Questionnaire de Proust - Sophie Martin

Questions personnelles | Questions professionnelles
 

Questions personnelles

Petite, vous vouliez être…?
J’ai été un temps tentée par l’architecture, jusqu’à mes premiers stages en labo, qui ont créé le déclic pour la biologie.

Votre livre de chevet?
Je suis en train de lire le dernier ouvrage de Roberto Saviano, Piranhas.

Le film qui vous accompagne?
Récemment, j’ai été touchée par Wonder.

Un ou une artiste qui vous inspire?
Beethoven, un compositeur révolutionnaire dont la musique reste moderne encore aujourd’hui.

La ville de vos rêves?
La ville de mes rêves – qui n’existe pas, par définition – serait avant tout écologique, accueillante. Mais je choisis New York, pour son énergie, et parce que j’y ai habité quatre ans.

Un lieu, un jardin secret où vous aimez vous ressourcer?
La montagne.

La fleur que vous aimez?
Je n’ai pas de préférence arrêtée. Mais cela serait une fleur au dessin simple, je n’aime pas les fleurs trop compliquées.

Un animal-totem?
Je ne peux pas parler d’animal-totem, mais quand je vois mon chat, je me dis que cela doit être une vie agréable, à la fois indépendante et confortable.

Quel don souhaiteriez-vous posséder?
Pouvoir entrer plus facilement en contact. Je suis quelqu’un de plutôt réservé.

Et si vous aviez un superpouvoir?
Pouvoir résoudre les conflits.

Vos héros/héroïnes dans l’Histoire?
Marie Curie. C’est peut-être attendu, mais il est difficile de répondre autrement à cette question en étant femme et scientifique.

Et si vous étiez un personnage de fiction?
Aucune idée, ce n’est pas une question qui m’inspire.

Technophile, technophobe?
Plutôt technophobe, mais en restant tout de même curieuse, attentive aux nouveautés technologiques.

Vos 3 priorités aujourd’hui?
Ma famille et mon travail. Avec deux volets pour ce dernier aspect: d’abord maintenir une recherche de haut niveau, ensuite aider à lancer la carrière des personnes qui se sont formées dans mon labo.

Votre devise?
Je n’en ai pas, mais si j’en avais une, elle parlerait probablement d’intégrité.

Votre rêve de bonheur?
Un dimanche matin en famille.

Comment aimeriez-vous mourir?
Comme disait ma grand-mère: j’aimerais mourir jeune… le plus tard possible.

Quelle forme de spiritualité vous inspire?
J’évoquerai la Nature, sa beauté et les questionnements qu’elle suscite, sur le comment et le pourquoi des choses.

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Questions professionnelles

Un facteur, une rencontre qui a déterminé votre carrière?
Susan Gasser, chez qui j’ai fait mon diplôme. Et mon retour à Lausanne a été facilité par ma rencontre de Christian Fankhauser, lors d’une conférence scientifique.

Dans dix ans, vous vous verriez bien...?
Toujours moi-même.

Les 3 missions d’une Faculté de Biologie et de Médecine?
1. Mener une recherche à la pointe
2. Mettre l’accent sur notre devoir de formation; et si la transmission des savoirs est essentielle, il faut aussi être capable d’éveiller la curiosité.
3. Compte-tenu de l’originalité de la FBM, il faut veiller à concilier, et parfois à différencier, les deux filières. Garder un esprit large, en somme.

En deux mots, pour vous, le CHUV / l’Université c’est…?
C’est d’abord mon lieu de travail, mais c’est aussi un lieu d’échange d’idées, un bassin de réflexion pour la société.

Entre recherche fondamentale et appliquée, où vous situez-vous?
Du côté fondamental. C’est la curiosité qui me motive.

Pour une recherche au service du patient/de la population ou plutôt de la connaissance?
Pas sûre qu’il faille faire un choix. Sans la recherche fondamentale d’aujourd’hui, il y aura moins de possibilités pour la recherche appliquée dans le futur.

Comment définiriez-vous les défis actuels de la formation, de la transmission du savoir?
Il ne faut pas que la quantité soit un frein: face à la gigantesque somme de connaissances, de données disponibles, il faut donner aux étudiants les outils pour extraire l’information, leur permettre de mener leur recherche de façon autonome, de faire leurs propres choix.

Un outil essentiel pour assurer une relève de qualité?
L’essentiel, c’est la «matière» humaine: on doit faire l’effort de sortir d’un enseignement très factuel, scolaire, aller vers quelque chose de plus participatif, demander plus d’investissement personnel, à la fois aux étudiants et aux enseignants.

Bien communiquer, c’est?
D’abord, avoir quelque chose à dire ! En ce qui concerne la vulgarisation, il faut arriver à simplifier le message, trouver le bon niveau, sans devenir simpliste. Un vrai défi pour la recherche fondamentale.

Dans votre domaine de compétences, un projet qui vous tient particulièrement à cœur?
Parvenir à comprendre, dans les dix prochaines années, les mécanismes de fusion entre deux cellules.

Par Nicolas Berlie - Communication FBM
21 décembre 2018

 

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