Matthieu Demierre, professeur assistant en PTC à l'Institut d’archéologie et des sciences de l’Antiquité

Matthieu Demierre

Matthieu Demierre est nommé professeur assistant en prétitularisation conditionnelle en archéologie celto-romaine à l'Institut d’archéologie et des sciences de l’Antiquité. Il a pris ses fonctions le 1er août 2023.

Matthieu Demierre est nommé Professeur assistant après avoir occupé des fonctions d’archéologue et de premier assistant à l’Université de Lausanne et de spécialiste de l’étude du petit mobilier en Suisse et France pour divers organismes (Archeodunum SA, Landarc). Docteur ès Lettres (Unil, 2017), il aime confronter les objets à leur contexte archéologique pour en tirer du sens (Caractérisation des assemblages métalliques d’une agglomération celtique, Mergoil, 2019).

Ses thèmes de prédilection portent sur l’étude des religions de l’âge du Fer et de l’époque romaine ainsi que sur les questions liées aux villes d’époque celtique et à l’interprétation de leur organisation interne. Auteur de plus de 50 articles, il a notamment codirigé un ouvrage sur un lieu de culte d’Auvergne (avec M. Poux, Le sanctuaire de Corent (Puy-de-Dôme, Auvergne), Vestiges et rituels, Gallia, 2015) et s’apprête à publier une monographie sur l’agglomération gauloise de Vufflens-la-Ville.

Archéologue de terrain, il a dirigé les fouilles d’une grotte-sanctuaire en Aveyron à Millau (2008-2011) et collaboré à celles de l’oppidum de Corent (2002-2009). Son envie de qualifier les espaces urbains le conduit à poursuivre ses recherches en Suisse avec la direction du chantier-école de Vidy-Boulodrome, qui sert de terrain d’expérimentation pour des méthodes combinant analyses de terrain, études de mobilier, traitements statistiques et utilisation des systèmes d’information géographique (SIG).

Président de la commission scientifique d’Archéologie suisse (AS) et membre de comités associatifs, Matthieu Demierre coordonne le Groupe de réflexion sur les 2e et 1er s. av. J.-C. à l’échelle du Plateau suisse (GR 2-1). Dans ce cadre, il tente de mieux comprendre les dynamiques de peuplement de cet espace géographique afin de proposer une histoire archéologique de la fin de l’âge du Fer et du début de l’époque romaine. Il collabore actuellement avec l’Office cantonal d’archéologie du Valais pour monter des projets d’archéologie glaciaire, qui vont permettre aux étudiants de l’Université de Lausanne de s’initier à ce champ de recherche particulier.

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