Plasticité du lobe temporal médian après une lésion sélective de l’hippocampe

Une lésion de l’hippocampe chez un humain adulte affecte de manière similaire la mémoire épisodique et la mémoire sémantique, alors qu’une lésion de l’hippocampe au cours de la vie postnatale précoce impacte la mémoire épisodique, mais laisse la mémoire sémantique relativement préservée.

Nous avons montré préalablement une dissociation similaire au niveau comportemental chez le primate non-humain. Une lésion de l’hippocampe chez le singe adulte empêche l’apprentissage spatial allocentrique relationnel, alors que l’apprentissage spatial relationnel persiste après une lésion néonatale. Nos recherches actuelles ont pour but de caractériser les changements neuroanatomiques qui se produisent dans le lobe temporal médian suivant une lésion néonatale sélective de l’hippocampe chez le singe.

Les résultats d’une première étude suggèrent que le cortex perirhinal caudal, le cortex parahippocampique et le cortex rétrosplenial peuvent contribuer à soutenir l’apprentissage spatial en l’absence de circuits hippocampiques fonctionnels, alors que le cortex entorhinal caudal semble nécessiter un output de l’hippocampe pour contribuer à l’apprentissage spatial.

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