Humair Cédric

Humair Cédric

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Faculté des lettres

Section d'histoire
Fonction(s): Maître d'enseignement et de recherche

Section d'histoire
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Bâtiment Anthropole 5184
CH - 1015 Lausanne
Téléphone: 021 692 29 25

Adresse privée:
Clef 39
2610 St-Imier
Suisse
032 941 53 62

Prix et distinctions scientifiques

Prix de la faculté des lettres de l'Université de Lausanne (thèse de doctorat) 2005


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2018
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Humair Cédric, La Suisse et les puissances européennes. Aux sources de l'indépendance (1813-1857), Neuchâtel : Alphil, 2018, 144 p.

La nation suisse n’existe pas, si ce n’est comme un espace géographique sur la carte européenne. Tel est le constat dressé en 1814 par Stratford Canning, envoyé spécial britannique en Suisse.
Désunis, tiraillés entre des intérêts divergents, les cantons se montrent incapables de reconstruire un État commun. La Suisse va-t-elle disparaître ? Soucieuses de la stabilité géopolitique de l’Europe, les grandes puissances ne le tolèrent pas. Sous leur pression, le Pacte de 1815 donne naissance à une nouvelle Confédération. Sa souveraineté reste toutefois très relative : au protectorat français succède la tutelle des signataires du traité de Vienne. Un demi-siècle plus tard, la Confédération s’est défaite du statut d’État tampon sous influence pour s’affirmer comme un petit État neutre et indépendant.
Emblématique, le traité  négocié à Paris en 1857 contraint l’aigle prussien à retirer ses serres de Neuchâtel, marquant la fin définitive d’une ingérence étrangère en terres helvétiques. Ce livre retrace le chemin parcouru en analysant les moteurs de la construction d’une Suisse pleinement souveraine.

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Intervention de Cédric Humair dans l'émission "Forum", 10.09.2018

2014
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Humair Cédric, Gigase Marc, Lapointe Guigoz Julie et Sulmoni Stefano, Système touristique et culture technique dans l’Arc lémanique : analyse d’une success story et de ses effets sur l’économie régionale (1852-1914), Neuchâtel : Alphil, 2014. (476 pages)

Tourisme et technique. Bizarre autant qu’inattendu, ce couple ignoré de l’historiographie joue pourtant un rôle central dans le succès économique d’une des régions les plus visitées d’Europe au XIXe siècle: l’Arc lémanique ou « Lake Geneva Region ». Tandis que la modernité technique est au coeur de la qualité de l’offre touristique et de sa mise en valeur publicitaire, l’épanouissement du tourisme stimule l’évolution technique, faisant de l’Arc lémanique une région pionnière dans de nombreux domaines.
De l’arrivée du chemin de fer, dans les années 1850, aux premiers meetings aériens de la Belle Époque, en passant par l’éclairage électrique des palaces, cet ouvrage retrace la success story du système touristique lémanique dans ses trois principales composantes du transport, de l’hébergement et du divertissement. Il souligne la densité des réseaux sociaux tissés par les acteurs touristiques comme un atout essentiel à leur réussite. Les synergies entre tourisme et technique ont généré de multiples effets d’entraînement, stimulant d’autres branches d’activité, dont l’industrie et la banque. À la veille du premier conflit mondial, le tourisme fonctionne comme un véritable leading sector, transformant l’économie lémanique en un eldorado pour investisseurs en quête de profits. Cette réalité détonne avec l’étiquette de région économiquement sous-développée que l’historiographie, obnubilée par le critère de l’industrialisation, lui a collée jusqu’à présent.

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Gigase Marc, Humair Cédric, Tissot Laurent (éds), Le tourisme comme facteur de transformations économiques, techniques et sociales (19e – 20e siècles) /Tourism as a factor of economic, technical and social transformations (19th-20th centuries), Neuchâtel : Alphil, 2014. (354 pages)

Amorcer une réflexion sur l’importance du tourisme comme moteur d’évolutions historiques, qu’elles soient économiques, techniques ou socio-culturelles, tel est l’objectif de ce livre. À l’instar de l’industrialisation, la généralisation de cette activité de loisir au cours des XIXe et XXe siècles a eu des effets positifs et négatifs considérables, mais encore mal connus, autant sur les sociétés qui ont généré cette pratique que sur celles des régions d’accueil.

De fait, la circulation toujours plus massive de touristes –un des premiers vecteurs de la mondialisation culturelle– a non seulement contribué à l’homogénéisation des habitus, mais aussi à la redistribution géographique des richesses, à travers les dépenses effectuées durant le séjour. Par ailleurs, la mise en place des infrastructures nécessaires au voyage d’agrément –transport, hébergement, divertissement– a stimulé le développement économique des régions touristiques. Quant à la compétition engagée pour attirer les touristes, elle a accéléré la modernisation technique par l’embellissement des lieux d’accueil, l’établissement d’infrastructures sanitaires et la construction de réseaux d’eau, d’énergie et de communication.

L’ouvrage prend en compte une grande diversité spatio-temporelle, de l’Arc lémanique de la Belle Époque au Québec des années 1960, et permet ainsi de développer une analyse en profondeur du tourisme et de ses effets dans les sociétés contemporaines occidentales.

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Fraboulet Danièle, Humair Cédric, Vernus Pierre (dir.), Coopérer, négocier, s’affronter. Les organisations patronales et leurs relations avec les autres organisations collectives, Rennes : Presses Universitaires de Rennes, 2014. (340 pages)

Cet ouvrage examine les formes et la nature des rapports entretenus par les organisations patronales avec les autres organisations collectives, c’est-à-dire les syndicats de salariés, les partis politiques, les clubs de réflexion et les think tanks, les chambres de commerce et enfin entre les divers organismes patronaux eux-mêmes. La perspective, interdisciplinaire et comparative à l’échelle européenne, s’inscrit dans un temps long courant du XIXe siècle au début du XXIe siècle et croise les échelles, du niveau local au niveau international, des organisations professionnelles aux confédérations.

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2011
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Humair Cédric et Tissot Laurent (dir.), Le tourisme suisse et son rayonnement international. «Switzerland, the playground of the world», Lausanne : Antipodes, 2011. (224 pages)

L'objectif principal de cet ouvrage est de mieux comprendre la "success story" du tourisme suisse qui occupe la place de leader incontesté au cours du XIXe siècle, attirant plus d'étrangers que tous ses concurrents européens.

Abordé dans une perspective internationale, le succès devient triomphe. Les promoteurs suisses participent en effet au développement touristique de nombreuses régions du globe. Quels sont les atouts dont la Suisse dispose pour réaliser cet exploit?

Les lignes de force explicatives proposées dans cet ouvrage sont la construction d'une image d'Épinal et sa diffusion aux quatre coins du monde, l'offre de services à la pointe de l'innovation technique et la forte capacité d'investir.

Le second objectif est de prendre la mesure du rôle joué par le tourisme dans le succès économique de la Suisse. Il est ainsi étonnant de constater qu'au tournant des XIXe et XXe siècles, cette activité contribue plus à la création de richesse que l'horlogerie et la banque, fleurons les plus connus de l'économie suisse.

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2010
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Donzé Pierre-Yves, Humair Cédric, Mazbouri Malik (dir.), Transferts de technologie. Etude du cas suisse, 18e-20e siècles, Traverse. Revue d’Histoire, 2010/3

L’histoire et la sociologie des techniques ont surtout orienté leur propos sur la phase de recherche et de développement de l’innovation, au détriment de l’étude des conditions de la diffusion internationale des techniques et de l’évolution de leurs usages sociaux. Cette orientation tend à déconnecter l’histoire des techniques de l’évolution des formations sociales, alors que les transferts de technologies ont eu un impact grandissant sur le développement des sociétés. Elle participe, aussi, d’une vision erronée du rapport entre innovation et croissance économique. Comme le souligne David Edgerton, le cadre de l’Etat-nation a en effet favorisé «l’idée technocratique (et nationale) qui veut que plus une nation innove, plus son économie croît». En réalité, l’évolution des technologies dans une économie nationale repose sans doute moins sur des processus d’innovation endogènes que sur les capacités de l’économie concernée à capter des technologies porteuses puis à en contrôler la diffusion internationale.
Le cas helvétique, qui sera au centre de ce numéro, semble très propice à une réflexion sur ce type de questions. Au cours du 19e siècle, la Suisse parvient en effet à dépasser son statut d’économie suiveuse, importatrice de technologies, pour occuper quelques niches de spécialisation dans des secteurs de haute technicité. Très vite, elle joue elle-même un rôle moteur dans le transfert de certaines de ces technologies, tout en s’assurant de diverses formes de contrôle sur les modalités économiques de leur diffusion internationale, sinon sur celles de leurs usages sociaux ou de leur conséquences écologiques. Les contributions proposées, issues de chercheurs suisses et étrangers, couvriront les 18e, 19e et 20e siècles.

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2009
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Humair Cédric, 1848 Naissance de la Suisse Moderne, Lausanne : Antipodes, 2009. (168 pages)

En 1847, la guerre civile du Sonderbund a déchiré la Suisse et menacé son existence politique. A l'instar de la guerre de Sécession, qui aura lieu une décennie plus tard aux Etats-Unis, ce conflit oppose deux blocs de cantons qui ne parviennent plus à concilier leurs intérêts au sein de la Confédération. Comment en est-on arrivé là? Quelles sont les causes du litige et pourquoi n'a-t-on pas réussi à le régler par le dialogue? De ce conflit a émergé la Suisse moderne. Sur quelles bases le nouvel Etat fédéral de 1848 a-t-il été établi? En quoi a-t-il joué un rôle fondamental dans le devenir de la Suisse?
En répondant à ces questions, l'auteur se démarque de la production historique existante. Cherchant à pallier l'éclatement des approches spécialisées, il réalise une synthèse des connaissances actuelles, tout en l'enrichissant d'éléments de compréhension nouveaux. Point de polémiques stériles au sujet de l'importance respective des évolutions économiques, sociales, politiques ou encore religieuses et culturelles. Au contraire, 1848 est compris comme le résultat et l'accélérateur d'un processus de modernisation où s'enchevêtrent et interagissent les différentes dynamiques. Ce faisant, l'auteur redonne plus d'importance à un événement trop banalisé par les manuels d'histoire.

A l'heure où les bouleversements socio-économiques liés à la mondialisation nécessitent une nouvelle refonte des institutions politiques suisses, et leur intégration plus marquée dans des structures politiques supranationales, cette histoire de la fin du fédéralisme intégral peut fournir quelques clés de compréhension intéressantes au lecteur.

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2008
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Humair Cédric et Jost Hans Ulrich (dir.), Prométhée déchaîné : technologies, culture et société helvétiques à la Belle Epoque, Lausanne : Antipodes, collection Les Annuelles, no 11, 2008. (136 pages)

La Belle Époque est une période de mutations sociales et culturelles fondamentales: industrialisation et urbanisation accélérées, intensification de la mobilité, naissance d'une culture de masse, mais aussi avènement de nouvelles formes de représentations scientifiques et artistiques du monde.

Cet ouvrage propose une réflexion sur les relations que ces multiples transformations entretiennent avec l'évolution technique accélérée de la Belle Époque, qui voit s'épanouir un nombre impressionnant de technologies aujourd'hui indispensables: automobile, avion, éclairage électrique, téléphone, radio, cinéma, rayons x.

Les différentes contributions-portant sur l'énergie, les transports, la construction et l'imprimerie en Suisse-défendent et exemplifient une thèse commune, à savoir qu'il existe une articulation essentielle et complexe entre l'évolution technique d'une part et les transformations sociales et culturelles d'autre part, les développements de ces différents champs étant intimement imbriqués.

Comblant un vide historiographique, cet ouvrage doit permettre au lecteur de mieux comprendre les enjeux du débat social actuel portant sur une nouvelle génération de technologies, telles que le nucléaire, internet ou la manipulation génétique. Aujourd'hui comme hier, les périodes de rapides transformations techniques et sociales ébranlent en effet les repères de chacun, et en particulier la croyance dans les bienfaits du progrès technique, véritable matrice culturelle de la société capitaliste occidentale.

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Humair Cédric, Mazbouri Malik, Schiedt Hans-Ulrich, Willimann Andrea (dir.), Transport et développement économique. Traverse. Revue d’Histoire, 2008/1.

Cette étude thématique a pour objectif de reprendre, tout en adoptant une distance critique, les discussions des années 1960 et 1970 concernant les relations entre transport et développement économique. Face aux mutations structurelles actuelles, qu’elles soient régionales ou globales, les questions sur l’économie régionale et sur les espaces économiques gagnent en effet à nouveau en importance. Les champs de recherche ouverts ici vont de l’étude des prix du transport à l’utilisation de l’informatique en matière de transport et d’aménagement du territoire. Plusieurs contributions analysent les rapports entre transport et économie en incluant un troisième paramètre important, soit l’Etat.

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2004
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Humair Cédric, Développement économique et Etat central 1815-1914. Un siècle de politique douanière suisse au service des élites, Berne/New York: Peter Lang, 2004. (870 pages)

Cet ouvrage casse quelques mythes de l’historiographie suisse dans le domaine toujours très tabou des relations entre économie et politique.
En suivant le fil rouge de la politique douanière, il retrace un siècle d’évolution économique (1815-1914) et jauge le rôle joué par l’Etat dans ce que certains ont appelé le «miracle suisse». La thèse libérale dominante, qui n’accorde qu’une importance marginale à l’intervention de la Confédération, est ainsi remise en question. La question vitale de l’ouverture de marchés extérieurs fait l’objet d’une attention toute particulière.
D’un point de vue méthodologique, une analyse de l’économie suisse du 19e siècle est proposée sur la base du concept de «mondes de production» développé en économie politique contemporaine. En soulignant les spécificités régionales, cette approche permet de montrer que les caractéristiques du système politique helvétique, et en particulier le fédéralisme, sont intimement liées à des enjeux économiques. Par une radiographie du champ étatique, l’analyse montre quels sont les milieux les plus influents en matière de politique économique. Elle relativise le caractère démocratique de la prise de décision en dévoilant l’emprise des différentes élites sur le processus législatif dont la forme évolue en fonction de leurs besoins. L’accent est mis sur l’avènement des grands industriels du textile, ce qui permet de mieux appréhender le glissement du centre de gravité économico-politique de Genève et Bâle vers Zurich

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