Actuellement, à l’UNIL et au CHUV, environ 210 projets différents qui impliquent de l’expérimentation animale sont autorisés par le Service Vétérinaire Cantonal.
La législation suisse exige que toute expérimentation animale vise l’un des objectifs suivants:
- un rapport avec la sauvegarde et la protection de la vie ou de la santé humaine ou animale;
- un apport de connaissances nouvelles sur des phénomènes vitaux essentiels;
- une utilité pour la protection de l’environnement naturel.
À l’UNIL et au CHUV, plus de 90% des animaux qui servent dans des expériences scientifiques contribuent à des recherches dans le domaine des maladies humaines.
En 2023, 43% des animaux ont servi dans des recherches contre le cancer tels que les glioblastomes, le cancer du poumon, du colon, de la vessie ou de la peau. Lausanne est devenu au fil des ans et de l’arrivée d’équipes de recherche renommées un pôle de référence mondial dans le secteur de l’immuno-oncologie qui vise à développer de nouveaux traitements avec des lymphocytes stimulés et des vaccins contre les cancers.
Grâce à l’expérimentation animale, le CHUV a été l’un des premiers endroits à développer l’irradiation Flash pour traiter les cancers.
- 29% des animaux ont servi dans des recherches contre d’autres maladies telles que les infections, le diabète et l’obésité ou les insuffisances rénales.
- 13% des animaux ont servi dans des recherches sur les troubles nerveux et mentaux
- 5% dans la recherche contre les maladies cardio-vasculaires.
Les autres recherches concernaient des maladies chez l’animal ou elles n’avaient pas de rapport avec des maladies, il s’agissait notamment du suivi de populations d’oiseaux sauvages dans leur milieu naturel (par ex. observations, pose d’émetteurs, prises de sangs…).