Valsangiacomo Nelly

Paysages sensibles. Toucher, goûter, entendre, sentir, voir les Alpes

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Italianità plurale. Analisi e prospettive elvetiche

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Résonances. La dimension sonore des Alpes

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Dare un corpo alla voce

Quel rapport entre vocalités et construction du genre?

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Politique, culture et radio dans le monde francophone

Quel rapport les intellectuel·le·s ont-ils entretenu avec la radio ?

Figure dominante du monde culturel actuel, l’intellectuel·le médiatique a mauvaise réputation. Capable de parler de tout sans être spécialiste de rien, il ou elle occupe les studios de radio pour y déverser un discours souvent déférent envers toutes formes de pouvoir et acritique face aux idées reçues.

Cette figure récente est le résultat d’une longue histoire. En effet, les intellectuel·le·s ont entretenu dès le début une relation difficile avec la radio, faite d’intérêt et de scepticisme, d’enthousiasme et de crainte. Cette relation se reconfigure tout au long du XXe ?siècle, en fonction à la fois de l’évolution des pratiques radiophoniques et des redéfinitions du rôle des femmes et des hommes de culture dans la société.

À travers des études de cas qui touchent à la francophonie dans le monde, cet ouvrage, codirigé par Nelly Valsangiacomo (Section d’histoire), s’interroge sur l’influence réciproque entre les acteurs intellectuels et le vecteur radiophonique durant une période qui couvre presque un siècle.

Les sons discutés dans cet ouvrage sont en partie à écouter sur le site du pôle de recherche de la Section d’histoire en Histoire audiovisuelle du contemporain (HAC)

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À l’italienne. Narrazioni dell’italianità dagli anni Ottanta a oggi

Combien d’italianités y a-t-il ?

Les recherches en sciences sociales des dernières décennies ont mis en évidence que le concept de « culture » ne coïncide pas avec un système fermé à l’intérieur des limites ethniques, géographiques, politiques d’une nation. Cette idée suggère d’observer l’imaginaire lié à un peuple (à son histoire et civilisation, à sa langue et sa littérature, à son territoire et à ses coutumes) en dépassant la dimension nationale, voire locale.

L’ouvrage dirigé par Niccolò Scaffai (Section d’italien) et Nelly Valsangiacomo (Section d’histoire) s’inscrit dans cette perspective, en s’adressant au cas de l’italianité, depuis les années 1980, qui ont vu des grandes transformations dans les sociétés occidentales.

Les essais qui composent le volume interrogent les narrations plurielles de l’italianité, leurs formes et leurs acteurs et actrices ; ils portent notamment sur les différentes interprétations de l’italianité en Suisse, les questions de traduction de la littérature italienne, le design italien, ou la vision de l’Italie dans le cinéma suisse.

Ce livre s’inscrit dans le cadre du Pôle de recherche sur l’italianité (RecIt) de la Faculté des lettres, qui regroupe italianistes et historiens autour de la question de la notion d’italianité et de ses variantes et transformations.

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Scioperare nel Duemila : Le Officine ferroviarie di Bellinzona e la memoria operaia

Qu’est-ce que signifie faire la grève en Suisse dans les années 2000 ?

Le 7 mars 2008, la direction des chemins de fer suisses CFF annonce un plan de privatisation visant à supprimer 120 emplois et à démanteler progressivement les ateliers de maintenance de Bellinzone, menant à un vaste mouvement de protestation. Une grève importante, qui a duré un mois, a vu la participation massive de la population de la région.

Cet ouvrage coécrit par Nelly Valsangiacomo réunit les témoignages d’une septantaine de protagonistes de cette grève. Les interviews audiovisuelles, qui se sont déroulées en 2009, sont des documents précieux pour réfléchir aux transformations du travail pendant ces dernières décennies, à leur impact sur la vie professionnelle et quotidienne des personnes, et à la dialectique développée entre les différents acteurs sociaux.

Ces témoignages, inscrits dans leur contexte historique, dont un important choix d’extraits est proposé dans l’ouvrage, permettent de réfléchir aux grèves en Suisse – pays qui a construit son imaginaire national en marginalisant les conflits du travail.

L’ouvrage contient également le DVD du documentaire de Danilo Catti, Giù le mani (2008), présenté au Festival du film de Locarno en 2008.

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Der Streik in den SBB-Werkstätten in Bellizona. Arbeitskämpfe im 21. Jahrhundert

Im März 2008 kündigte die Direktion der SBB ihren Plan an, der die Auflösung der Werkstätten (Officine) von SBB-Cargo in Bellinzona vorsah. Die Antwort der 430 Arbeiter war unerwartet klar: Sie begannen einen der längsten und härtesten Streiks der letzten Jahrzehnte. Dieser fand ein riesiges Echo und bezog die Gesellschaft der gesamten Region mit ein. Der Streik endete mit einem Erfolg, die Mehrzahl der Arbeitsplätze konnte bis heute erhalten werden.

Eine Gruppe von HistorikerInnen hat nach dem Streik mit den Arbeitern und weiteren Beteiligten über 70 Interviews geführt. Diese und weitere Dokumente sind die Grundlage für eine breite Reflexion über den ausserordentlichen Streik in den ›Officine‹. Die Gespräche mit den Arbeitern zeigen in einmaliger Weise, was die Bewegung bei den Einzelnen und im Kollektiv ausgelöst und verändert hat.

Eingebettet ist dieser Arbeitskampf in einen Überblick über die Streiks in der Schweiz mit Schwerpunkt ab den 1970er Jahren. Und in eine Geschichte der wirtschaftlichen und politischen Bedeutung der Eisenbahn und ihrer Werkstätten im Kanton Tessin.

Abgeschlossen wird das Buch mit der beigefügten DVD des Dokumentarfilms ›Giù le mani‹ (›Hände weg‹) von Danilo Catti über den Kampf in den SBB-Werkstätten (Italienisch mit deutschen Unter-
titeln).

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Valsangiacomo N., Dietro il microfono. Intellettuali italiani alla radio svizzera (1930-1980), Casagrande editore, Bellinzona, Collana Itinerari 18, 2016, 174 p.

Qual è stato il ruolo degli intellettuali italiani nella storia della cultura radiofonica svizzera? E quali immagini della Svizzera e dell’Italia sono state veicolate tra il 1930 e il 1980?
Fin dai suoi esordi negli anni Trenta, la Radio svizzera di lingua italiana, emittente nazionale di servizio pubblico rivolta a una minoranza linguistica, attinse a risorse intellettuali esterne alle proprie frontiere politiche, caratteristica che contribuì a definirne il profilo. Durante il ventennio fascista, ad esempio, gli intellettuali italiani poterono esprimersi ai microfoni di questa radio con una libertà che in Patria non si sarebbero concessi: memorabile in tal senso il discorso di Benedetto Croce del 1936. In seguito, quando le forme dell’intervista e del dibattito tenderanno a scalzare quella della conferenza radiofonica, saranno giornalisti e scrittori come Pier Paolo Pasolini o Eugenio Montale ad approfittare di quello spazio di confronto che la Svizzera italiana offriva loro.

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Alpi e patrimonio industriale/Alpes et patrimoine industriel/Alpen und industrielles Erbe

L’industrie a-t-elle un rôle à jouer dans la patrimonialisation alpine ?

Dans l’imaginaire collectif, les Alpes ne sont que les montagnes et les sommets qui les composent ; on pense beaucoup moins aux vallées et aux plaines qui s’insinuent à l’intérieur de ces massifs imposants, là où la population est majoritairement présente et où les catégories esthétiques des Alpes héritées des Lumières et du Romantisme (sublime, pittoresque, etc.) doivent se confronter à une activité humaine importante.

Que raconte-t-il le passé industriel des Alpes ? Les diverses études réunies dans ce volume, codirigé par Nelly Valsangiacomo, s’interrogent sur les différences et les similitudes de la patrimonialisation de l’industrie par rapport à l’évolution de la vision mémorielle et patrimoniale des dernières décennies dans le monde alpin.

L’ouvrage propose des pistes de recherche autour d’études de cas et sources diversifiées qui, à travers l’histoire de l’industrialisation dans les Alpes du XIXe siècle à nos jours, permettent de cerner l’importance de sa valorisation en tant que témoignage du passé et outil en mesure d’accroître la conscience citoyenne.

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Valsangiacomo N., Marcacci M., Per tutti e per ciascuno. La scuola pubblica nel Cantone Ticino dall'Ottocento ai giorni nostri, Locarno, Editore Dadò, 337 p.

Questo volume collettaneo, di taglio saggistico, intende offrire una prima indagine complessiva sulla storia della Scuola pubblica nel Canton Ticino. La prima parte del volume propone di seguire l’evoluzione istituzionale e politica sull’arco di due secoli, aspetto al quale si sono dedicati Fabrizio Mena, Marco Marcacci e Nicoletta Solcà. Nella seconda parte, con una variazione della scala di osservazione, si propongono alcune piste di approfondimento su vari aspetti dell’istituzione scolastica: le strutture architettoniche, riflesso dell’evoluzione del pensiero educativo; gli attori, insegnanti e studenti, nei loro aspetti individuali e collettivi; infine, le pratiche formative: dagli strumenti didattici ad alcuni contenuti che sollevarono vivaci dibattiti di società. I soggetti scelti sono stati definiti al tempo stesso dalla volontà di mostrare approcci diversi, dagli interessi degli autori e delle autrici coinvolti e dalla presenza di fondi archivistici particolarmente originali. Gli studi di caso sono stati affrontati da Simona Martinoli, Lisa Fornara, Alberto Gandolla, Rosario Talarico, Nicoletta Solcà e Alessandro Frigeri.

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Nelly Valsangiacomo et Carole Villiger (éds.), Dossier: Femmes, syndicats, engagement, Cahiers d’histoire du mouvement ouvrier, n°29, 2013.

Quelle est la pertinence d’un numéro sur les femmes et le mouvement ouvrier en 2013 ? Depuis les premières publications des années 1970 sur le sujet, de l’eau a coulé sous les ponts et les approches combinant plusieurs paradigmes se sont succédées. Le parent pauvre en histoire étant toutefois celui qui tend à capturer les femmes ouvrières, c’est à dire celles qui se trouvent au confluent de deux minorités sociales : le féminin dans une classe sociale défavorisée. Ce fait s’explique, en partie, par la volonté de faire éclater les catégories sociales pour porter une attention accrue aux réalités individuelles, dans le sillage de Michel Foucault. Dès lors le mot de « classe », disqualifié dans la production savante, vit une période limbique : l’histoire ouvrière, malgré son renouveau, en souffre. Ainsi, si d’un point de vue heuristique, il est tout à fait légitime de questionner les limites d’approches structurelles et d’opérer un décentrement du questionnement, la marginalisation de ce champs d’étude n’est pas seulement dictée par la difficultés de débusquer des réalités quotidiennes qui n’ont souvent laissé aucune trace, mais aussi par des impératifs d’ordre plus académique : en se situant dans un domaine de recherche rencontrant un succès relatif, l’histoire ouvrière, dans quelles revues proposer ses travaux ? Dès lors, devant l’intérêt pour les femmes dans des contextes de milieux ouvriers, se dressent deux obstacles majeurs : celui de la réalisabilité de la recherche puis, celui de la diffusion des résultats. Ces deux barrières sont amplement dissuasives à un éventuel intérêt pour ces sujets. Toutefois, un retour sur ces aspects semble se faire, complices peut être aussi les fortes tensions dans le monde du travail dès dernières décennies.
Retourner à s’occuper des femmes à l’intérieur du mouvement ouvrier nous paraît-il par conséquent une approche riche afin d’ajouter une pièce importante à l’étude de l’inégalité que celles-ci vivent encore dans le monde du travail. En effet, si les contradictions entre le discours du mouvement ouvrier à l’égard des droits et des libertés des femmes et se pratiques ont été dénoncé.e.s depuis longtemps, elles n’ont été étudiées que partiellement, notamment pour ce qui concerne le monde syndical. Comment celui-ci, au long du XXe siècle a intégré les question de genre dans ses luttes, comment a-t-il participé à la prise en charge de l’égalité des sexes d’abord, et des chances par la suite, dans les Conventions collectives du travail et dans les politiques du personnel ; comment, dans la dernière décennie a-t-il adhéré, dans ses démarches de défenses des femmes au travail,  à une vision managériale du travail en soutenant les politiques de « diversity management » et en prônant l’intégration des femmes dans le travail en tant qu’élément d’amélioration économique. Tant de questions qui méritent des approfondissements.

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Alain Clavien, Charles Heimberg et Nelly Valsangiacomo N (éds.), Dossier: Des Grèves au pays de la paix du travail, Cahiers d'histoire du mouvement ouvrier, 28, 2012.

La grève est un conflit du travail autour d’un enjeu matériel dans lequel s’affrontent salariés, patrons et syndicats, avec souvent la participation des autorités politiques dans le rôle de médiatrices. Cette définition minimale ne montre toutefois pas la richesse de cet objet historique qui a été pendant longtemps presque absent des études majeures sur les conflits sociaux. Mais depuis quelque temps, et la conjoncture n’y est certainement pas pour rien, le thème du conflit dans le monde du travail et le paradigme de classe reviennent en force dans les recherches et les enseignements universitaires, enrichis de nouveaux questionnements, par exemple la prise en compte des aspects plus émotionnels et identitaires de l’engagement des protagonistes. Malgré une construction qui ne considère pas cet aspect,  la Suisse aussi a vécu et vit des moments de conflit de travail avec le recours à la grève, qui marquent deux pics dans l’après-guerre: les années 70 et le tournant du nouveau millénaire. Le dossier de ce numéro s’intéresse avant tout aux grèves après la Seconde Guerre mondiale, avec un rappel au début du XXe siècle et une comparaison avec la France.

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Introduction

Valsangiacomo N., Mariani Arcobello F., Altre culture : Ricerche, proposte, testimonianze. Quaderni rossi 16, Bellinzona, Fondazione Pellegrini Canevascini, 2011, 368 p.

Il volume si inscrive nel campo delle ricerche che si occupano di forme di cultura definibili come “alternative”, in alcuni casi di opposizione, a quella “riconosciuta”. Forme di cultura minoritarie che hanno coinvolto dapprima il movimento operaio e che nel tempo si sono sviluppate in ambiti militanti diversificati.

Il libro propone alcune piste di ricerca, attraverso 16 contributi (15 testi e 1 percorso fotografico) che trattano di “altre culture”: culture operaie o aziendali, culture nate con ambizioni rivendicative, di giustizia sociale, culture che si sono volute formative e integrative, culture militanti. Culture, infine, che in modi e accezioni diverse si rapportano con la politica: in alcuni casi la cultura si trova a fondamento dell’azione politica; in altri è la politica che utilizza il canale culturale.

I percorsi di lettura possibili sono diversi. Una prima traccia è data dalla stessa suddivisione del volume. I contributi della prima parte del libro, Ricerche, propongono alcuni approfondimenti tematici legati al movimento operaio, nella sua accezione più ampia, utilizzando fonti e approcci diversi nella riflessione sui fatti culturali indagati. La seconda parte, Proposte, sviluppa una serie di temi che, per la loro originalità o attualità, sono stati solo parzialmente studiati. Questi contributi, anche se non privi di un primo importante approfondimento, offrono spunti di grande interesse per ulteriori e arricchenti analisi. La terza parte, Testimonianze, lascia particolare spazio alla memoria, quella diretta dei protagonisti, così come quella mediata da parte dei ricercatori, aprendo così, anche in questo caso, nuovi campi di indagine.

Le esperienze presentate nel volume hanno in comune il fatto di essere state elaborate in momenti storici puntuali, in risposta a proposte sociali considerate insufficienti. La periodizzazione, che dall’inizio del Novecento giunge sino a oggi, permette di interrogare lo sviluppo delle strategie culturali militanti, per le quali lo snodo degli anni del post Sessantotto risulta fondamentale; offre inoltre una lettura diversa e complementare delle esperienze, politiche, sociali e culturali del nostro territorio.

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Valsangiacomo N, Lorenzetti L., (2010), Donne e lavoro. Prospettive per una storia delle montagne europeee XVIII-XX secc., Coll. geostoria del territorio, Milano, Franco Angeli, 2010, 422 p.

A partire dal XIV secolo una serie di profondi cambiamenti trasforma l’impostazione e le forme dell’assistenza spirituale al populus cristiano, toccando non solo l’universo urbano, ma anche quello periferico, rurale e montano, al sud e al nord delle Alpi. Fra gli impulsi decisivi spicca la forte domanda «dal basso» di strutture e di personale decentrato, in grado di offrire le condizioni adatte per l’esercizio delle pratiche rituali, assistenziali e di preghiera: agli occhi dei fedeli, come a quelli dei chierici, si impone la concezione della parrocchia di villaggio come quadro organizzativo e come spazio privilegiato della vita religiosa – concezione destinata a perdurare per l’intera eta moderna. L’approccio adottato dalla recente storiografia del sud delle Alpi ha considerato principalmente le trasformazioni nel sistema della cura d’anime, con le sue implicazioni istituzionali, religiose, sociali ed economiche, mentre nella ricerca in ambito germanofono si e posto soprattutto l’accento sulla fondazione di cappellanie e benefici curati come espressione del principio organizzativo comunitario e sul ruolo dell’«uomo comune» nei mutamenti delle pratiche e delle esigenze spirituali. Il volume raccoglie interventi che accostano le due impostazioni, riuscendo in questo modo a gettare nuova luce su molti aspetti del fenomeno e sull’ampiezza delle sue ripercussioni sul mondo premoderno. In questo senso, le aree alpine e prealpine possono rappresentare un terreno privilegiato di incontro.

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Valsangiacomo N., Alpi e guerra: funzioni e immagini - Alpes et guerre: fonctions et images, Lugano-Milano, Giampiero Casagrande editore, (coll. Studies on Alpine History 5), 2007, 389 p.

Quelle est la fonction, réelle et symbolique, des Alpes occidentales pendant la Deuxième guerre mondiale ? Sur cette question, des chercheurs et des chercheuses Français, Italiens et Suisses se sont penchés, à la fin d’un premier parcours de recherche effectué dans le cadre du Projet Interreg IIIA «La Mémoire des Alpes». La présence dans un seul volume de contributions sur les trois pays qui composent la région alpine occidentale permet de mettre en évidence certaines particularités de ce territoire pendant le conflit : les Alpes comme lieu de refuge et de fuite, comme « centre » (de batailles, de résistance, d’échanges, de production) et comme pont symbolique entre les nations européennes.

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Kaenel P., Meizoz J., Rosset F., Valsangiacomo N., (2007), La vie et l'oeuvre"? : Recherches sur le biographique. Actes du colloque organisé par la Formation Doctorale interdisciplinaire en partenariat avec les Sections d'histoire, de français et d'histoire de l'art, tenu à l'Université de Lausanne (8-9 novembre 2007)

Publication en ligne

Clavien A., Valsangiacomo N., Intellectuels antifascistes en Suisse dans l’entre-deux-guerres, Lausanne, Antipodes, 2006, 147 p.

Écrire l'histoire des intellectuels antifascistes en Suisse, c'est écrire une histoire des vaincus. D'une certaine manière, ces hommes et ces femmes ont été vaincus trois fois. Une première fois, dans les années 30, leur combat fut celui d'une minorité stigmatisée qui peine à se faire entendre. En 1945, au moment de la Libération, ils auraient dû triompher, mais leurs témoignages furent immédiatement invalidés parce qu'ils révélaient en creux le comportement de la majorité des élites du pays. Enfin, même dans la mémoire de cette période qui se construira pendant un demi-siècle, nul espace ne leur fut réservé. L'image dominante a été celle d'une Suisse qui aurait formé un peuple menacé et héroïquement replié autour des valeurs de la Défense nationale spirituelle.

Il est temps de redonner la parole à ces combattants.

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Lorenzetti L., Valsangiacomo N., Lo spazio insubrico. Un'identità storica tra percorsi politici e realtà socio-economiche 1500-1900, Lugano-Milano, Giampiero Casagrande editore, (coll. Studies on Alpine History 1), 2005, 300 p.

L’analisi delle realtà regionali contemporanee è stata per lo più condotta finora su spazi politicamente omogenei. Lo sviluppo dell’Europa delle regioni ha però fatto riemergere una trama di rapporti che trascendono le barriere politico-istituzionali e che sono profondamente radicati nella storia del territorio.
I contributi di questo volume, frutto di un convegno tenutosi all’Università della Svizzera italiana a Lugano nel 2003, affrontano in un’ottica storica le trasformazioni e le molteplici identità di una regione transfrontaliera, quella insubrica, che si è recentemente dotata di una struttura istituzionale. Ne sono scaturiti percorsi di indagine che suggeriscono una rilettura dei rapporti territoriali e delle relazioni tra le componenti politico-istituzionali, socio-economiche e culturali.
Il volume inaugura la sezione ”Studi di Storia Alpina-Studies on Alpine History” promossa dall’Istituto di Storia delle Alpi dell’Università della Svizzera italiana, inserita nella collana ”Dibattiti & Documenti”

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Valsangiacomo N., Storia di un leader. Vita di Guglielmo Canevascini 1886-1965, Lugano, Fondazione Pellegrini-Canevascini, 2001, 480 p.

Con la pubblicazione della biografia di Guglielmo Canevascini – Storia di un leader – di Nelly Valsangiacomo Comolli la Fondazione Pellegrini-Canevascini è tornata nel solco più classico della sua ricerca, portata avanti da venticinque anni dall’istituto. Quello che valorizza le fonti attentamente raccolte e catalogate, che già avevano dato un primo frutto importante con l’allestimento di una mostra e la stampa dell’autobiografia di Guglielmo Canevascini, in occasione del centenario della sua nascita. Con questa tesi di dottorato, presentata all’Università di Friburgo, è stato compiuto un nuovo grande passo verso la conoscenza del sindacalista, del socialista, dell’uomo di Stato, che ha rappresentato ed orientato la sinistra e la vita politica in Ticino per circa mezzo secolo.

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Valsangiacomo N. et al., (2000), PS socialisti da cent'anni, Lugano, Bellinzona, Fondazione Pellegrini-Canevascini, 155 p.

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Valsangiacomo N., Domenico Visani (1894 -1969). Sindacalista, socialista, democratico, Lugano, Fondazione Pellegrini-Canevascini, (coll. Quaderni di storia del movimento operaio nella Svizzera italiana, 10), 1994, 222 p.

Biografia politica e sindacale di Domenico Visani, segretario della Camera del lavoro ticinese. Tra gli altri aspetti evocati, questo lavoro solleva il problema dello “straniero”, e più ancora dello straniero che fa politica, che disturba l’ordine costituito.

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