Matthieu Perreau

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© Félix Imhof, UNIL

Version du 9 novembre 2015, mise à jour le 27 juillet 2020

Matthieu Perreau, professeur associé

depuis le 1er août 2019 - Service d’immunologie et allergie du CHUV

Chercheur en immunologie et spécialiste FAMH en analyses de laboratoire, Matthieu Perreau explore les mécanismes de dysfonctionnement des lymphocytes T chez les patients immunodéficients, notamment ceux atteints du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), et cherche à identifier les réservoirs du VIH. Il a été nommé professeur associé de l’UNIL au sein du Service d’immunologie et allergie du CHUV dès le 1er août 2019.

Né en 1977 et de nationalité française, Matthieu Perreau fait ses études de biologie à l’Institut universitaire de technologie de Dijon (France). Il s’envole ensuite pour l’Université de Nottingham Trent (Royaume-Uni) pour y effectuer son Bachelor, puis à l’Université Paris VII-Denis Diderot pour son Master en hématologie. Il intègre en 2002 l’équipe du Dr Eric Kremer à l’Université Montpellier 2 comme doctorant, où il explore les interactions entre le système immunitaire et les vecteurs dérivés d’adénovirus. En 2006, Matthieu Perreau rejoint le Service d’immunologie et allergie du CHUV dirigé par le Prof. Giuseppe Pantaleo et se focalise sur l’immunopathogénèse du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ainsi que sur la caractérisation et l’évaluation de la réponse immunitaire dirigée contre le virus. Par la suite, le jeune chercheur complète sa formation FAMH en analyses médicales de laboratoire. Il obtient le titre de privat-docent à l’UNIL en 2012, avant sa nomination comme professeur assistant en prétitularisation conditionnelle en juin 2015. Le 1er août 2019, il est nommé professeur associé.

En 2013, l’équipe des Profs Perreau et Pantaleo fait une découverte importante en identifiant le type de cellules du système immunitaire dans lesquelles le VIH se réplique massivement en l’absence de thérapie antivirale. Le virus persiste en effet dans un sous-groupe de lymphocytes T CD41, les cellules T folliculaires (Tfh), qui résident non pas dans le sang mais dans les tissus lymphatiques, comme les ganglions, et s'y installe. Ces cellules serviraient en quelque sorte de sanctuaire où le VIH pourrait se répliquer et être produit. La recherche actuelle de Matthieu Perreau porte sur le développement de projets innovants dans le but d'explorer les mécanismes du dysfonctionnement des lymphocytes T chez les patients immunodéficients et l'identification des sous-populations lymphocytaires T impliquées dans l'infection latente du VIH, dans l’espoir de guider de nouvelles perspectives thérapeutiques. Le spécialiste a publié une soixantaine d’articles dans des revues scientifiques de référence telles que:

  • European Journal of Immunology (2011 et 2013)
  • Journal of Experimental Medicine (2008, 2013 et 2014)
  • Nature Medicine (2016)
  • Journal of Virology (2005, 2007, 2011, 2012, 2015 et 2018)
  • PLOS Pathogens (2014 et 2019)

Par ailleurs, ses découvertes ont été récompensées par plusieurs bourses, dont deux du HIV Vaccine Trial Network (2009 et 2013), et un prix de Brystol-Myers Squibb (2014). Matthieu Perreau est également très impliqué dans l’enseignement. Il a notamment donné des cours en immunologie aux étudiants de 2e et 3e années de médecine de l’UNIL ainsi qu’à l’École supérieure de la santé, à Lausanne, et a supervisé plusieurs étudiants en thèse et en Master.

1 Lymphocytes T CD4: type de lymphocytes T (globules blancs produits dans le thymus) non cytotoxiques agissant seulement comme des intermédiaires de la réponse immunitaire.

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