Thérèse Jeanneret, professeure honoraire de la Faculté des lettres

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Professeure à la Faculté des lettres depuis 2004, Directrice de l'École de français langue étrangère entre 2004 et 2019, vice-doyenne de la Faculté des lettres entre 2006 et 2009, Thérèse Jeanneret accède au statut de Professeure honoraire.

Le parcours d’une professeure en didactique du français langue étrangère, jusqu’à son honorariat, en août 2019

Thérèse Jeanneret a débuté sa carrière académique comme assistante de linguistique générale entre 1988 et 1993. En 1992, elle a obtenu quelques heures de charge de cours à l’Institut de langue et civilisation françaises de l’Université de Neuchâtel (alors Séminaire de français moderne) et s’est alors initiée à l’enseignement du français langue étrangère. Parallèlement, elle a rédigé une thèse sur la coénonciation en français, soutenue en 1997 et publiée en 1999 dans la collection « sciences pour la communication » des éditions Peter Lang. Durant ces années, elle a en outre enseigné la linguistique française et/ou le français langue étrangère dans les universités de Fribourg et de Lausanne. De 2000 à 2004, elle a été professeure associée de linguistique générale à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Neuchâtel, avant de rejoindre l’Université de Lausanne en 2004, comme professeure associée de didactique du français langue étrangère. 

Jusqu’à sa retraite, en 2019, Thérèse Jeanneret a occupé le poste de Directrice de l’École de français langue étrangère de la Faculté des lettres (EFLE), et elle a été vice-doyenne de la Faculté entre 2006 et 2009. Au sein de l’EFLE, elle a notamment été chargée, dans le contexte de la réforme de Bologne, de créer des programmes d’enseignements en Bachelor et en Master, de renforcer la culture de recherche au sein de cette institution et de concevoir une offre d’enseignements de français destinés aux étudiant·e·s de la mobilité internationale et aux membres non francophones de l’UNIL faisant ainsi de l’EFLE une actrice importante de la stratégie internationale de l’UNIL. 

Sa rencontre avec Raphaël Baroni, narratologue, l’a amenée à créer avec lui en 2005 le Groupe de recherche sur les biographies langagières (GrEBL). Elle a obtenu plusieurs projets dans le cadre du fonds d’innovation pédagogique (FIP) et a notamment été la promotrice, au sein d’une sous-commission de l’enseignement qu’elle a longtemps présidée, de la certification d’un niveau de maîtrise linguistique (CLAD) qui offre aux étudiant·e·s des différentes disciplines linguistiques enseignées en Faculté des lettres la possibilité de certifier leur niveau de maîtrise proprement langagière. 

Ses domaines de recherche portent sur la linguistique de l’acquisition, l’analyse de discours et la linguistique descriptive du français et du français langue seconde. Elle a également produit et dirigé de nombreux travaux sur les liens entre genre et acquisition des langues étrangères, l’analyse des représentations de l’appropriation langagière et la sociolinguistique de l’appropriation. Ces recherches ont débouché sur la publication de plusieurs ouvrages collectifs et numéros de revue, souvent en collaboration, notamment « Approche critique des discours : constitution des corpus et construction des observables » (Tranel, n° 40, 2004), « Lectures littéraires et appropriation des langues étrangères » (Études de Lettres, n° 278, 2007), « Rôle des pratiques langagières dans la constitution des espaces sociaux pluriels d’aujourd’hui » (VALS/ASLA, n° spécial, 2013), « Se vivre entre les langues » (Arttesia, 2013) et « Lectures de la littérature et appropriation des langues et cultures » (Le Français dans le Monde, Recherches et application n° 65, 2019)

À côté de ses propres recherches, et le plus souvent en lien avec elles, Thérèse Jeanneret a toujours montré un très fort engagement pour la formation de la relève et elle a dirigé plusieurs thèses sur l’appropriation des langues en lien avec les lectures littéraires (Bemporad, 2012), les couples linguistiquement mixtes (Zeiter, 2015), les rapports à l’écriture en langue étrangère (Ristea, 2017), l’identité professionnelle enseignante (Etienne-Tomasini, 2018) et l’enseignement du français langue étrangère (Ben Harrat, en cours).

  • 1997, Doctorat ès Lettres, Université de Neuchâtel
  • 2004, Professeure associée de didactique du FLE, Université de Lausanne
  • 2004-2019, Directrice de l’EFLE, Université de Lausanne
  • 2006-2009, Vice-Doyenne de la Faculté des lettres, Université de Lausanne
  • 2019, Professeure honoraire, Université de Lausanne

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