ARCHIVE - Timo Walter

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Timo Walter a été nommé Maître assistant à l’Institut d’études politiques en août 2020.

Après des études en science politique et économie politique au Eberhard-Karls-Universität Tübingen, Timo Walter a obtenu un Master ainsi que son doctorat (2015, summa cum laude) en relations internationales à l’Institut de Hautes Etudes Internationales et du Développement, Genève. Ensuite, grâce à des bourses de recherches postdoctorales, il poursuit sa carrière au Copenhagen Business School, à l’Université d’Erfurt, à l’Institut Max-Planck pour l’étude des sociétés, ainsi qu’à l’University of Edinburgh.

Ses recherches visent à une compréhension de ce que les science studies appellent la «coproduction du savoir scientifique et de l'ordre social » dans le domaine de la mondialisation économique. Depuis sa thèse doctorale, il est fasciné par l’imbrication du développement des formes d’expertises économiques (professionnelles ainsi que scientifiques) dans la transformation des champs de pratiques économiques et de leur cadres institutionnels. Dans ses travaux de recherches, il essaye de développer des fondements théoriques et méthodologiques visant une meilleure compréhension de la « co-production » systématique de la financiarisation du capitalisme et des expertises qui en gouvernent la gestion, la régulation et la gouvernance.

À présent, ces principaux axes de recherches concernent le rôle des banques centrales dans le désencastrement des marchés financiers ; les liens entre la transformation des marchés financiers et la financiarisation du cadre institutionnel et légale qui gère la propriété économique ; et le développement d’une gouvernementalité et des technologies de gouvernance économique basées sur l’imaginaire des « Anticipations Rationnelles ».

Ces intérêts scientifique l’ont mené au-delà des limites de la discipline dont il est originaire pour trouver les outils analytique propices à ces projets de recherche. Pour le moment, il s’intéresse surtout aux idées développées au sein des « science studies », pour mieux comprendre comment s’établissent des réalités économiques gouvernable ; aux techniques d’analyse développes au sein de la linguistique et la sémiotique, afin d’analyser les topographies sémantiques qui sous-tendent les pratiques de gouvernance économique ; ainsi qu’aux outils de représentation des savoirs développés au sein des sciences cognitives.

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