Agenda 2016/2017

Vies imaginaires: biofictions contemporaines

Les jeudis 29 septembre, 6, 13, 20 octobre, 24 novembre, 1er et 8 décembre 2016 Conférences (16-LFR185) – de 17h à 19h, UNIL, Anthropole 4021

Délai d’inscription

16 septembre 2016 (4 rencontres à suivre au moins, sur un ensemble de 7) Jérôme Meizoz, professeur associé, UNIL

Antonio Rodriguez, professeur associé, UNIL
Certaines séances auront lieu en présence des auteurs ou d’un conférencier invité :

Marie-Hélène Lafon, Emmanuel Carrère

En collaboration avec la Maison des écrivains et de la littérature (Paris), ce cycle de conférences propose la découverte de romanciers contemporains et le tour d’hori- zon de la production actuelle autour d’un questionnement précis. Après l’humour
ou le travail, le thème de cette année est celui des « vies imaginaires » ou « bio- ctions ». Comment les données biographiques sont-elles investies par l’écriture romanesque ? Quelles sont les gures choisies ? Que permettent-elles d’évoquer ? Comment montrent-elles le positionnement de l’écrivain? À quels types de narrativi- té nous confrontons-nous? L’auteur fait-il preuve d’une empathie particulière, selon une éthique valorisante? Comment se situe-t-il par rapport aux personnages?

Flaubert à la lumière et au risque du numérique

Vendredi 2 décembre 2016
Cours (16-LFR188) – de 9h à 16h30, UNIL, Anthropole 3185

Délai d’inscription

28 octobre 2016
Stéphanie Dord-Crouslé, chargée de recherche au CNRS, UMR IHRIM, Lyon

Reste-t-il encore des choses à dire sur Flaubert? Sûrement, mais encore faut-il savoir comment il écrivait et ce qu’il a réellement écrit. L’introduction récente du numérique dans la ré exion critique littéraire modi e notre rapport à ses textes publiés. L’accès instantané à de vastes corpus manuscrits (c’est en particulier le cas pour Madame Bovary et Bouvard et Pécuchet) permet d’interroger la genèse et la documentation de ces romans, et même d’émettre des hypothèses sur la manière dont le dernier aurait pu être achevé. Mais le numérique vient aussi renforcer un questionnement préexistant qu’il rend plus insistant: quels textes la tradition éditoriale nous livre-t-elle? Et avant même cela, Flaubert est-il lui- même un « producteur » able de ses propres textes ? Pour un monument de la littérature connu pour son attachement extrême au style et aux moindres composantes de sa prose, la question peut sembler incongrue; elle ne l’est pourtant pas et a des implications parfois étonnantes pour tous les lecteurs de ses romans, et encore plus pour ceux qui sont en situation d’expliquer pourquoi Flaubert mentionne la présence de violettes dans un pay- sage automnal normand ou prétend que le sujet s’accorde avec le verbe.

L’expérience du spectateur

Vendredi 31 mars 2017, précédé d’une sortie dans l’un des théâtres de Lausanne Cours (16-LFR187) – de 9h à 16h30, UNIL (salle à préciser)

Délai d’inscription

24 février 2017
Marc Escola, professeur ordinaire, UNIL

Lise Michel, professeure assistante, UNIL

Cette formation se propose de croiser perspectives théoriques, historiques et pratiques sur la spéci cité de l’expérience du spectateur de théâtre. On prendra d’abord la mesure du statut dévolu au spectateur dans la longue histoire de la théo- rie dramatique, d’Aristote à B. Brecht, en faisant une place particulière au XVIIIe s. (Diderot, Marmontel). On ré échira ensuite à la façon dont le discours sur les spec- tacles réels a progressivement fait une place au point de vue du spectateur. On en viendra en n aux expériences d’aujourd’hui, à partir d’une initiative récemment conçue au sein de l’UNIL (l’Atelier de critique théâtrale), pour s’interroger sur les dif- férents modes d’appréhension et de description d’un spectacle, et leurs possibles emplois pédagogiques. Le spectacle vu par l’ensemble des participant-e-s servira de base à la ré exion et à la discussion.

Perspectives médiévales. Aborder la littérature du Moyen Âge aujourd’hui

Vendredi 12 mai 2017
Cours (16-LFR186) – de 9h à 16h30, UNIL (salle à préciser)

Délai d’inscription

24 février 2016
Noémie Chardonnens, maître-assistante, UNIL

Géraldine Toniutti, doctorante FNS, UNIL et Paris 3

Alors que le Moyen Âge et sa littérature sont souvent traités à part dans les his- toires littéraires et l’enseignement, nous entendons en démontrer l’intérêt en bri- sant l’idée d’une rupture nette entre le Moyen Âge et la modernité. Nous tenterons de prouver que les textes médiévaux se prêtent facilement au travail poétique et posent des questions théoriques déterminantes pour les études littéraires (trans- ctionnalité, intertextualité, littérarité, genre littéraire, théorie de la réception, etc.). Nous proposerons également lors de cette formation un corpus de textes (principa- lement des récits brefs appartenant au genre des lais bretons et des romans arthu- riens) abordable pour un public non spécialisé et adapté à l’étude de la littérature médiévale, qui peut se révéler aussi riche de sens que séduisante.

Programme 2016-2017  (409 Ko)

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