Photographie et exposition

| Photographie et exposition en Suisse, 1920-1970
 

Pavillon_suisse_Liege1930.jpg

Hans Hofmann (architecte), Walter Käch (graphiste), Wehrli Verlag (photomural), Pavillon suisse, Exposition internationale de Liège, 1930 (in Das Werk, vol. 17, n° 8, 1930, p. 239).

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Photographie et exposition en Suisse, 1920-1970

Projet de recherche FNS

Responsable du projet: Olivier Lugon (Unil, Section d'histoire et esthétique du cinéma)

Équipe du projet: Claire-Lise Debluë (Unil, chercheuse FNS Senior), Anne Develey et Muriel Willi (Unil, doctorantes FNS)

Tout au long du XXe siècle, la présentation de la photographie, image particulièrement malléable dans sa matière et dans son sens, a redéfini les modes de monstration des images et favorisé un foisonnement d’expérimentations dans le domaine de la scénographie d’exposition. Certaines innovations allemandes, soviétiques ou états-uniennes sont bien connues, mais un autre pays a été moins souvent considéré par l’historiographie, alors qu’il a lui aussi joué un rôle essentiel dans cette histoire, c’est la Suisse.

L’idée d’un « style suisse d’exposition » se propage des années 1930 à l’après-guerre, conjointement à l’essor international du graphisme helvétique. Ce « style » est façonné tout autant par des graphistes, des architectes, des industriels que des photographes. L’image photographique y joue un rôle important et particulièrement intéressant puisque son usage s’étend depuis les accrochages proprement artistiques du médium à des manifestations plus commerciales, industrielles ou institutionnelles. Avec elle, les modèles de présentation circulent entre Salons d’art et expositions marchandes, techniques, touristiques ou politiques, et entre deux statuts du médium constamment en interaction : celui d’objet de contemplation autonome et celui d’instrument de communication mis au service d’autres sujets que lui-même.

L’histoire de l’exposition photographique en Suisse offre ainsi un objet idéal pour examiner la porosité de catégories trop souvent perçues comme séparées, et les interactions complexes établies entre des professionnels issus de milieux variés et aux intérêts parfois divergents. Son étude devrait permettre d’esquisser une histoire élargie des expositions de photographie qui prenne en compte toute l’étendue des fonctions de cette image et toute la richesse de ses mises en jeu à la croisée de la communication graphique et de l’architecture.

Pour plus d'informations consulter le site du projetICI

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