ARCHIVE - Bernhard Schär

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Bernhard C. Schär a été nommé Professeur assistant Eccellenza FNS à l’Institut d’études politiques (IEP) dès le 1er janvier 2022.

Depuis janvier 2022, Bernhard C. Schär est professeur assistant Eccellenza FNS à l’Institut d’études politiques (IEP), où il dirige le projet Moral and Economic Entrepreneurship: A Collaborative History of Global Switzerland (1800-1900). Auparavant, il a été maître-assistant à la chaire d'histoire globale à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) et chercheur invité à la Ludwig-Maximillians Universität de Munich (Allemagne).

Jusqu’à présent, les recherches de Bernhard C. Schär se sont concentrées sur l'histoire coloniale, l'histoire des sciences et l'histoire militaire, ainsi que l'histoire des masculinités, avec un intérêt particulier pour les interdépendances entre l'Europe francophone et germanophone et l'empire colonial néerlandais en Asie du Sud-Est (actuelle Indonésie) aux 19e et 20e siècles.

À l'UNIL, Bernhard C. Schär dirige une équipe de recherche qui s'intéresse aux interdépendances mondiales de la Suisse au 19e siècle. Trois sous-projets sont consacrés à l’étude des réseaux économiques et missionnaires reliant la Suisse aux formations impériales de la Grande-Bretagne, du Portugal et de la France, ainsi qu’au Brésil, à l'Afrique australe et à l'Asie du Sud. Les trois sous-projets reconstruisent ces histoires d'interdépendance à partir de sources provenant d'archives européennes et non européennes, disponibles en français, allemand, anglais ou portugais, mais aussi en tulu, malayalam, kannada ou sesotho. Pour ce faire, le groupe de recherche travaille en étroite collaboration avec des chercheur·euse·s et des étudiant·e·s basé·e·s en Amérique latine, en Afrique australe et en Asie du Sud. Le projet contribue de manière substantielle à une réinterprétation de l'histoire de la modernité impériale à partir de perspectives multiples et de manière collaborative.

En privilégiant cette approche, Bernhard C. Schär renforce la perspective postcoloniale et de l’Histoire Globale au sein de la faculté, aussi bien dans la recherche que dans l'enseignement. Cela implique également une réflexion critique sur les continuités et discontinuités coloniales à l'époque contemporaine, notamment en ce qui concerne le racisme et ses intersections avec les questions de genre et les inégalités sociales au niveau mondial et régional.

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