Informations générales

Phonologie du français contemporain (2000-présent)

 « Phonologie du français contemporain » (PFC; https://www.projet-pfc.net) est un grand projet international qui vise à documenter le français oral contemporain, dans sa diversité géographique, mais aussi stylistique et générationnelle. Il offre notamment une base de données qui s’adresse à un triple public : les chercheurs intéressés par le français oral (en phonétique, phonologie, syntaxe, pragmatique, sociolinguistique, analyse conversationnelle, etc.), les enseignants et apprenants de français (comme langue étrangère, première ou seconde) et le grand public intéressé par les accents du français ou le patrimoine linguistique francophone en général.

 

Le corpus PFC contient plus de 90 enquêtes et environ 1000 locuteurs. Une sous-partie de ce corpus (18 enquêtes, soit 200 locuteurs) a été anonymisée et publiée en ligne sur le site PFC et Ortolang. Les autres enquêtes sont actuellement en cours de traitement.

 

Fondé par Jacques Durand, Bernard Laks et Chantal Lyche au tournant des années 2000, le projet est maintenant dirigé par une équipe internationale de chercheurs : Helene Andreassen (U Tromsø), Olivier Baude (U Paris Nanterre), Marie-Hélène Côté (U Lausanne), Sylvain Detey (Waseda U), Julien Eychenne (U Sherbrooke), Elissa Pustka (U Vienne) et Isabelle Racine (U Genève).

 

Le projet PFC à l’UNIL se concentre sur deux zones : le Québec et la Suisse romande (et leurs zones frontalières).

 

Le sous-projet PFC-Québec, dirigé par Marie-Hélène Côté, est le plus large du projet PFC. Il comprend 34 points d’enquête, 462 locuteurs et 318 heures de conversation (plus de la lecture de textes et de listes de mots). Ce sous-projet a bénéficié de plusieurs sources de financement, notamment du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) entre 2011 et 2016. Il est présentement au cœur d’un grand projet de traitement et de mise à disposition d’une base de données intégrée de différents corpus oraux et écrits de français québécois : « Le Fonds de données linguistiques du Québec (FDLQ): permettre au Québec et à la francophonie de découvrir le patrimoine linguistique et culturel québécois » (2019-2023). Financé à hauteur de 4,5 millions de dollars par le Gouvernement du Québec, ce projet est coordonné à l’Université de Sherbrooke par Wim Remysen. Il finance à l’UNIL l’embauche d’assistants-étudiants et de chercheurs pour le traitement des données PFC-Québec, qui servent de modèle pour les données orales.

 

Le sous-projet PFC-Suisse comprend présentement 5 points d’enquête, dont un à la Vallée de Joux mis sur pied par Pascal Guignard dans le cadre d’un mémoire de master en linguistique à l’UNIL (2019). Il est également associé à un projet sur le français à la frontière franco-suisse, financé par l’Alliance Campus Rhodanien en 2018-2019 et impliquant cinq chercheurs de trois universités de la région. Lien : https://www.unil.ch/international/home/menuguid/reseaux/alliance-campus-rhodanien/appel-a-projet-2017/prononciation-du-francais.html. Ce projet a notamment permis la constitution de quatre nouveaux points d’enquête : Genève (Suisse), Annecy (France) et deux points d’enquête dans les agglomérations frontalières en Haute-Savoie (Suisses et Français habitant en France et travaillant en Suisse).

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