Travailler seul ou en groupe?

Le travail personnel en solitaire est indispensable pour certaines tâches comme la mémorisation, la révision de vos notes ou les lectures. Par contre, il peut être utilement complété par un travail en groupe (3 ou 4 personnes au maximum), notamment pour vérifier votre compréhension ou vous faire réciter en vue d'un examen oral. En effet, partager vos compétences et vos ressources permet de varier le mode d’apprentissage et donc de mieux apprendre. 

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Prenez un peu de temps pour repérer des camarades avec qui vous pourriez travailler. Vous n’avez pas besoin d’avoir les mêmes méthodes, ni d’en faire des amis, mais pensez à vous mettre d’accord sur des règles minimales: envie de collaborer, échéances et objectifs communs.

Travailler en groupe comprend bon nombre d'avantages mais demande néanmoins une certaine vigilance. 

Avantages

• Plus grande efficacité liée à la division du travail.

• Economies effectuées sur les achats de livres ou de revues.

• Contrôle de l’exactitude des notes et l’enrichissement de celles-ci.

• Contrôle de la compréhension des notions abordées et des objectifs du cours.

• Dépassement des questions difficiles sur lesquelles on bloque.

• Stimulation par encouragement réciproque, aide pour tenir les délais et lutter contre l’ajournement.

• Possibilité de se faire réciter les cours.

• Possibilité de se critiquer mutuellement, soumettre son travail à d’autres permet d’en tester la cohérence.

Points sensibles

• Trouver des camarades avec lesquels on a des affinités.

• Avoir des objectifs et des échéances communs.

• Avoir une volonté commune de travailler et de collaborer, répartir les tâches précisément et équitablement.

• Se discipliner pour ne pas avoir la cafétéria comme seul lieu de travail, mais viser aussi les salles de discussion des bibliothèques.

• Respecter le programme de travail et l’emploi du temps définis en commun, organiser des séances de travail et s'y tenir.

• Ne plus faire l’effort de réfléchir individuellement, de s’accrocher à une difficulté pour la résoudre.

• Avoir l’illusion de comprendre (ou de savoir), car il y a presque toujours quelqu’un qui donne une idée pour dépasser la difficulté.