Le colloque de grec est un groupe de lectures grecques qui se réunit 6 fois par année, entre octobre et juin, pour traduire et commenter une œuvre de la littérature grecque, alternant d'une année à l'autre prose et poésie.
Il est ouvert à toute personne intéressée, mais se compose en grande partie d'enseignant-e-s de grec des établissements secondaires et des gymnases vaudois, pour lesquels il est reconnu comme activité de formation continue.
Nos rencontres ont lieu le mercredi après-midi, de 16h30 à 18h, au Séminaire de philologie classique, Gymnase de la Cité (à Lausanne).
L'institution du Colloque de grec (fondé par le professeur André Bonnard) existe depuis 1942, tout comme son pendant le Colloque de latin.
Nous accueillons avec plaisir de nouveaux membres : renseignements complémentaires et inscriptions auprès du secrétaire, Silvain Bocksberger.
Histoire du colloque de grec (74 Ko)
Lecture de la Vie d'Alexandre de Plutarque :
Programme 2017_2018 (411 Ko)
COLLOQUE INTERNATIONAL
UNIVERSITÉ DE LAUSANNE
Institut d'archéologie et des sciences de l'Antiquité
(IASA, Faculté des lettres)
Salle de conférence de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne
28-29 janvier 2016
Présentation
Dans sa démarche tendant à repenser l’histoire complexe des empires, l’historiographie s’oriente depuis quelques années vers l’analyse des phénomènes liés à l’évolution des situations coloniales / post-coloniales des deux derniers siècles. Ce domaine de recherche vise à comprendre des mécanismes par lesquels les savoirs ont été construits dans des contextes impériaux / impérialistes faisant en même temps appel à une reformulation des mémoires collectives et des visions du passé. Bien que la situation politique générale ait changé il y a plus de vingt-cinq ans, cette approche n’a été qu’effleurée en ce qui concerne l’espace russo-soviétique-postsoviétique et plus généralement le camp communiste. En revanche cet angle d’analyse est désormais courant pour ce qui concerne le contexte du sous-continent indien et les chercheurs s’accordent à reconnaître le rôle majeur de la période coloniale pour la reconstruction d’un passé national, en particulier au travers de l’archéologie.
Après s’être en un premier temps concentrées sur les traditions nationales, les études se regroupent aujourd’hui sous l’égide d’une approche diversifiée des histoires croisées / connectées / branchées et des transferts inter-impériaux. Privilégiant une approche comparative des grandes puissances et des pratiques mises en place par elles à l’adresse des colonies, les études accordent une attention bien moindre aux relations entre les métropoles et leurs périphéries extra-européennes. En se concentrant plus spécialement sur les représentants du pouvoir impérial (le «Centre» déléguant les «colonisateurs» ou «maîtres»), ces études ont laissé de côté, à quelques notables exceptions près, le rôle qu’ont pu jouer les acteurs locaux (représentants de la «périphérie», des «colonisés», «indigènes», «subalternes» ou «amateurs») et leurs expertises. Les empires modernes ont tous, pourtant, été façonnés par leurs colonies ou des périphéries extra-européennes. C’est plus précisément par le biais de transferts interculturels et d’échanges de connaissances à vecteurs multiples que ces deux pôles ont formé une nouvelle vision du passé des régions extra-européennes tout en créant des mémoires collectives résultant d’appropriations favorisées par la circulation des idées, des techniques et des êtres humains.
Afin de contribuer à combler cette lacune, cette journée d’étude propose une réflexion sur la dynamique relationnelle entre les «maîtres» et les «indigènes» en portant l’accent sur les seconds, les «oubliés» des études post-coloniales récentes. Pour ce faire, ces réflexions pourraient prendre pour point de départ l’analyse proposée lors de de la conférence «Archéologie en situation coloniale»*, l’une – parmi d’autres – des approches consacrées à la problématique relative à la construction du savoir dans un contexte colonial extra-européen.
Prises dans les limites du champ disciplinaire relatif à la recherche archéologique en Asie(s), les questions abordées seront donc les suivantes:
1) Comment lors des contacts les élites métropolitaines et locales se sont-elles façonnées les unes les autres?
2) Comment, malgré des rapports d’inégalité, les sujets locaux ont pu s’imposer comme intermédiaires lors de la production des savoirs modernes sur les périphéries coloniales / impériales et même faire parfois passer, voire imposer aux «maîtres» leur vision du passé?
3) Comment des savoirs locaux ont-ils été instrumentalisés par les pouvoirs en place? Et, vice versa, comment les représentants locaux ont-ils adopté les outillages de la modernité européenne pour construire une image d’eux-mêmes, de leur passé et finalement créer leurs nationalismes?
4) De quelle manière des appropriations réciproques ont-elles déterminé les mémoires collectives du passé dans une Asie plurielle et participé à la construction des identités nationales / impériales / locales, puis à la réinvention sur place de leurs traditions?
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Comité scientifique
Maître d’enseignement et de recherche Philippe Bornet (Université de Lausanne)
Professeure Maya Burger (Université de Lausanne)
Professeur Hédi Dridi (Université de Neuchâtel)
Professeur Michel Fuchs (Université de Lausanne)
Chercheure FNS senior Svetlana Gorshenina (Université de Lausanne)
Chargé de recherche Claude Rapin (CNRS-ENS)
Programme
Jeudi 28 janvier 2016, 15h00, BCU (Unithèque), salle de conférence 511
Thursday, January 28, 2016, 3:00 p.m., BCU (Unithèque), conference room 511
15h15: Philippe Bornet et Svetlana Gorshenina : Introduction. L’esprit de l’aventure : un « héros » archéologue en face des mondes inconnus dans l’espace et le temps / Introduction: The spirit of adventure: The archaeologist-cum-hero and his aides in the middle of unknown worlds
15h45: Léonid Heller : Les archéologues de la littérature russo-soviétique
16h15: Pause café / coffee break
17h00: Mehdi Derfoufi : A travers le miroir du temps : codages et reconfigurations postcoloniales de la figure de l’archéologue au cinéma, à la télévision, et dans les jeux vidéo (locaux de la section de cinéma,BCU)
19h00: Dîner à la Brasserie de Montbenon / Dinner at the « Brasserie de Montbenon »
Vendredi 29 janvier 2016, 9h00, BCU, salle de conférence 511
Friday, January 29, 2016, 9:00 a.m, BCU (Unithèque), conference room 511
L’archéologie au temps des empires : « maîtres » et « indigènes » en Asie centrale
Archaeology in the time of empires: “masters” and “natives” in Central Asia
Modération / Chair: Philippe Bornet
9h00: Svetlana Gorshenina: Des invisibles aux subalternes : réfléchir sur le passé au Turkestan précolonial et colonial
9h30: Michel Bukharin: Russian Archaeological Expeditions in the Eastern Turkestan: Aims and Means
10h00: Barbara Kaim: Au service du colonisateur. Léon Barszczewski et sa passion archéologique
10h30: Pause café / coffee break
L’archéologie au temps des empires : « maîtres » et « indigènes » du Pakistan au Proche Orient
Archaeology in the time of empires: “masters” and “natives” from Pakistan to the Middle East
Modération / Chair: Bruno Genito
10h45: Rachel Mairs & Maya Muratov : Mohammed Hassan Attwa, Solomon N. Negima and Daniel Z. Noorian: Dragomans and Archaeologists in the Middle East
11h15: Karl Reber : Maîtres contre indigènes : Edward Daniel Clarke et le « vol » de la « déesse » éleusinienne
12h00 : Lunch (réfectoire)
L’archéologie en contexte soviétique : « maîtres » et « élèves » lors de la formation des « écoles nationales »
Archaeology in the soviet context: “masters” and “students” in the development of “national schools”
Modération / Chair: Barbara Kaim
13h30: Igor Demchenko: Instrumentalized or instrumental? Stalinist project of peripheral modernization in the professional biography of usto Shirin Muradov, a master-builder
14h00: Irina Arzhanceva & Heinrich Härke: ‘The General and his Army’: Metropolitans and locals on the Khorezmian Expedition
14h30: Pause café / coffee break
L’archéologie entre situation coloniale, post-coloniale et néo-coloniale : des « maîtres » et « subalternes » aux « partenaires » ?
Archaeology between colonial, post-colonial and neo-colonial settings: from “masters” and “subalterns” to “partners”?
Modération / Chair: Hédi Dridi
14h45: Luca Maria Olivieri: Early Archaeology in a ‘Native State’: khans, officers and archaeologists in Swat (1895-1939). With a digression on the 1950s
15h15: Agnès Meyer: Archéologie « indigène » et étrangère en Iran et en Afghanistan entre 1918 et 1980, une continuelle négociation
15h45: Pause café / coffee break
16h15-18h15 : Table ronde des archéologues : travailler en contextes extra-européens Archaeologists’ roundtable: to work in extra-European contexts
Modération / Chairs: Philippe Bornet & Svetlana Gorshenina
Bruno Genito: Excavating in Iran: Cooperation or Competition: Archaeology and Art History of Iran and Central Asia. A question of Terminology?
Thierry Luginbühl: Inversion des rôles : « ethno-expertise » asiatique de données archéologiques occidentales
Claude Rapin : Publier une découverte archéologique entre le « Nord » et le « Sud »
A télécharger
Programme (1174 Ko)
Comité d’organisation
Chercheure FNS senior Svetlana Gorshenina, MER Philippe Bornet et Prof. Michel Fuchs
Langues
français et anglais
Champs disciplinaires / Mots-clés
Histoire, archéologie, épistémologie, historiographie, histoire des idées, altérité, orientalisme, impérialisme, colonialisme, patrimoine, mémoires collectives, identités
Régions / pays concernés
Grèce, Turquie, Iran, Asie centrale, Afghanistan, Pakistan, Inde, Népal, Cambodge, Japon, Corée, Russie
Poésie et contexte symposiaque de la Grèce archaïque à la Rome d'Horace
Colloque-atelier international à l'Université de Lausanne
Jeudi 5 et vendredi 6 décembre 2013, 09h30-17h30, Anthropole 2120
Organisation : Université de Lausanne, en partenariat avec l'École normale supérieure de Lyon et l'UMR 5189 "Histoire et sources des mondes anciens" : David Bouvier et Olivier Thévenaz (UNIL), Bénédicte Delignon et Nadine Le Meur (ENS-Lyon/HiSoMA)
Pour tous renseignements : olivier.thevenaz@unil.ch
Le colloque de latin est un groupe de lectures latines qui se réunit 6 fois par année, entre octobre et juin, pour traduire et commenter une œuvre de la littérature latine, alternant d'une année à l'autre prose et poésie.
Il est ouvert à toute personne intéressée, mais se compose en grande partie d'enseignant-e-s de latin des établissements secondaires et des gymnases vaudois, pour lesquels il est reconnu comme activité de formation continue.
Nos rencontres ont lieu le mercredi après-midi, de 16h30 à 18h, à la salle 308 du Gymnase du Bugnon (Place de l'Ours, à Lausanne), à l'exception de la dernière séance de l'année, tenue extra muros, qui est suivie par la visite d'un musée et par un repas, au cours duquel est décidé le programme de l'année suivante.
L'institution du Colloque de latin existe depuis 1939, tout comme son pendant le Colloque de grec.
Nous accueillons avec plaisir de nouveaux membres: renseignements complémentaires et inscriptions auprès du secrétaire, Olivier Thévenaz (021 692 29 66).
Programme de la saison 2013-2014
a quo incepto studioque me ambitio mala detinuerat
eodem regressus, statui res gestas populi Romani carptim,
ut quaeque memoria digna uidebantur, perscribere.
« Revenu à ce projet et à cet effort dont une ambition funeste m’avait tenu écarté,
je décidai de rédiger les hauts faits du peuple romain par morceaux,
selon ce qui me semblait digne de mémoire. »
Salluste, Catilina, 4
Cette année, nous lirons des extraits du Catilina de Salluste :
- 30 octobre 2013: introduction par M. Éric Chevalley et lecture d'extraits des §§ 1-5, par M. Olivier Thévenaz
- 27 novembre 2013: lecture d'extraits des §§ 6-22, par Mme Anne Bassin et M. Luc Favre
- 15 janvier 2014: lecture d'extraits des §§ 23-36a, par MM. Alexandre Burnier et Éric Chevalley
- 19 février 2014: lecture d'extraits des §§ 36b-49, par Mme Anne-Isabelle Thévoz et M. Vivien Andrey
- 26 mars 2014: lecture d'extraits des §§ 50-55, par Mme Alessandra Rolle et M. Julien Pingoud
- 14 mai 2014: lecture en commun d'extraits des §§ 56-61
Table ronde du Parsa 2012
Le 23 novembre 2012, 15h00-18h30, Amphimax, salle 413
Organisateurs: David Bouvier et Olivier Thévenaz, avec la participation de Aurélie Matthey.
Intervenants invités: Antonio Aloni, Pascal Payen, Ezio Pellizer, Jaume Pòrtulas, Luciana Romeri, Xavier Riu, Pauline Schmitt-Pantel, Maria Vamvouri Ruffy.
* * * * * * * * * *
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<<< Associez-vous au débat on-line >>>
Banquet versus Colloque
Quelques clefs d'une lecture interdisciplinaire de l'être et du paraître
Université de Lausanne
3-5 novembre 2011
(La Ferme de Dorigny, les 3 et 5 novembre et La Grange de Dorigny - Foyer du théâtre, le 4 novembre)
organisé par
Brigitte Maire
(Institut d'archéologie et des sciences de l'Antiquité, IASA)
&
Lazare Benaroyo
(ETHOS – Plateforme interdisciplinaire d'éthique)
en partenariat avec l'Interface Sciences-Société de l'UNIL et La Grange-Dorigny, espace culturel de l'UNIL
Présentation
La surface la plus passionnante de la terre,
c'est, pour nous, celle du visage humain.
Georg Christoph Lichtenberg
Le visage, qu’il soit au naturel ou fardé, s’offre aux regards et nous interpelle. Ses traits sont autant de signes à interpréter pour celui ou celle qui le regarde et dont il mobilise le système de reconnaissance et de représentations. Que dit-il? Comment le déchiffre-t-on et à partir de quels critères? Que se joue-t-il dans ce lieu privilégié du corps dans sa relation à autrui? Interface entre l’intime et le social, l’intériorité et l’expressivité, quelles réactions et interprétations suscite-t-il? Dévoile-t-il une face cachée et intérieure pour celui qui sait, ou croit savoir le décrypter? Révèle-t-il la personnalité, l’état de santé, les émotions ressenties ou l’empreinte sociale ou culturelle? Divers spécialistes ont été réunis dans le but de croiser les approches et les méthodes d’analyse. Ils expliqueront comment le visage a été analysé, interprété, représenté, reconstruit, transformé, utilisé, manipulé voire instrumentalisé par la littérature, l’histoire, l’art, le cinéma, la photographie, la sculpture, l’éthique, la sociologie, la criminologie, la neuropsychologie ou encore la médecine antique et moderne ainsi que l’art de la prothèse.
Exposition
Figures du pouvoir I – Olivier Roller
La Grange de Dorigny - Foyer du théâtre
27 octobre 2011 - 29 janvier 2012
conférence du photographe le 4 novembre 2011 à 17h00
vernissage dès 17h30
Présentation de l'exposition: feuillet à télécharger
Présentation du photographe: http://www.olivierroller.com
Revue de presse:
FeuilletPresentationExpo_ORoller.pdf (284 Ko)
Spazionuovo - Olivier Roller
Dernière mise à jour : 2 novembre 2011
Affiche à télécharger
Visage2011_Affiche_14.4.pdf (247 Ko)
Auditeur-trice
Visage2011_InscriptionAuditeur3.pdf (329 Ko)
Qui a peur de Virginia Woolf
DP_VirginiaWoolf.pdf (356 Ko)
Un_boulevard_intelligent.pdf (58 Ko)
Revue de Presse Pièce Virginia Woolf (3827 Ko)
Météo
Librairie
Publications de la Faculté des lettres de l'Université de Lausanne
En particulier :
• François Lasserre et Philippe Mudry (éds.), Formes de Pensée dans la « Collection hippocratique », 1983, 541 p.
Les Actes de ce colloque tenu à Lausanne en 1981 témoignent de la place faite à la philosophie et à la médecine antiques dans cette université, la médecine allant d'ailleurs devenir une de ses spécialités. Les participants furent fort nombreux (plus de quarante), ce qui dit assez la richesse et la diversité de ce recueil.
Entre philologie, philosophie et littérature: jusqu'où expliquer une oeuvre
Université de Lausanne
15-16 septembre 2011
(Anthropole, salle 2013)
organisé par
Prof. D. Bouvier (Unil, langue et littérature grecques), Prof. F. Karfik (Université de Fribourg, philosophie antique), Prof. T. Schmidt (Université de Fribourg, langue et littérature grecques) et Prof. A. Schniewind (Unil, philosophie antique)
Présentation
Un des problèmes récurrents des doctorants qui travaillent sur des œuvres littéraires, philosophiques ou sur des documents est celui d'une inflation explicative. Souvent tâtonnant dans la phase initiale, le chercheur accumule un matériel exhaustif qui le décourage bientôt. Face à un texte, jusqu'où faut-il développer un commentaire? Quelle information donner à son lecteur pour qu'il comprenne l'interprétation avancée? «Entre philologie, philosophie et littérature», cet atelier veut partir d'exemples précis, proposés par les participants, pour aider le chercheur qui travaille sur les textes grecs antiques à cibler son propos dans son travail exégétique.
Cet atelier d'école doctorale n'impose pas une thématique. Chacun est libre de venir avec la matière ou le document qui l'intéresse. En revanche, on attend du participant qu'il expose un problème rencontré dans son analyse, un moment difficile de l'écriture. Sur tel aspect, tel problème ou telle question, qu'est-ce qui vient bloquer son analyse et la progression de son travail? Trop d'informations? Pas assez d'informations? Long détour pour exposer un point mineur mais nécessaire à la démonstration, problèmes de traduction, etc.
Cette formule de travail devrait permettre au jeune chercheur de présenter à la fois sa matière et d'interroger les participants sur des solutions possibles aux problèmes rencontrés.
Programme
JEUDI 15 SEPTEMBRE 2011
9h30 | Mise en route - accueil |
10h00-10h30 | Marie-Rose Guelfucci (Besançon) |
Introduction |
A. présidence: Alexandrine Schniewind (UNIL) – Filip Karfik (UNIFR)
10h30-11h15 | Michael Hertig (UNIL) Séminaire, conférence, article scientifique, chapitre de thèse? Déterminer le degré de précision et la longueur d'un argument Résumé: Au livre VII de son Ethique à Nicomaque, après avoir présenté le personnage de l'akratês, le type d'agent souffrant de faiblesse de la volonté, Aristote introduit son opposé: l'enkratês. Il les différencie par le fait que ce dernier, au contraire du premier, s'en tient (emmenei) à sa décision. Il résiste en quelque sorte aux appétits qui le poussent à renoncer à ce qu'il croit être le meilleur. Au contraire, l'akratês se laisse emporter par ses désirs, bien qu'il sache que son action n'est pas vertueuse. Autrement dit, il ne s'en tient pas à sa décision. Aristote n'explique pas cette différence. Il ne fait que quelques remarques sur l'explication du phénomène de l'akrasia, qui ont laissé plus d'un commentateur perplexe, et ne donne tout simplement pas d'explication de l'enkrateia. Récemment, David Charles a proposé une explication de l'akrasia basée sur la notion de persuasion (pistis). D'après lui, l'akratês échoue à accomplir ce qu'il croit être le meilleur, car il n'a pas suffisamment de conviction dans sa décision d'agir. Dans cette présentation, je poursuis la position de Charles en l'applicant au cas de l'enkratês et en faisant du concept de pistis une propriété caractéristique de la connaissance pratique. L'enkratês, au contraire de l'akratês, possède suffisamment de persuasion dans sa propre croyance pour résister à des désirs irrationels. L'argument que je vais présenter repose donc sur la proximité sémantique présumée entre deux notions: pisteuein et emmenein. La raison principale qui permet à l'enkratês de tenir bon consiste en la confiance suffisante qu'il a dans sa croyance. |
11h15-12h00 | Marianne Garin (UNIFR) Le trop et le trop peu. Problèmes d'interprétation au sein du corpus fragmenté d'Héraclite Résumé: Le mot «texte» est issu du terme latin textus qui signifie «tissu». Or, s’atteler aux textes appartenant aux corpus présocratiques, c’est bien souvent se pencher sur une bande de tissu trouée dont il incombe au chercheur de restituer la forme première en «rapiéçant», souvent de manière très spéculative, une trame devenue lacunaire. La tâche est d’autant plus ardue que les motifs originellement pensés par ces intellectuels de la Grèce archaïque nous parviennent de manière hétéroclite, en une forme de cadavre exquis où s’enchaînent les époques et les doxographes les plus variés et, ce faisant, les intentions, les arrière-fonds, les terminologies et les interprétations de seconde main (au meilleur des cas). Mon travail actuel porte sur l’énonciation au sein des Fragments d’Héraclite d’Ephèse dont je tente de dégager, au travers de l’identification de la voix qui énonce et de ses possibles destinataires, un autoportrait philosophique et la vision d’une discipline que chevauchent encore allègrement anatomie, astronomie, physique ou théologie. Dans le cadre de cette Ecole doctorale consacrée à la difficulté d’interprétation de textes oscillant entre philosophie et littérature, j’aimerais présenter, à l’aide d’un petit corpus de Fragments, deux nerfs douloureux de mon travail de recherche: (1) d’une part, la question de la cohésion interne d’un corpus dans lequel un même terme peut endosser plusieurs sens, opérant dans des contextes fort différents, (2) d’autre part, le problème de ce que j’appellerai «les interprétations par connotations». Mon exposé portera donc sur l’analyse de plusieurs Fragments représentatifs de ces deux problèmes méthodologiques que sont (1) la polysémie parfois déroutante de termes techniques utilisés par l’auteur à des fins apparemment contradictoires et (2) la nécessaire évaluation de diverses nuances inhérentes au vocabulaire et d’intonations qui sont plus affaire de conviction que de démonstration. |
12h15-14h00 | Repas |
B. présidence: Michel Fartzoff (Besançon) – Antonio Gonzales (Besançon)
14h00-14h45 | Daniel Battesti (Besançon) Thucydide, V, 43: commentaire philologique et analyse géopolitique Résumé: Pour Thucydide, «une ambition, due à l’orgueil, dictait aussi [à Alcibiade] son opposition [aux Lacédémoniens] – οὐ μέντοι ἀλλὰ καὶ φρονήματι φιλονικῶν ἠναντιοῦτο –» (V, 43, trad. J. de Romilly). La plupart des traductions françaises (pour nous en tenir temporairement à celles-là) et des commentateurs mettent en avant cette “ambition” et cet “orgueil” d’Alcibiade, mais sans définition claire et en négligeant complètement ses compétences pour la guerre. Pourtant, le texte grec semble moins exclusif et pourrait être commenté à l’aide d’une autre méthode. En effet, l’édition même du texte est problématique. Alors que les six manuscrits les plus anciens sont identiques en V, 43, des corrections ont été faites au XIXe siècle et sont désormais suivies. En outre, malgré une apparente uniformité des traductions, deux lignes s’opposent à propos des acceptions de φρονήματι et de φιλονικῶν. Enfin, ce commentaire philologique devrait aussi réinscrire ce passage dans le contexte géopolitique décrit par Thucydide: les négociations croisées au cours de la première année de la paix de Nicias, véritable «paix belliqueuse» pour reprendre la formule de Raymond Aron. |
14h45-15h30 | Laurène Leclercq (Besançon) Décrire l'humain chez Thucydide Résumé: L’œuvre de Thucydide est «un trésor pour toujours», car il s’intéresse au ressort humain des événements. A cause de son détachement, Denys d’Halicarnasse qualifie Thucydide d’auteur trop intellectuel. Pourtant l’historien décrit l’homme dans sa grandeur et sa bassesse jusque dans certains détails délaissés. Il raconte la nature humaine en situation de guerre et les déviations engendrées par ce «maître aux façons violentes» (III, 82, 2). Il peint la libération des pulsions bridées par les conventions et la paix. Où poser les limites du sujet? Pour saisir le ressort humain de l’histoire suffit-il de s’arrêter à l’histoire politique, aux réflexions générales sur l’homme et au corpus formé par la famille du mot anthrôpinon (I, 22, 4)? Vient ensuite le problème de bibliographie, foisonnante, mais relativement pauvre sur le sujet. Comment choisir ce qui est utile? Jusqu’où étendre la bibliographie? - Comment en faire une aide pour comprendre Thucydide tacticien, médecin, juriste, rhéteur…? - Peut-on, par ailleurs, en faire un outil exploratoire pour traiter certaines parties du sujet? - Comment faire face aux problèmes d’interprétation ou de surinterprétation du texte lui-même? - Entre surinterprétation et utilisation, que retenir des analogies élaborées par la suite dans des conditions similaires? Reste le plus difficile, l’universalité du sujet et la méthode de Thucydide. En quoi cette méthode est-elle un art d’écrire particulier? |
15h30-16h00 | Pause |
C. présidence: Rudy Chaulet (Besançon) – Jérôme Meizoz (FDI-UNIL)
16h00-16h45 | Valérie Von Allmen (Besançon) Questionnements méthodologiques autour des manuscrits de Jules Chifflet (1615-1676). Normes de transcription, paratexte, intertextualité et "plurilinguisme" Résumé: L’ordre de chevalerie de la Toison d’or fut fondé en 1430 par Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Or, si la bibliographie s’est longuement intéressée jusqu’ici à la période antérieure à 1560, on en sait finalement fort peu sur ce qu’il advint de l’Ordre au XVIIe siècle. C’est dans ce cadre d’une étude de l’Ordre au XVIIe siècle que s’inscrivent la transcription puis l’examen de certains manuscrits de Jules Chifflet (1615-1676) conservés à Besançon. Cependant, au moment de définir des normes de transcription, premier passage obligé, se posent certains problèmes de méthodologie. En effet, ces manuscrits se caractérisent par une écriture foisonnante, celle d’un homme issu d’une famille d’érudits franc-comtois, à la fois historiographe, abbé de Balerne et chancelier de l’ordre de la Toison d’or à Madrid, et qui se place ainsi sous le double héritage bourguignon et espagnol. Au-delà des problèmes de lisibilité de certains passages et de la question de la modernisation ou non du texte, le lecteur de ces manuscrits est ainsi confronté à des textes principalement écrits en français, mais où abondent les citations en langue espagnole (écrits antérieurs sur l’ordre de la Toison d’or par exemple), en langue latine (référence à des auteurs antiques) ou encore en italien. En plus de ces nombreuses références intertextuelles et du «plurilinguisme» qui pose le problème de la traduction ou non des passages en question, le lecteur doit faire face à un péritexte abondant (phrases en marge du texte par exemple). Comment établir alors des normes de transcription qui respectent cette richesse des textes tout en permettant au lecteur un accès direct aux textes et à leur contenu? Telle est la question à laquelle nous nous proposons de répondre ici. |
16h45-17h30 | Matthieu Pellet (UNIL) Corpus de recherche, établissement et usage de graphiques: un parcours informatique? Résumé: Travailler sur une catégorie fortement présente dans la littérature grecque antique, le «ἥρως» dans notre cas, demande forcément d’établir un corpus de recherche précis. Or, si l’on ne se concentre pas sur un auteur en particulier ou encore sur une typologie héroïque spécifique, comment sélectionner les textes les plus pertinents pour repenser cette figure dans son ensemble? Si le chercheur peut compter sur une tradition de recherche concernant son sujet, il peut également se servir d’outils informatiques lui permettant d’ordonner et de sélectionner la presque totalité des occurrences d’un terme dans l’ensemble des textes grecs anciens. Cette présentation questionnera alors les résultats d’une telle méthode en la confrontant aux textes eux-mêmes, de sorte de voir ses atouts et ses limites. |
Souper |
VENDREDI 16 SEPTEMBRE 2011
A. présidence: Jean-Yves Guillaumin (Besançon) – Marie-Rose Guelfucci (Besançon)
09h00-09h45 | Emilie Piguet (Besançon) Un corpus épigraphique de 500 inscriptions: comment gérer et jusqu’où commenter les textes? Entre analyse interprétative et outil informatique Résumé: Notre thèse de doctorat porte sur l’étude du culte et des sanctuaires du dieu de la médecine grecque, Asclépios, dans les îles égéennes et dans les cités côtières d’Asie Mineure à l’époque hellénistique et au Haut-Empire romain. Les sources faisant connaître le culte d'Asclépios sont pour l’essentiel épigraphiques. Comment rassembler les textes? Notre recherche consiste en une analyse sérielle de la documentation épigraphique, afin d'établir un catalogue raisonné des inscriptions. Nous avons dépouillé systématiquement les corpus régionaux et thématiques, ainsi que les revues qui référencent annuellement les nouvelles publications (SEG, Année épigraphique et Bulletin épigraphique). Près de 500 textes ont été répertoriés. Dès lors, comment gérer un corpus aussi volumineux? Nous avons décidé de classer la documentation épigraphique selon les exigences scientifiques modernes et donc de la gérer sous la forme d’une base de données qui sera mise en ligne via internet. Une réflexion préalable très poussée a été indispensable pour la constitution d'une métasource fonctionnelle. Il a fallu sélectionner les informations à conserver, choisir comment les conserver et comment les lier entre-elles. En mettant à terme en accès direct les inscriptions sur Asclépios, l’objectif est double: il s’agit de donner accès au plus grand nombre à un outil méthodologique, autant que de permettre une lecture non linéaire des inscriptions, par le croisement de l’information. Jusqu’où commenter chaque texte? Il s’agit de mettre l’épigraphie au service d’une étude historique ciblée. Grâce à la variété des inscriptions permettant des approches multiples, il est question d’observer et de comprendre quelle place le culte d’Asclépios tenait dans la vie politique, religieuse et sociale. A travers un exemple significatif – une loi sacrée relative à l’incubation dans l’Asklepieion de Pergame (IvP II, n° 264) –, nous montrerons les problèmes rencontrés et la méthode utilisée. |
09h45-10h30 | Julien Demaille (Besançon) Peut-on reconnaître un individu d’origine italienne dans le corpus épigraphique de Dion (Piérie, Macédoine)? Résumé: La question de méthodologie soulevée est celle de l’exploitation du corpus épigraphique de la colonie romaine de Dion et de son territoire. Il s’agit d’un ensemble de textes composé en grande partie d’inscriptions funéraires de l’époque impériale. Il faut donc mettre en place une méthodologie spécifique pour dégager une sociologie de la colonie. Cette étude épigraphique qui s’appuie avant tout sur une analyse des formulaires onomastiques, est orientée délibérément vers une approche culturelle davantage que juridique, même s’il convient de prendre en compte les statuts sociaux. Notre objectif est de tenter de différencier à travers les noms des personnes les individus d’origine italienne des individus d’origine hellénique ou même d’autres origines. Cette analyse permet de dégager des critères onomastiques précis qui permettent à leur tour de reconnaître l’origine des personnes. Malgré ces critères, il demeure pour une partie de la population concernée des doutes concernant leur origine culturelle. Jusqu’où possède-t-on les éléments nécessaires pour procéder à cette reconnaissance onomastique? Ces limites sont-elles préjudiciables pour les conclusions de notre recherche? |
10h30-11h00 | Pause |
B. présidence: Thomas Schmidt (UNIFR) – Pierre Voelke (UNIL)
11h00-11h45 | Sophie Gällnö (UNIGE) |
11h45-12h30 | Christian Pernet (UNIFR) Sophron à la chandelle, Satyros à Olynthe. Commenter l’exemplum historique Résumé: Choricios de Gaza, auteur du VIe siècle, nous a laissé une production abondante et variée. Ses œuvres peuvent être classées en deux catégories: des discours ayant pour thème des événements contemporains et des exercices de rhétorique. Dans le texte qui nous occupe, l’Apologie des Mimes, l’auteur se charge d’une défense audacieuse, celle d’un genre dont la renommée était sulfureuse, décrié entre autres par la morale chrétienne; la diatribe de St-Jean Chrysostome en est un témoignage édifiant. Si l’auteur est chrétien, son discours et ses exemples ne laissent rien transparaître de cette appartenance religieuse; ils poseront des problèmes d’interprétation sérieux à plus d’un érudit moderne. Parmi ces exemples qui peuvent être tant de nature mythologique, qu’historique, deux d’entre eux ont retenu notre attention. Ces derniers permettent de formuler des questions sur le commentaire à leur apporter. Le premier d’entre eux a pour sujet Sophron de Syracuse, auteur de Mimes dont nous avons conservé une partie. L’anecdote raconte comment Platon aurait emporté les mimes de Sophron de la Sicile vers Athènes. Là, Platon les aurait pour ainsi dire gardés comme lecture de chevet. Le premier point de commentaire porte sur la véracité de l’anecdote. Quels renseignements possède-t-on sur le personnage de Sophron? Peut-on déterminer quelle est la source de l’anecdote? Mais ce n’est pas tout. Il faudra également donner la valeur «rhétorique», la fonction de cette anecdote dans le discours. Dans ce cas précis, nous sommes en présence du premier exemple de «nature humaine», après des exemples mythologiques/divins. Il s’agit également de rappeler aux auditeurs le rapprochement entre les genres mimique et dialogique. Le deuxième exemple que nous aborderons comporte des traits communs. Il s’agit également d’une anecdote; le personnage principal est Satyros, un acteur de mime. Lorsque celui-ci était à la cour de Philippe II de Macédoine à Olynthe, il plaida en faveur de la libération d’otages, des jeunes filles prisonnières. A nouveau, on pourra s’interroger sur le personnage de Satyros, ce point n’étant certainement pas ici le plus important. A la différence du premier exemple, Choricios ne fait que paraphraser un texte bien connu. Il s’agit d’un passage de Démosthène dans son discours Sur les forfaitures de l’Ambassade. Il faudra donc réaliser une petite étude comparative, pour mettre en évidence les parallélismes, les reformulations. Cela permettra de mettre en évidence, la lutte et l’émulation dont nous parle Quintilien à propos de la paraphrase. Comment présenter ces deux passages, comment les commenter? Quelles informations faut-il donner au lecteur? Quant au commentaire général du texte, doit-il être linéaire? Ou faut-il rédiger des notes pour les éléments isolés et regrouper dans un commentaire plus élaboré la valeur/fonction de chaque passage en fonction de sa thématique? Telles sont les questions qui restent ouvertes. |
12h30-14h00 | Repas |
C. présidence: Guy Labarre (Besançon) – Dominique Jaillard (UNIL)
14h00-14h45 | Virginie Alibert (Besançon) Quand traduire c'est déterminer: les fonctions attribuées aux esclaves syriens Résumé: S’il faut en croire Juvénal, Rome était submergée par les peuples provenant de l’Oronte et de l’Asie Mineure. Libres, ces étrangers fréquentaient la capitale romaine lors d’échanges commerciaux. Mais les guerres, la piraterie et le brigandage favorisèrent leur arrivée sous le joug de l’esclavage. L’abondance du vocable latin, référençant leurs fonctions, illustre l’importance de ces esclaves dans l’Urbs. De prime abord les sources littéraires accordaient peu d’intérêts quant aux origines géographiques de ces derniers. Toutefois la traduction de certains termes semble démentir ces propos. De la sorte, tibicina et ambubaia désignaient les joueuses de flûte. Alors que le premier mot fait appel à une certaine généralité le second est toujours traduit par "joueuse de flûte syrienne". Ainsi pourquoi dans l’historiographie moderne les traducteurs ont-ils choisi d’intégrer une précision géographique? En était-il de même pour les auteurs de la période romaine? |
14h45-15h30 | Florence Pasche Guignard (UNIL) De quelques difficultés à aborder des sources grecques en histoire comparée des religions Résumé: Ma présentation abordera quelques problèmes majeurs auxquels est confrontée l’historien·ne des religions qui choisit d’aborder des sources antiques de façon comparatiste. Sur la base d’exemples tirés de mon travail de thèse, qui porte sur les représentations littéraires de figures féminines en lien à des dieux masculins, je montrerai quelques-unes des principales difficultés auxquelles j’ai été confrontée au cours de l’élaboration de ce travail, de la formation des corpus à la présentation des résultats. S’inscrivant dans un cadre méthodologique qui est d’emblée interdisciplinaire, cette recherche fait appel aux outils de la philologie, de l’histoire et de l’analyse littéraire aussi bien qu’à des apports des sciences sociales, comme l’anthropologie et les études genre. Comment et à quel point faire usage de tous ces outils? Alors que la comparaison différentielle s’est révélée être un processus heuristique très fructueux dans la phase de recherche et d’analyse des documents, elle a posé certains problèmes au moment de formuler par écrit les résultats. Jusqu’où doit-on contextualiser les sources grecques quand le corpus sélectionné est fragmenté et s’étend sur plus de huit siècles? Comment tirer des éléments pertinents pour la comparaison sans devoir ouvrir à nouveau des dossiers contestés (p. ex. la question des pratiques ménadiques et de leur représentation) qu’on n’entend pas aborder dans leur ensemble? La contextualisation et le commentaire des sources doit-il forcément être symétrique pour l’un et l’autre corpus quand on choisit de travailler sur des représentations tirées de deux contextes éloignés dans le temps et dans l’espace? Faut-il opter pour une présentation en deux parties distinctes et successives (l’une pour le corpus grec et l’autre pour le corpus indien) ou faut-il au contraire décliner des thématiques de recherche dans l’un et l’autre contexte ensemble? De par son ouverture à plusieurs contextes, l’historien·ne des religions se positionne autrement qu’un «ultra-spécialiste» (philologue ou historien) face à des mêmes sources et leur pose des questions différentes. Comment faire ressortir cette spécificité de la discipline au cours de la rédaction? Dans ce cadre d’EDOCSA, je présenterai les difficultés de recherche et de rédaction auxquelles j’ai été confrontée en privilégiant les exemples tirés du corpus grec. |
15h30-16h00 | Pause |
16h00-16h45 | David Bouvier (UNIL), avec la participation de Marta Caraion et/ou Alberto Roncaccia (FDI-UNIL) Atelier d’écriture sur la base des articles tirés des présentations données à l’occasion du colloque Jeunes Chercheurs ISTA 2010 à Besançon |
16h45-17h00 | Antonio Gonzales (Besançon) Conclusion |
Programme à télécharger
EdocsaProgramme.pdf (2281 Ko)
La rédaction et la codification des lois en Grèce et dans l'Israël ancien
COLLOQUE INTERNATIONAL
UNIVERSITÉ DE LAUSANNE
Institut d'archéologie et des sciences de l'Antiquité
(IASA, Faculté des lettres)
Institut romand des sciences bibliques
(IRSB, Faculté de théologie et de sciences des religions)
Bibliothèque cantonale universitaire de Dorigny, salle "Aquarium"
5-6 mai 2011
Présentation
Si de nombreux travaux ont discuté les processus de "codification" et d'écriture des lois en Grèce et dans l'Israël ancien, très peu d’études ont cherché à comparer les processus dans les deux cultures. Ce colloque se propose de reprendre le dossier dans une perspective historique et comparatiste large, entre Proche-Orient, Egypte d'époque perse et Méditerranée (Grèce, Rome), en mettant l'accent sur la question des contextes, politiques, économiques, institutionnels, et des autorités impliquées dans les différents processus. Une attention particulière sera accordée aux notions de "codification" et de "lois sacrée", à leur pertinence, et à la question de la mise par écrit des lois sacrées.
Programme
JEUDI 5 MAI
Codes de lois et législateurs en Grèce et en Israël
9h30-9h45 | Dominique Jaillard et Christophe Nihan (Université de Lausanne) Accueil et introduction |
9h45-10h45 | Françoise Ruze (Université de Caen) A la recherche de la concorde sociale: "législateurs" et lois écrites en Grèce archaïque |
10h45-11h45 | Anselm C. Hagedorn (Humboldt-University in Berlin) Sacred Law, Lawgivers, and Codification. Perspectives from Deuteronomy, Gortyn and Selinus |
11h45-12h00 | Discussion |
12h00-15h00 | Pause |
Autour du concept de "loi sacrée"
15h00-16h00 | Vincianne Pirenne-Delforge (Université de Liège) Les contrats de vente de sacerdoces sont-ils des "lois sacrées"? Quelques réflexions sur l'ambiguïté de notre terminologie et ses implications |
16h00-17h00 | Christophe Nihan (Université de Lausanne) Sacral Laws in Ancient Israel and the Writing of the Torah |
17h00-17h30 | Pause |
17h30-18h30 | Pierre Brulé (Université de Rennes II) Les "lois sacrées" et la protection des sanctuaires |
18h30-19h30 | Dominique Jaillard (Université de Lausanne) Prescriptions rituelles et lois sacrées en Grèce ancienne |
VENDREDI 6 MAI
Codes de lois et législateurs dans le contexte de l'Antiquité méditerranéenne
10h00-11h00 | Jean-Jacques Aubert (Université de Neuchâtel) Codifications à la romaine: de la Loi des XII Tables au Code de Justinien |
11h00-12h00 | Gary N. Knoppers (University of Pennsylvania) Moses and the Greek Lawgivers: The Triumph of the Torah in ancient Mediterranean Perspective |
12h00-13h30 | Pause |
L'écriture du droit dans le Proche-Orient et en Grèce
13h30-14h30 | Sophie Demare-Lafont (Ecole Pratique des Hautes Etudes) Les lois dans le monde cunéiforme: codification ou mise par écrit du droit? |
14h30-15h30 | Rosalyn Thomas (University of Oxford) The Codification of Laws in Ancient Greece and the Challenge of Writing |
15h30-16h00 | Pause |
La mise par écrit du droit dans le contexte de l'empire achéménide
16h00-17h00 | Arnaud Serandour (Ecole Pratique des Hautes Etudes) La codification des lois juives à l'époque perse et l'apport d'Eléphantine |
17h00-18h00 | Sandra Lippert (Université de Tübingen) Les codes de lois en Egypte à l'époque perse |
18h00-18h30 | Conclusion générale |
Programme à télécharger
Programme.pdf (581 Ko)
Plans et accès
Hébergement
COLLOQUE INTERNATIONAL
UNIVERSITÉ DE LAUSANNE
Institut d'archéologie et des sciences de l'Antiquité
(IASA, Faculté des lettres)
Bâtiment Amphimax, salle 414
6-8 avril 2011
Présentation
La notion de "lieux de mémoire", depuis qu'elle a été développée par les travaux de P. Nora au milieu des années 80, a largement démontré sa pertinence et sa richesse dans le champ des études historiques, mais elle n'a pas été autant exploitée dans la recherche sur l'Antiquité que dans celle qui porte sur les autres périodes.
L'objectif de ce colloque est d'explorer cette notion au sens strict du terme "lieu", c'est-à-dire en son sens physique, géographique. Les participants sont invités à étudier les lieux de la mémoire (anciens champs de bataille, tombeaux, sanctuaires, cités…) qui étaient susceptibles, à l'époque impériale, d'attirer les visites et de susciter les commémorations dans l'Orient grec. On accordera un intérêt particulier à la construction de ces "lieux de mémoire" et à leur évolution dans le temps.
Programme
MERCREDI 6 AVRIL
9h00 | Accueil des participants |
9h15-9h45 | Anne Gangloff (Université de Lausanne) Introduction |
9h45-10h15 | François Jequier, professeur honoraire en histoire contemporaine (Université de Lausanne) Les «lieux de mémoire» |
10h15-10h30 | Pause |
Géographie imaginaire de la mémoire hellène
10h30-11h00 | Ewen L. Bowie (Université d'Oxford, Corpus Christi College) Mapping Greece : Apollonius’ authorised version |
11h00-11h30 | Francesca Mestre (Université de Barcelone) L'Héroïkos de Philostrate : lieux de mémoire et identité hellénique dans l’Empire Romain |
11h30-12h00 | Anca Dan (Institut des recherches néohelléniques, Athènes) La mémoire des Argonautes : notes philologiques et historiques sur les stations argonautiques comme lieux de mémoire dans la Propontide, le Bosphore et la mer Noire |
12h00-12h30 | Discussion |
12h30-14h30 | Pause |
Construction des lieux de mémoire dans le discours rhétorique et iconographique
14h30-15h00 | Pilar Gómez-Cardó (Université de Barcelone) Marathon et l’identité grecque au IIe siècle après J.C. : du mythe au lieu commun |
15h00-15h30 | Alain Billault (Université Paris-Sorbonne, Paris 4) Un lieu de mémoire de l’hellénisme : Borysthène dans le Discours XXXVI de Dion Chrysostome |
15h30-16h00 | Discussion |
16h00-16h15 | Pause |
16h15-16h45 | Marie-Henriette Quet (CNRS) Nature et fonctions des lieux de mémoire mentionnés par Aelius Aristide |
16h45-17h15 | Talila Michaeli (Université de Tel Aviv) Allusions to the Nile and Nilotic Landscape in Art in Israel |
17h15-17h45 | Discussion |
JEUDI 7 AVRIL
Lieux de mémoire et identité civique
9h30-10h00 | Claude Bérard (Université de Lausanne) "Mémoire éternelle" : Diogène d'Oenoanda et Opramoas de Rhodiapolis |
10h00-10h30 | Pierre Louis Gatier (CNRS) Traditions localisées et revendications de Tyr à l’époque romaine |
10h30-11h00 | Discussion |
11h00-11h15 | Pause |
11h15-11h45 | Olivier Gengler (Université de Vienne) Identité civique et représentations du passé : les « Lieux de mémoire » du Péloponnèse |
11h45-12h00 | Discussion |
12h00-14h00 | Pause |
Lieux de culte, lieux de mémoire
14h00-14h30 | Marietta Horster (Johannes Gutenberg-Université de Mayence) Athenian sanctuaries : Layers of corporate memory |
14h30-15h00 | Anne Jacquemin (Université de Strasbourg) Des lieux sans mémoire ou les blancs de la carte de la mémoire delphique |
15h00-15h30 | Discussion |
15h30-15h45 | Pause |
15h45-16h15 | Christian R. Raschle (Université de Montréal) L'oracle d'Apollon à Daphné — un lieu de mémoire au milieu du conflit entre chrétiens et païens |
16h15-16h45 | Jean-Sylvain Caillou (Université de Poitiers) Le tombeau de Jésus : origine et construction d’un lieu de mémoire entre 30 et 330 apr. J.-C. |
16h45-17h15 | Discussion |
VENDREDI 8 AVRIL
Empereurs et lieux de mémoire gréco-romains
9h00-9h45 | Éric Guerber (Université de Bretagne-Sud), Christine Hoët-van Cauwenbergue (Université Charles de Gaulle-Lille 3), Maria Kantirea (Université de Chypre) Le souvenir de la bataille d'Actium: - Eric Guerber, La fondation de Nicopolis par Octave : affirmation de l'idéologie impériale et philhellénisme - Christine Hoët-van Cauwenberghe et Maria Kantirea, Lieu grec de mémoire romaine : perpétuation de la victoire d'Actium des Julio-claudiens aux Sévères |
9h45-10h15 | Discussion |
10h15-10h30 | Pause |
10h30-11h15 | Caroline Blonce (Université de Caen), Stéphane Lebreton (Université d'Artois) |
11h15-11h45 | Agnès Bérenger (Université de Metz) Caracalla et les lieux de mémoire en Orient |
11h45-12h15 | Discussion |
12h15 | Anne Bielman (Université de Lausanne) Conclusions |
Comité scientifique
Anne Bielman, professeur d'histoire ancienne à l'Université de Lausanne
Alain Billault, professeur de grec à l'Université Paris-Sorbonne (Paris 4)
Mireille Corbier, directrice de recherche émérite au CNRS (USR 710, "L'Année épigraphique"), directrice de publication de "L'Année épigraphique"
Michel Fuchs, professeur d'archéologie romaine à l'Université de Lausanne
Valérie Huet, professeur d'histoire ancienne à l'Université de Bretagne occidentale
Onno van Nijf, professeur d'histoire ancienne à l'Université de Groningen.
Soutiens
- Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS)
- Institut d'archéologie et des sciences de l'Antiquité (IASA, Faculté des lettres de l'Université de Lausanne)
- Fondation du 450e anniversaire de l'Université de Lausanne
Programme à télécharger
Programme.pdf (1416 Ko)
Plans et accès
Hébergement
Mise à jour
08/03/2011
10e Colloque international sur les textes médicaux latins
UNIVERSITE DE LAUSANNE
Institut d'archéologie et des sciences de l'Antiquité
(IASA, Faculté des lettres)
en partenariat avec
l'Institut universitaire d'histoire de la médecine et de la santé publique
(IUHMSP, Faculté de biologie et de médecine/CHUV)
Bâtiment Amphimax, salle 414
3-6 novembre 2010
Présentation
Les textes médicaux latins transmettent des pratiques et des conceptions de l’art médical provenant de Grèce et d’ailleurs. Cette intégration procède par juxtaposition de savoirs, mais aussi par assimilation pour penser et représenter le corps et la maladie. C’est à démêler cet écheveau que les participants à ce colloque sont invités afin de contribuer, dans la tradition de cette série de rencontres internationales centrées sur la littérature médicale d’expression latine, à une meilleure connaissance des sociétés et des cultures de l’Antiquité ainsi que de l’imaginaire antique dont l’art médical révèle diverses facettes et modes de fonctionnement.
Comité scientifique (par ordre alphabétique)
Arsenio Ferraces Rodríguez (A Coruña) • Klaus-Dietrich Fischer (Mainz) • Gerd V. M. Haverling (Uppsala) • David Langslow (Manchester) • Brigitte Maire (Lausanne) • Innocenzo Mazzini (Macerata) • Philippe Mudry (Lausanne) • Jackie Pigeaud (Nantes) • Manuel Enrique Vázquez Buján (Santiago de Compostela) • Heinrich von Staden (Princeton)
Soutiens
- Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS)
- Institut d'archéologie et des sciences de l'Antiquité (IASA, Faculté des lettres de l'Université de Lausanne)
- Faculté de biologie et de médecine de l'Université de Lausanne
- Fondation Chuard-Schmid
- Fondation du 450e anniversaire de l'Université de Lausanne.
Que chacun soit vivement remercié
Brigitte.Maire@unil.ch
Dernière mise à jour
21 octobre 2010/bm
© Musée romain d’Avenches (CIL XIII 5079)
Appel à communication
AppelComm_Couleur.pdf (372 Ko)
AppelComm_NB.pdf (385 Ko)
Auditeur-trice
Lausanne2010_InscriptionAuditeur.pdf (367 Ko)
Librairie du Colloque
Météo
Archéologie dans le bassin de la mer Noire
Le Pont Euxin et le Lac Méotis. Gravure de J.D. Barbié du Bocage (fin du XVIIIe siècle)
L’Institut d’Archéologie et des Sciences de l’Antiquité de l’Université de Lausanne (IASA) poursuit depuis 2006 une politique de collaboration scientifique avec quelques pays côtiers du bassin de la mer Noire. Des projets de recherche archéologique subsidiés par le FNS et la DDC dans le cadre du programme Scopes (acronyme de « Scientific Co-operation with Eastern Europe ») et menés en partenariat avec des institutions russes, ukrainiennes ou géorgiennes fournissent cadre et thématique à ce 3e cycle.
Le programme Scopes a en effet pour vocation de servir de plateforme aux chercheurs suisses et à leurs collègues d’Europe orientale – il favorise à ce titre la collaboration au profit de domaines scientifiques peu ou pas connus en Suisse (cf. www.unil.ch/iasa > Projets de recherche > Projets Scopes).
Le 3e cycle « Archéologie dans le bassin de la mer Noire » offre un enseignement spécialisé dans un domaine d’étude dont l’exploration a été initiée sous l’impulsion des projets Scopes.
Le bassin de la mer Noire constitue une aire géographique homogène durant l’Antiquité classique – les côtes de la mer Noire sont ponctuées dès le VIIe siècle av. J.-C. d’établissements fondés par des colons grecs. Ce cadre géographique et temporel figure un véritable laboratoire des cultures puisque y convergent Grecs et « Barbares » dès l’époque archaïque. Ces confrontations tantôt pacifiques tantôt belliqueuses vont donner lieu à des phénomènes d’acculturation que l’on observera du nord au sud de la mer Noire.
Le Royaume grec du Bosphore Cimmérien retient en particulier notre attention – l’étude de cette puissance régionale est significative dans ce qu’elle révèle des liens unissant les Grecs à leurs compatriotes du bassin méditerranéen et des autres cités grecques du bassin de la mer Noire; on y mesure également l’évolution des relations militaires, politiques, religieuses ou commerciales entretenues avec les populations locales.
Programme des journées d’étude
Détails pratiques et contacts
Organisation: P. Burgunder, chargé de recherche (Université de Lausanne)
Direction scientifique : Prof. M. Fuchs (Université de Lausanne), Prof. K. Reber (Université de Lausanne/ESAG) et Prof. emer. D. Knoepfler (Université de Neuchâtel).
Papillon_A5.pdf (5532 Ko)
Affiche_A3.pdf (12685 Ko)
Mercredi 2 mai 2007 : Journée Femmes-Unil
Femmes, religion et société de l'Antiquité à nos jours : Problématique et méthodes en études genre
Nous vous invitons à participer le mercredi 2 mai 2007 à la première journée femmes-Unil. Cette journée, consacrée à la recherche en études genre en Lettres, donnera la parole à des professeures de notre institution intégrant une perspective genre à leurs recherches. Soucieuses de promouvoir la relève, les organisatrices de cette journée permettront aux mémorant-e-s et doctorant-e-s de présenter leurs travaux et leurs difficultés lorsqu'il s'agit de traiter des rapports sociaux de sexe. Pensée à la fois comme un état des lieux des réflexions adoptant la question du genre en Lettres et comme un atelier ouvert aux problématiques et difficultés liées à ce type de recherches, cette journée espère regrouper les différentes personnes intéressées à ces réflexions et sensibiliser les étudiant-e-s à ces questions.
Anne Bielman
Francesca Prescendi
Marie Widmer
Mercredi 2 mai 2007, Unithèque, salle 4201
Programme
9h00-9h30 | Valérie Cossy (Filière de français moderne) Métaphores bibliques du travail féminin : les Marthes et les Maries d'Alice Rivaz Résumé |
9h30-9h45 | Discussion |
9h45-10h15 | Anne-Françoise Jaccottet (IASA) Hypatie d'Alexandrie : Femme ? Savante ? Femme savante ? |
10h15-10h30 | Discussion |
10h30-11h00 | Pause |
11h00-11h30 | Claude-Emmanuelle Centlivres (IASA) Biais d'écriture, biais de lecture: les genres chez le satiriste Juvénal |
11h30-11h45 | Discussion |
11h45-12h15 | Maya Burger (DIHSR) Pourquoi les femmes n'avaient-elles pas accès au yoga ? une question pour l'histoire des religions |
12h15-12h30 | Discussion |
12h30-14h30 | Pause de midi |
14h30-15h15 | Jelena Ristic (Filière de français moderne) Jeanette Winterson, « Oranges Are Not The Only Fruit » (1985) : écriture d'un « je » lesbien postmoderne et intertexte biblique Résumé Florence Pasche (DIHSR)Représentations des corps féminins dans la littérature religieuse. Exemples de l'Inde médiévale et de la Grèce antique Résumé Géraldine Roh-mérolle (Laboratoire interuniversitaire en Etudes Genre - LIEGE)Des rabbins et des femmes : le rabbinat au féminin pluriel entre révolution et perpétuation des traditions Résumé |
15h15-15h45 | Discussion |
15h45-16h00 | Pause |
16h00-16h30 | Marie Widmer (IASA) La place des épouses des rois séleucides au sein d'un système matrimonial polygynique : discussion sur la répudiation Résumé Nora Natchkova (Section d'histoire) Méthodes pour «fabriquer» l'histoire des rapports sociaux de sexe Résumé |
16h30-17h00 | Discussion |
Colloque international CorHaLi XVIII
© Musée du Louvre
Thrènes et chants funèbres dans la tragédie athénienne
6-8 juin 2007
Université de Lausanne
Salle de la Fondation Jean Monnet
Ferme de Dorigny
Programme
Mercredi 6 juin 2007
9.30 | Mot de bienvenue de Thérèse Jeanneret, Vice-Doyenne de la Faculté des Lettres de l'UNIL |
9.45 | David Bouvier (Université de Lausanne) Introduction |
10.00 | Philippe Rousseau (Université de Lille) « Le thrène prétragique » |
10.40 | Maria Piera Nappi (Paris X - Nanterre) « Le vocabulaire de la lamentation tragique : une mise en perspective historique » Résumé |
11.20 | pause |
11.40 | Roman Ivanov (Cornell University) « ΠΑΙΑΝ ΑΠΑΙΩΝ. Oxymoric References to Paeans in Aeschylus, Septem, 870 and Euripides, Alcestis, 424 » Résumé |
12.20 | repas |
14.15 | Anton Bierl (Université de Bâle) « Lament, Ritual and Imagery in Aeschylus' Persians » |
14.55 | Emily Allen (Harvard University / CHS) « Death, Pleasure and Perversion : Clytemnestra's non-lament in Aeschylus' Agamemnon » Résumé |
15.35 | pause |
16.00 | Anna Silverstein (Princeton University) « "Good Mourning Apollo" (Aeschylus' Oresteia) » Résumé |
16.40 | Camille Semenzato (Université de Lausanne) « Le thrène de l'Erinye » Résumé |
Jeudi 7 juin 2007
8.45 | Frank Müller (Université de Lausanne) « Vengeance et autodestruction : les objets de la lamentation d'Electre chez Sophocle » |
9.25 | Daniella Reinhard (Harvard University) « Oedipus' Funeral Song: Sophocles' Oedipus at Colonus » Résumé |
10.05 | Camille Hemard (EHESS) « Lamentations dans le Philoctète de Sophocle » Résumé |
10.45 | pause |
11.15 | Rosa M. Andújar (Princeton University) « Antiphonal Silences : Threnoi and Tragic Collectivity in Sophocles' Antigone » Résumé |
11.55 | Sophie Bocksberger (Université de Lausanne) « L'Ajax de Sophocle ou le thrène suspendu » Résumé |
12.35 | repas |
14.15 | Anne-Iris Muñoz (Paris IV - Sorbonne) « Du thrène au péan : efficacité lyrique et stratégies métriques d'un chant de lamentation différé (Eschyle, Commos des Choéphores) » Résumé |
14.55 | Daria Francobandiera (Université de Lille) « Les interjections dans la lamentation funéraire tragique » Résumé |
15.35 | pause |
16.00 | Froma Zeitlin (Princeton University) « Theban Lament » |
16.40 | Atelier dirigé par Andrew Ford et David Bouvier : Lecture collective d'un thrène |
17.40 | Discussion sur CorHaLi XIX |
Vendredi 8 juin 2007
9.00 | Piero Pucci (Cornell University) « Le rossignol et le chant chaotique » |
9.40 | Théodora Panteli (EHESS) « Thrène et stratégies narratives chez Euripide » Résumé |
10.20 | Pauline LeVen (Princeton University) « Les Sirènes du port d'Alexandrie : le thrène d'Hélène dans la parodos de l'Hélène d'Euripide » Résumé |
11.00 | pause |
11.30 | Christos C. Tsagalis (University of Athens) « CEG 594 and Euripides' Erechtheus » Résumé |
12.10 | Ioanna Papadopoulou (Université Libre de Bruxelles) « Platon et le tragique : la lamentation en spectacle » |
12.50 | repas et fin du colloque |
Avec la participation également de Fabienne Blaise (Université de Lille), David Elmer (Harvard University), Pierre Judet-de-la-Combe (EHESS) et Francesca Schironi (Harvard University).
| EDOCSA Ecole doctorale en Sciences de l'Antiquité | DIHSR Département Interfacultaire d'Histoire et Science des Religions |