Francesco Baroni

IMAGE 2021-10-12 182803-crop553x716.jpgChercheur affilié

Institut d'histoire et anthropologie des religions (IHAR)

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Domaines de spécialisation

  • Histoire de l'ésotérisme moderne et contemporain
  • Ésotérisme(s) chrétien(s)
  • Marginalités religieuses
  • Nouvelles spiritualités
  • Hybridations, transformations et recompositions du religieux 

Présentation

Chercheur affilié à l'IHAR depuis 2013, Francesco Baroni est chargé de cours de «Traditions religieuses marginalisées et transversales», enseignement qu'il a donné en 2017-2018, 2019-2020 et 2021-2022.
Ses cours portent sur l'histoire de l'ésotérisme occidental de l'Antiquité à nos jours.

Après un Master II (DEA) en «Études médiévales» (Université Paris IV-Sorbonne, 2005), de 2005 à 2008 il a été allocataire de recherche à l'École Pratique des Hautes Études de Paris, où il a obtenu un doctorat en «Histoire et d'Anthropologie des Religions» en 2009, en se spécialisant dans l'étude des courants ésotériques occidentaux modernes et contemporains. Sa thèse, intitulée «Tommaso Palamidessi (1915-1983) et l’‘Archéosophie. Recherches sur l’ésotérisme chrétien dans l’Italie contemporaine», a reçu la mention très bien avec les félicitations du jury à l’unanimité et a fait l'objet d'une traduction en italien en 2011. Il a poursuivi ses recherches à l'Istituto Italiano per gli Studi Storici, où il a été boursier post-doctorant de 2010 à 2012. Dans ce cadre, il a mené une enquête sur les échanges entre courants ésotériques et philosophie idéalistе, dans le but de situer l'émergence, dans l'Italie des années 1940 et 1950, d'un discours savant, à caractère historico-critique, sur l'ésotérisme et la magie. En 2014-2015 il a été membre scientifique résident de l'Institut Suisse (ISR) de Rome, où il a entre autres participé au programme transdisciplinaire sur le contemporain «Studio Roma».

Ses recherches actuelles portent, principalement, sur les filiations et recompositions de l'ésotérisme du 19ème siècle à nos jours (pérennialisme, ésotérismes chrétiens, New Age, approches transpersonnelles). Historiquement, il envisage les rationalités ésotériques comme une zone franche où ont vu le jour, depuis le début de l'époque moderne, des épistémologies «transitionnelles», des savoirs transfrontaliers au statut socio-culturel problématique, faisant souvent l'objet de dynamiques de rejet et de marginalisation. Au sein de la modernité, ces mouvements ont servi à la mise en place de rationalités alternatives, fondant l’institution de discours de vérité autres, dans une dialectique permanente entre formes culturelles dominantes et subalternes. 

Ses articles ont été publiés notamment dans les revues ArchaeusAriesPolitica HermeticaPhilosophy's Kitchen, ainsi que dans des ouvrages collectifs parus aux éditions Routlegde. Il a en outre traduit le volume Antoine Faivre, L'esoterismo occidentale. Metodi, temi, immagini (Brescia, Morcelliana, 2012). 

Presentation in english

Francesco Baroni has been an affiliated researcher at the IHAR since 2013. He is a lecturer in «Marginalized and Transversal Religious Traditions», a course he taught in 2017-2018, 2019-2020 and 2021-2022. His courses focus on the history of Western esotericism from antiquity to the present day.

After a Master's degree (DEA) in «Medieval Studies» (University of Paris IV-Sorbonne, 2005), he was Research Fellow from 2005 to 2008 at the EPHE in Paris, where he obtained a PhD in «History and Anthropology of Religions» in 2009 (an Italian version of his dissertation was published in 2011). He was a postdoctoral fellow from 2010 to 2012 at the Istituto Italiano per gli Studi Storici. In 2014-2015 he was a resident member at the Swiss Institute in Rome (ISR), where he participated in the transdisciplinary programme on the contemporary «Studio Roma».
His contributions have been published in journals such as Archaeus, Aries, Politica HermeticaPhilosophy's Kitchen, and in collective works by Routlegde. He has also translated the volume Antoine Faivre, L'esoterismo occidentale. Metodi, temi, immagini (Brescia, Morcelliana, 2012).

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