Depuis ce banc, montez par le chemin recouvert de galets, puis continuez tout droit.
À la sortie du sous-bois, au croisement de chemins, prenez à gauche le chemin rectiligne.
Après 100 mètres, prenez le cheminement à droite qui va vous faire passer sous le bâtiment du Biophore et traverser un petit parking.
Au croisement de chemins, allez à droite. Au prochain croisement, vous arrivez à une sorte de rond-point.
Le campus se déploie sur 90 hectares, dont la majorité est verte.
En dehors de ses infrastructures, il se compose de six types de zones vertes s’imbriquant harmonieusement entre elles. On peut observer depuis ce rond-point les quatre premiers types de la liste ci-dessous:
- Des zones agricoles, composées de champs et de prairies dont la tonte est effectuée par des moutons ou des vaches. Les espaces de pâture se situent notamment près des principaux bâtiments (Internef, Amphipôle, Biophore, etc.). Pour montrer que ce type d’entretien extensif est le fruit d’un souhait réel et non d’un simple abandon, les bordures des prairies en limite des chemins piétonniers sont délimitées par un coup de tondeuse effectué de manière régulière.
- Des zones de compensation écologique, que l’on trouve par exemple devant et derrière l’Unithèque et près du Biophore (à droite de l’Amphipôle depuis ce rond-point). Les foins y sont faits seulement après le 15 juin et les moutons y broutent uniquement à partir du 1er septembre pour favoriser la biodiversité, permettant par exemple aux insectes de s’y reproduire.
- Des zones de détente, où le gazon est tondu 12 à 15 fois par an. Dans ces surfaces, le gazon traditionnel est remplacé de plus en plus par un gazon fleuri. C’est le cas par exemple autour de la Ferme et du Château de Dorigny.
- Des zones de forêt qui se déploient sur 12 ha, dont l’UNIL est l’exploitant (c’est par contre le garde-forestier qui l’administre). Trois aspects sont mis en avant dans la gestion: écologique (préservation du sous-bois derrière l’Unithèque composé de vieux arbres hêtres, chênes et frênes, rajeunissement des forêts, etc.), sécuritaire (contrôles réguliers des arbres dans un rayon de 30 mètres autour des chemins) et promotion de l’accueil (sentiers dans la forêt avec des panneaux didactiques comprenant des indications sur la faune).
- Une petite zone de vignes (près de l’Anthropole).
- Une vaste zone sportive (près du lac).
D’une manière générale, on peut affirmer que la gestion de ces différentes zones se fait années après années avec toujours plus de tolérance pour la nature. Quand c’est possible, les zones extensives (prairies et zones de compensation écologique) favorables à la biodiversité sont privilégiées. Aucune surface de verdure ne subit de traitements depuis 2011, sauf les surfaces sportives où la gestion est toutefois raisonnée.
Le principe général pour toutes les plantations (arbres, arbustes et plantes) consiste à favoriser les espèces indigènes. Pour les plantes, les vivaces, plus pérennes, sont préférées aux annuelles. Les haies vives (où les arbres ne sont pas taillés) sont composées d’épines noires, de charmilles, de viornes, de cornouillers, d’ifs, etc.