Le dodo du département de géologie du Naturéum

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C’est grâce à un échange avec Paul Carié, naturaliste et propriétaire du principal gisement de dodos à l’île Maurice, que notre musée a reçu en 1907 une cinquantaine d’ossements permettant de reconstituer un squelette presque complet. La plupart de ces ossements, ceux en brun) proviennent de la Mare-aux-Songes sur la domaine sucrier appellé Mon désert - Mon Trésor. Les ossements blancs proviennent eux de grottes de la région de Port-Louis où ils sont été récoltés par Louis Etienne Thirioux, coiffeur dans cette localité mais naturaliste amateur éclairé.

Mais pendant plus d’un siècle, ces fossiles sont passés inaperçus du public car ils étaient exposés sous forme de pièces détachées avec une étiquette ne mentionnant que son scientifique «Didus ineptus». 

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En 2016 suite à une demande de prêt de la part du Musée national suisse de Zurich dans le cadre de leur exposition "Dada Universal", le squelette de notre dodo a été restauré en 3D, en le complétant avec des moulages des quelques ossements manquants: les côtes, les orteils et le crâne (mais pas la mandibule). Notre nouvelle star a ainsi été vue par 21'000 visiteurs de cette expo.

Il a ensuite été la vedette du Munich Show 2017, la plus grande bourse aux minéraux et fossiles d'Europe, qui a été fréquentée par 42'000 visiteurs.

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Depuis juin 2017, il trône au milieu de notre grande vitrine des vertébrés dont la section consacrée à l’évolution des dinosaures vers les oiseaux a été entièrement réaménagée et complétée avec de nouveaux spécimens (originaux et répliques).

Une brève histoire de notre dodo

Notre dossier de presse avec des images à haute résolution

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Le visiteur pourra découvrir des dinosaures herbivores ainsi qu’un vélociraptor, un archéoptéryx (le plus ancien oiseau) et son cousin à quatre ailes l’Anchiornis. Le squelette de l’Anchiornis a été conçu avec l’imprimante 3D la plus performante d’Europe permettant le reproduction d’ossements minuscules. Des formes primitives aux oiseaux géants récemment disparus, comme l’Aepyornis avec ses trois mètres de haut, toute une panoplie de fossiles de nos amis à plumes permet au visiteur de mieux comprendre l’évolution de la dernière branche des dinosaures.

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Université de Lausanne