Printemps 2024 - cours et séminaires
Lien vers le programme/horaires.
« Presse et littérature en Suisse romande », Daniele Maggetti (lundi 10h15-12h00)
« Publier l'architecte moderne : les périodiques spécialisés en Suisse romande, 1900-1950 », Gilles Prod'hom (mardi 10h15-12h00)
« Introduction à l'épistémologie des dispositifs de vision et d'audition », Maria Tortajada (mardi 14h15-16h00)
« L'écofiction contemporaine », Dominique Kunz Westerhoff (mercredi 12h30-14h00)
« Travail, genre et médias : le travail des femmes entre 1945 et 1980 », Chiara Boraschi (jeudi 12h30-14h00 et vendredi 08h30-10h00)
« Histoires comparées du théâtre », Danielle Chaperon et Valentine Robert (jeudi 14h15-16h00)
« Aspiration à une visualisation politique : un art pour la Suisse », cours-bloc avec visites dans les institutions majeures de la Berne fédérale, Valentine von Fellenberg : vendredi 22 mars, vendredi 26 avril et jeudi 30 mai.
Printemps 2024 - cours bloc SHC
Invité : Vincent Lavoie (Professeur au département d’histoire de l’art de l’UQAM)
Historien de la photographie québécois, spécialiste des formes contemporaines de l'attestation visuelle
Domaines d'expertise : Animaux · Études animales · Histoire de la photographie · Histoire de l'art · Images de presse ·
Photographie · Photojournalisme · Régimes de vérité · Représentations médiatiques des événements
"L'animalité dans la culture visuelle contemporaine"
Les représentations animalières contemporaines se répartissent en deux grands ensembles en apparence antinomiques : d’une part, des images relevant d’un photojournalisme animaliste pratiqué par des associations telles que L214 et PETA et misant sur l’exhibition de la souffrance animale ; d’autre part, des représentations animalières humoristiques (LOLcats, vidéos ludiques, palmarès de « personnalités » animalières, etc.) produites et diffusées par des Internautes et intégrées à une économie du divertissement numérique. Les premières sont les héritières du militantisme visuel des premières SPA qui, dès les débuts du XIXe siècle, ont recours aux images chocs pour dénoncer la maltraitance animale. Les secondes plongent leurs racines dans la peinture rococo du « petit goût » où l’animal domestique s’impose comme l’acteur d’un nouveau compagnonnage. Et si ces deux massifs iconographiques, loin de s’opposer, constituaient en fait les deux versants d’un même regard porté sur l’animal, un regard placé sous la tutelle des affects depuis la fin du XVIIIe siècle ? Et si, chacune à leur manière, ces images apportaient un éclairage inédit sur les études animales, ce champ de connaissance qui traite des aspects éthiques, religieux, philosophiques, politiques et socioculturels des relations humain-animal ? Ces cours-blocs proposent d’étudier ces déclinaisons de la représentation animalière allant du pathétique au comique, à travers leurs principaux supports de diffusion (gravures, presse illustrée, cartes postales, cinéma documentaire, Web), ainsi qu’à l’aune de leurs visées communes : rapprochement interspécifique, reconnaissance de l’agentivité animale, prise en compte des spécificités éthologiques, etc. Il s’agira, par la mise en relation de corpus visuels suscitant des réponses émotionnelles très contrastées – les uns font rire, les autres pleurer – d’interroger cette convergence historique sur laquelle repose les imageries contemporaines de l’animal.
Dates et horaires: Château de Dorigny, salle 106
Lundi 11 mars, 14h15-15h45
Conférence inaugurale « Bonne bête. Les études animales au secours du genre animalier »
Lundi 11 mars, 16h00-18h00 : Séminaire
Mardi 12 mars, 08h30-10h00 : Séminaire
Lundi 8 avril, 14h15-15h45
Cours 2 / Conférence « Les concours de photographie animalière : prouesse, détresse et autres causes de mérite »
Lundi 8 avril, 09h00-12h30 + 16h00-18h00 : Séminaire
Mardi 9 avril, 08h30-11h45 et 13h15-16h00 : Séminaire
Affichette_Vincent_Lavoie_PRINT2024 (218 Ko)