ARCHIVE - Luca Chiapperino

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Luca Chiapperino a été nommé Maître assistant Ambizione à l’Institut des sciences sociales (ISS) dès le 1er juillet 2020.

Suite à son cursus en « Philosophie et études théorico-critiques » à l’Université La Sapienza de Rome, Luca Chiapperino obtient en 2015 son doctorat dans le programme «Foundations of the Life Sciences and their Ethical Consequences» à la European School of Molecular Medicine (SEMM) et l'Université de Milan. Sa thèse développe une critique normative des discours et politiques d’empowerment en lien avec l’essor de l’épigénétique dans la « santé personnalisée ». Durant ses études doctorales à la SEMM, il suit une formation en biologie moléculaire à la fois théorique et en laboratoire. Il obtient aussi une bourse de mobilité « European Lifelong Learning Program (LLP) » pour un semestre de résidence à l’Université de Malmö (Suède).

Les intérêts de recherche de Luca Chiapperino se situent à la croisée des « Science and Technology Studies » (STS) et de la philosophie morale et politique appliquée à la biomédecine, une position à partir de laquelle il étudie les dimensions normatives du travail concret des chercheurs et les manières dont s’articulent les aspects factuels de ce travail et leur dimensions socio-politiques. C’est ce qu’il a fait entre 2016 et 2018 dans le cadre d’un projet FNS sur les pratiques de recherche dans le domaine de l’épigénétique et de l’hypothèse des origines développementales de la santé et de la maladie (DOHaD) avec les professeurs Francesco Panese et Umberto Simeoni. Luca Chiapperino a ensuite poursuivi comme chercheur sénior dans le cadre du projet Sinergia “DoPHiS – Development of Personalized Health in Switzerland” (Coordinateur: prof. Francesco Panese) dans lequel il s’est consacré à l’essor de la médecine génomique.

Aujourd’hui, son projet Ambizione intitulé “Constructing the Biosocial: an engaged inquiry into epigenetics and post-genomic biosciences” (PZ00P1_185822) s’inscrit dans la lignée de sa recherche sur l’épigénétique. En prenant pour objet et pour terrain les études actuelles menées sur les mécanismes épigénétiques impliqués dans les phénomènes de stress, il analyse le développement d’une conception hybride, biologique et sociale, de la santé et de la maladie. L’horizon de cette recherche est à la fois d’étudier et de favoriser, dans une perspective critique, la possible convergence des sciences biomédicales, des sciences sociales et des politiques de santé vers une conception et des pratiques « biosociales » de promotion de la santé. Le projet s'ajoute ainsi aux compétences établies au sein de l'ISS en matière d'études sociales de la biomédecine, et veut renforcer les collaborations existantes avec les sciences naturelles en visant la production de connaissances et interventions partagées et transdisciplinaires.

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