| Organisateur·ice·s
| Comité scientifique
En septembre 2020, la Direction a mandaté le CIRE pour qu'il donne à l'UNIL les outils nécessaires pour reconsidérer sa posture relative à l'attribution d'un d.h.c. en 1937 à Benito Mussolini. Un groupe de travail a été créé pour réfléchir aux différents enjeux mémoriels de ce titre honorifique. Le rapport du groupe de travail a été publié en juin 2022.
Suite à la publication du rapport, la Direction de l’UNIL a engagé l’institution et sa communauté dans une politique mémorielle active qui mette en exergue les enjeux historiques, juridiques, éthiques et politiques de son passé. Dans ce cadre, le CIRE a été mandaté par la Direction pour mettre sur pied un colloque scientifique international, une publication et deux mandats de recherche historiques pour renouveler notre savoir sur cette période et le contexte historique autour de l’attribution du titre honorifique.
Plus d’informations sur le colloque « Présences fascistes en Suisse. Autour du Doctorat honoris causa de Benito Mussolini (1937) » seront communiquées prochainement sur cette page.
Présentation de l’événement
En 1937, l’Université de Lausanne a décerné un doctorat honoris causa (d.h.c.) à Benito Mussolini. Dès le départ, cette décision suscite de nombreuses interrogations au sein de la communauté universitaire et de la société suisse. En 1987, et face à l’incompréhension croissante quant aux raisons qui ont conduit à honorer un dictateur, l’UNIL commence un travail historique en publiant certaines pièces du dossier. À nouveau interpellée en 2020, la Direction de l’UNIL mandate le Centre interdisciplinaire de recherche en éthique (CIRE) pour qu’il donne à l’UNIL les outils nécessaires pour reconsidérer sa posture relative à l’attribution du d.h.c à Mussolini. S’appuyant sur ces travaux, la Direction de l’UNIL annonce vouloir engager l’institution et sa communauté dans une politique mémorielle active comprenant plusieurs axes dont l’un concerne la recherche.
Le colloque Présences fascistes en Suisse entend remettre l’attribution du d.h.c. dans une perspective transnationale mais aussi de longue durée. Pour ce faire, le programme veut croiser les approches tout en replaçant l’épisode vaudois dans le contexte des relations entre la Confédération et son voisin transalpin, de l’attraction exercée par le fascisme sur de nombreux milieux politiques, économiques et culturels et sur le rôle de la Suisse dans la recomposition de certains réseaux d’extrême-droite dans l’après-guerre. Une réflexion qui doit tirer parti des travaux les plus récents sur l’histoire du fascisme tout en nous invitant à réfléchir sur la postérité d’une histoire qui trouve des résonances multiples au sein de notre monde contemporain.
Le CIRE a formé un bureau d’organisation et un comité scientifique international constitués des personnes suivantes :
Prénom et nom | Institution |
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Gabrielle Duboux | UNIL |
Nadja Eggert | UNIL |
Jean-Philippe Leresche | UNIL |
François Vallotton | UNIL |
Prénom et nom | Faculté / Service |
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Giulia Albanese | Prof., Université de Padoue |
Mauro Cerutti | Historien (UNIGE) |
Gabrielle Duboux | Chargée de recherche pour le CIRE, Assistante diplômée au Centre des sciences historiques de la culture, Faculté des Lettres, UNIL |
Nadja Eggert | MER, Directrice du Centre Interdisciplinaire de recherche en éthique, Institut de sciences sociales des religions, Faculté de théologie et de sciences des religions, UNIL |
Sévane Garibian | Prof., Faculté de droit, Université de Genève |
Jean-Philippe Leresche | Prof., Institut d'études politiques, Faculté des sciences sociales et politiques, UNIL |
Mathieu Leimgruber | Prof., Forschungsstelle für Sozial- und Wirtschaftsgeschichte, Université de Zurich |
Martin Lengwiler | Prof., Departement Geschichte, Université de Bâle |
Marie-Anne Matard-Bonucci | Prof., Université de Paris 8 |
Sarah Pflug | Dr. , Coordinatrice scientifique, Atelier des histoires, Université de Lausanne |
François Vallotton | Prof., Faculté des Lettres, UNIL |