans le Canton de Vaud

Partenaire : Service des affaires culturelles de l’État de Vaud – Unité patrimoine

 

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Présentation du projet

Le Service des affaires culturelles du Canton de Vaud (SERAC) a pour mission d’élaborer, de développer et de mettre en œuvre la politique culturelle du Canton pour le Conseil d’État. Il est rattaché au Département de la culture, des infrastructures et des ressources humaines (DCIRH). Entrée en vigueur le 1er mai 2015, la loi sur le patrimoine mobilier et immatériel (LPMI)  permet de protéger et/ou de valoriser des objets importants pour l’histoire du canton de Vaud (patrimoine mobilier) de même que ses traditions et de nombreux savoir-faire artisanaux et patrimoniaux (patrimoine immatériel). L’Unité Patrimoine du SERAC gère 2 inventaires : l’Inventaire cantonal du patrimoine immatériel et l’Inventaire cantonal du patrimoine mobilier en mains privées.

Afin d’aider son action, l’Unité Patrimoine propose un sujet portant sur le recensement des locuteur·rices patoisant·es dans le Canton de Vaud. Dialecte du francoprovençal, le patois vaudois est une langue parlée dans le canton de Vaud depuis le Moyen-Âge. Langue courante jusqu’au XIX siècle, qui verra son bannissement de l’école, elle est encore très utilisée jusqu’au début de XX siècle. Sa pratique a depuis fortement décliné bien qu’il subsiste des variétés locales sur le territoire cantonal (Vallée de Joux, Broye, Gros-de-Vaud, Jorat, Riviera).

On estime aujourd’hui le nombre de patoisants du Canton de Vaud autour de 140 locuteur·rices et néo-locuteur·rices régulier·es. Cette estimation ne repose toutefois pas sur une enquête rigoureuse qui permettrait de chiffrer précisément la population, d’établir son profil socio-démographique ainsi que sa répartition géographique. Une telle enquête appellera une grande créativité méthodologique.

Potentiels axes de recherche :

  • Qui sont les locuteur·rices et néolocuteur·rices du patois vaudois ? Où se trouvent-ils·elles ?
  • Quels sont leurs usages de la langue ?
  • Comment sont-ils·elles entré·es dans la pratique du patois ?

 

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Conception d’un dispositif participatif pour l’inventaire de la vaisselle liturgique de l’Église libre vaudoise

Objectif envisagé : Concevoir un dispositif participatif permettant d’identifier et de recenser la vaisselle liturgique de l’Eglise libre vaudoise (1847-1965)

Partenaire : SERAC – Unité Patrimoine mobilier et immatériel

 

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Présentation du projet

Le Service des affaires culturelles du Canton de Vaud (SERAC) a pour mission d’élaborer, de développer et de mettre en œuvre la politique culturelle du Canton pour le Conseil d’État. Il est rattaché au Département de la culture, des infrastructures et des ressources humaines (DCIRH). Entrée en vigueur le 1er mai 2015, la loi sur le patrimoine mobilier et immatériel (LPMI)  permet de protéger et/ou de valoriser des objets importants pour l’histoire du canton de Vaud (patrimoine mobilier) de même que ses traditions et de nombreux savoir-faire artisanaux et patrimoniaux (patrimoine immatériel). L’Unité Patrimoine du SERAC gère 2 inventaires : l’Inventaire cantonal du patrimoine immatériel et l’Inventaire cantonal du patrimoine mobilier en mains privées.

Afin d’aider son action, l’Unité Patrimoine propose un sujet portant sur le développement d’un inventaire participatif de la vaisselle liturgique de l’Église libre dans le Canton de Vaud. La vaisselle liturgique de l’Église libre vaudoise (1847-1965) n’a pas suscité de fort intérêt dans l’histoire de l’art, si bien qu’il existe aujourd’hui très peu d’études sur le sujet. Objets ordinaires et paradoxaux d’une Église dissidente dont ils portaient les valeurs de simplicité jusque dans leur matérialité-même, la vaisselle liturgique n’est pas toujours perçue comme porteuse d’une forte valeur marchande. Bien qu’importants pour l’histoire du canton, de nombreux objets sont aujourd’hui oubliés et attendent d’être redécouverts et documentés. La situation est préoccupante et demande une mobilisation collective, en particulier des paroisses mais également des personnes privées qui pourraient avoir hérité d’objets au fil du temps. La présente étude prendra pour objet la conception d’un dispositif participatif permettant la mise au jour et l’inventaire de la vaisselle liturgique de l’Église libre vaudoise. Elle s’appuiera sur une étroite collaboration avec le Service des affaires culturelles du Canton de Vaud et devra identifier les ressorts d’une large mobilisation collective, en premier lieu des paroisses vaudoises.

Potentiels axes de recherche :

  • Existe-t-il d’autres dispositifs d’inventaires participatifs de patrimoines mobiliers ? Quels enseignements en tirer ?
  • Comment mobiliser les paroisses vaudoises dans un inventaire de la vaisselle liturgique ?
  • Comment pallier le manque de connaissances académiques disponibles sur ces objets ?

 

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Les stratégies d’ouverture de la participation

Objectif envisagé : À partir d’exemples issus d’expériences internationales, comprendre quels sont les ressorts permettant d’ouvrir la participation à l’ensemble des publics ou à des groupes précaires ou minorisés.

Partenaire : Unité durabilité et participation de la Ville de Lausanne

 

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Présentation du projet

L’Unité durabilité et participation porte et pilote les stratégies de la Ville de Lausanne en matière de durabilité et de participation. Elle agit comme un pôle de compétences et ressources transversal auprès des services et de la population. Elle développe et accompagne divers projets et actions de mobilisation et de sensibilisation en faveur de la transition écologique et sociale. 

La participation est en plein essor. Plusieurs collectivités publiques sont désormais dotées d’équipes dédiées à l’organisation de démarches participatives sur des sujets variés et à diverses échelles. C’est le cas par exemple à Lausanne, Genève, Zürich ou Lucerne pour ne citer que quelques grandes villes suisses qui ont, par ailleurs, développé des plateformes de participation en ligne avec le logiciel 100% open source Decidim (comme « Lausanne Participe » : participer.lausanne.ch).

L’un des grands défis de la participation est celui d’atteindre les publics concernés, alors que bien souvent certains d’entre eux restent éloignés de ces processus. Les outils numériques sont réputés favoriser l’ouverture à différents publics mais l’enthousiasme de la fin des années 2000 laisse aujourd’hui place à des interrogations. En effet, les technologies numériques réintroduisent des inégalités notamment sur les compétences d’usage ou même d’équipement et cela s’accompagne d’un double mouvement, ouvrant des potentiels et, en même temps, produisant des exclusions

Plus fondamentalement, les publics de la participation ont tendance à se ressembler. Les projets participatifs peinent à recruter au-delà des couches supérieures de la société. Ainsi, les projets qui souhaitent atteindre ces publics et toucher notamment les publics jeunes, précaires ou minoritaires se heurtent à ce défi de mobilisation. Ces publics éloignés sont divers et les raisons de cet éloignement sont toutes autant différentes que les publics. Toutefois, ce travail de recherche fera le pari qu’en croisant les expériences de démarches participatives, dans leur diversité, il est possible d’identifier des solutions transposables, en partie au moins, pour mobiliser ces publics éloignés et les faire participer aux projets et politiques publiques locales.

Ce souci démocratique d’ouverture de la participation à l’ensemble des publics concernés par les démarches est très largement partagé par les promoteur·trices et animateur·rices de la participation à travers le monde. Pour autant, des initiatives voient le jour et obtiennent des succès dont il serait utile d’analyser les ressorts. L’espace urbain concentre également une série d’initiatives participatives innovantes mobilisant des publics dans la rueen partie sous l’effet de la dynamique dite de new urbanism.

Ainsi, afin d’aider l’Unité durabilité et participation dans son action d’accompagnement des services de la Ville de Lausanne pour renforcer la participation, cette étude identifiera des bons exemples à l’échelle suisse et internationale et en tirera des conclusions sur les conditions-cadre pour favoriser l’ouverture de la participation. Elle documentera les publics touchés et les moyens mis en œuvre et sera également attentive aux modalités d’appui sur les technologies numériques.

Potentiels axes de recherche :

  • Quels sont les bons exemples issus d’initiatives en Suisse et/ou en dehors qui réussissent à ouvrir la participation à des publics jeunes, précaires ou minorisés ? 
  • Dans quelle mesure le recours aux technologies numériques participe à réaliser l’ouverture de la participation dans ces projets emblématiques ?
  • Quels enseignements tirer de ces expériences ? Quid des bonnes pratiques ?

 

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Les défis de la traduction des résultats de la participation dans les projets urbains

Objectif envisagé : Décrire et analyser les mécanismes de traductions des apports des démarches participatives vers la maîtrise d’œuvre et d’ouvrage des projets urbains. Proposer des pistes d’amélioration des mécanismes de traductions des résultats des démarches participatives.

Partenaire : Service du territoire de la Ville de Nyon

 

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Présentation du projet

Pour construire la ville de demain, la Municipalité de Nyon souhaite avancer en étroite collaboration avec la population. Les démarches participatives, qui peuvent prendre des formes diverses, sont autan l’occasion pour les usagères et usagers de la ville de donner vie à leurs idées qu’un véritable outil pour faire face à la crise climatique grâce à des réaménagements urbains encourageant les changements de comportement. Elles ont pour ambition d’imaginer une nouvelle façon de concevoir la ville, avec et pour la population. L’objectif de la Ville est à la fois de prendre des décisions au plus proche des usagères et usagers, mais aussi de leur permettre de prendre part aux aménagements qui vont modeler la ville sur le long terme.

Les projets urbains appuyés sur des démarches participatives se multiplient et trouvent un écho dans la population qui se saisit volontiers de la possibilité de contribuer aux projets d’aménagement de sa ville. Ces processus participatifs sont de mieux en mieux intégrés à l’action publique et, à mesure qu’ils se déploient, des questions de fond voient le jour. En effet, le degré d’intégration de la démarche participative peut fortement varier d’un projet à l’autre. Parfois simple consultation, ailleurs co-construction, l’intégration des résultats de la participation demande un travail de traduction auprès de différents acteurs, à commencer par les maîtres d’œuvre (les professionnel·les de l’aménagement ayant la compétence technique de réalisation) et les maîtres d’ouvrage (le mandant, la municipalité dans le cas des aménagements urbains). L’articulation des démarches participatives avec la maitrise d’œuvre et d’ouvrage ne va pas de soi.

Pour l’aider dans son action, le Service du territoire de la Ville de Nyon propose une analyse de ce processus de traduction des résultats de la participation en vue d’une amélioration des pratiques actuelles. Cette analyse visera à documenter la transposition, interprétation, traduction, métabolisation de la matière produite par les démarches participatives vers l’arène technique et politique. Un aspect important sera d’explorer la distance qui peut exister entre les livrables issus des démarches participatives, parfois denses, créatives et peu standardisées et les référentiels techniques et administratifs des professionnel·les de l’aménagement. Une attention particulière sera portée sur le rôle de facilitation et de mise en forme des contributions citoyennes. Une attention toute aussi importante sera accordée aux manières avec lesquelles les technicien·nes ou autres professionnel·les donnent sens aux résultats de la participation et arrivent à les traduire dans leurs pratiques, en composant notamment avec la technicité de l’action publique et de la mécanique administrative.

S’agissant d’un projet de recherche-action, l’analyse sera conduite dans le contexte décisionnel et visera une amélioration des conditions et processus existants. Appuyée sur une immersion dans des projets en cours dans la Ville de Nyon (Projet Nyon à rive du lac) et éventuellement d’autres villes comme celle de Lausanne par exemple, l’analyse devra proposer des recommandations pour améliorer la compréhension, la communication et l’intégration des résultats des démarches participatives dans la mise en œuvre des projets d’aménagement.

Potentiels axes de recherche :

  • Comment sont mises en forme les résultats de démarches participatives pour être transmises aux professionnel·les de l’aménagement ? 
  • Comment ces professionnel·les opèrent pour traduire ces matériaux, parfois fixés sur une variété de supports (photo, témoignages, récits, plans non normalisés, ensemble de post-it, mindmap, etc.) et les restituer aux participantes et participants ?
  • Comment traduire sous forme de projet, dans l’espace et dans différents horizons de réalisation, les apports des démarches participatives, restituer les options prises aux participant·es et préparer le bilan global de l’aménagement réalisé ?

 

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