Procédures automatisées de comptage

Etudes comportementales

  • chez l’enfant tout-venant à partir de 6 ans: Romain Mathieu – Laboratoire DECOPSY, Pr Pierre Barrouillet,
  • chez l’enfant dyscalculique: Jeanne Bagnoud et Sandrine Masson – Service Escale, Dr Isabelle Poirot,
  • chez l’adulte: Caroline Castel et Jasinta Dewi-Freitag
  • chez la personne agée:  Jasinta Dewi-Freitag

A travers l’observation des temps de résolution, nous inférons les stratégies utilisées par les enfants et les adultes  pour résoudre des problèmes additifs simples.  Ces études nous ont permis de remettre en question le modèle dominant de la littérature selon lequel la réponse des problèmes simples tels que 3 + 2 est récupérée en mémoire. Nous proposons plutôt que les experts utilisent des procédures de comptage inconscientes pour résoudre des problèmes aussi simples que 3 + 2. De plus, nous effectuons une large série d’études sur les effets d’un entraînement intensif sur les temps de résolution des problèmes arithmétiques. Pour ce faire, nous utilisons une tâche d’alphabet arithmétique (C + 3 = ?) afin de mettre les adultes dans des conditions d’apprentissage proche de celles des enfants confrontés à des calculs mentaux classiques (2 + 3 = ?). Ces travaux devraient permettre de proposer un nouveau modèle explicatif de la dyscalculie.

 

Etudes en imagerie cérébrale

  • chez l’enfant tout-venant à partir de 8 ans (Romain Mathieu – Laboratoire BBL, Pr Jérôme Prado)
  • chez l'adulte (Romain Mathieu – Laboratoire BBL, Pr Jérôme Prado)

Les corrélats neuro-anatomique des procédures automatisées que nous pensons avoir identifié sont étudiées grâce à la technique de l’imagerie cérébrale (IRMf).

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