Zufferey Joël
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Tensions énonciatives dans le discours littéraire Retrouvez l'ouvrage sur Labelettres |
La dis/continuité textuelle Retrouvez l'ouvrage sur Labelettres et sur le site de publication |
La parole stylisée. Étude énonciative du discours indirect libre Retrouvez l'ouvrage sur Labelettres et sur le site de l'éditeur |
Le style indirect libre. Naissance d’une catégorie (1894-1914) Retrouvez l'ouvrage sur Labelettres |
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Marges et contraintes du discours indirect libre. Le discours indirect libre a cent ans. Non pas la forme, qui semble immémoriale. Ni même sa description, dont un linguistique suisse, Adolf Tobler, proposa en 1887 une première tentative. Mais l’étiquette elle-même, que l’on doit à un autre linguiste suisse, Charles Bally. C’est en 1912 en effet que celui-ci inventa l’expression de style indirect libre, dans un article où il circonscrivait la catégorie et établissait les critères d’identification de la forme : « style indirect qui donne l’illusion du discours direct tout en transposant les paroles et les pensées par l’emploi des temps propres au style indirect ». Les traditions tant linguistique que critique adoptèrent rapidement cette étiquette et cette définition premières, bien que discours fût peu à peu préféré à style, comme pour l’ensemble des modes, directs ou indirects, de restitution de la parole. Les contributions ici réunies se proposent de mettre cette configuration prototypique à l’épreuve des textes, sans limite historique ni théorique. Ce sont ainsi les réalisations les moins attendues du discours indirect libre qui seront explorées, les marges de la catégorie. Actes des journées d’étude organisées à l’Université de Lausanne les 5 et 6 novembre 2015. Ce colloque en ligne accueillera en tout temps les contributions qui en partageraient l’esprit et les questionnements. Les propositions peuvent être soumises à Gilles Philippe et Joël Zufferey. Retrouvez la publication sur Fabula. |
Les Echelles du texte A la suite des réflexions menées dans L’interprétation des textes (Minuit, 1989), les auteurs réunis ici nous invitent à penser la réalité complexe et multidimensionnelle du texte. Les leçons d’honneur que les professeurs Jean-Michel Adam, Jean Kaempfer, Claude Reichler et André Wyss ont prononcées à l’occasion de leur départ à la retraite proposent d’appréhender le texte comme la médiation instable et toujours inachevée entre le signe, son sens et ce qu’il représente. Cette perspective – exemplifiée par des contributions relevant de la littérature, de la linguistique, de l’histoire et de l’histoire de la culture – est fondatrice d’une approche pluridisciplinaire, où chaque modélisation confère au texte une réalité spécifique: unité communicationnelle, performance esthétique, trace d’une intervention sociale, témoin historique, etc. Mais finalement, et quel que soit le point de vue, il s’agit toujours d’engager, par le questionnement du texte, une réflexion tournée vers les modes de constitution des savoirs en sciences humaines. Retrouvez l'ouvrage sur le site de l'éditeur et sur Labelettres |
L'Autofiction: variations génériques et discursives Projection de la critique ou statut effectif du texte, invention postmoderne ou dimension inhérente à la figuration de soi, style d’écriture ou convention de lecture ? L’autofiction concentre les principales questions de la poétique des genres. Les études réunies en ce livre proposent, contre toute définition a priori, d’interroger la pertinence de cette catégorie littéraire chez des auteurs aussi divers que Pierre Michon, Éric Chevillard, Annie Ernaux, Catherine Safonoff, Philippe Sollers, Michel Houellebecq, mais aussi Cendrars et Céline, précurseurs du genre. Portant sur des pratiques autofictionnelles très variées, l’examen, mené dans une perspective descriptive, explore le potentiel de variation du genre aux niveaux générique, sémantique et stylistique. Retrouvez l'ouvrage sur le site de l'éditeur.
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Le Discours fictionnel: autour des nouvelles de Jean-Pierre Camus "Fiction est un mot périlleux, tout comme son corrélatif, science" écrivait Michel de Certeau. Et pourtant, si l'épistémologie a montré que les vérités scientifiques s'inscrivent dans une historicité, elle n'en a pas fait de même pour la fiction qui est longtemps restée indemne de tout relativisme: elle est le non-réel, a-t-on souvent admis. C'est ce principe que l'auteur remet en question en montrant que la fiction est, elle aussi, un objet culturel. A ce titre elle varie non seulement historiquement, mais aussi en fonction du cadre conceptuel de son appréhension. La démonstration s'appuie sur l'étude d'un corpus narratif du XVIIe siècle: les histoires, souvent tragiques et sanglantes, de l'évêque Jean-Pierre Camus. Retrouvez l'ouvrage sur le site de l'éditeur. |
Construire un monde. Les phrases initiales de "La Comédie humaine" Comment l'installation initiale de l'univers d'un texte est-elle effectuée par la première phrase? La construction référentielle est ici conçue et décrite comme un ensemble d'opérations portant sur la désignation, la définition et la contextualisation des objets élaborés par le discours (personnages, temps, lieux, etc.). L'objectif d'une telle réflexion linguistique sur l'accessibilité du monde représenté est de permettre d'apprécier la signification des choix communicatifs effectués. Ainsi, en étudiant les modalités d'entrée en matière privilégiées par Balzac, on peut voir comment le romancier envisage et alimente le travail interprétatif de ses lecteurs potentiels. |